Noticias:

Orcao

image/svg+xml image/svg+xml
radio
Mujeres de Medios Libres

Stop à la guerre au Chiapas !

(En español aquí.)

« ARRÊTEZ DE JOUER AVEC LA VIE, LA LIBERTÉ ET LES BIENS DES CHIAPANÈQUES. »
Extrait du communiqué du CCRI-CG de l’EZLN, le 19 septembre 2021.


Autoféfenses du peuple El Machete. Photo: José Santiz

22 septembre. Vienne. La situation de violence au Chiapas se poursuit et l’EZLN lance l’alerte aujourd’hui sur un état « au bord de la guerre civile ». Pour comprendre ce qu’il se passe, il faut observer sous différents angles l’origine et la systématisation des violences. Ce texte, non exhaustif, tente de donner une vision d’ensemble aux processus en cours dans l’État du Sud-est mexicain, en mettant en évidence quelques thèmes et conflits.

Vendredi 17 septembre 2021, à Vienne, en Autriche, environ 20 femmes et 30 hommes zapatistes de la délégation aérienne, « La Extemporánea », récemment arrivée dans cette ville, sont venus renforcer le contingent rassemblé devant l’ambassade du Mexique.


Concentration face â l’ambassade du Mexique, à Vienne, 17 septembre.

Cet acte de protestation a inauguré une grande campagne pour dénoncer le paramilitarisme et la violence au Chiapas et exiger l’apparition en vie de José Antonio Sánchez Juárez et Sebastián Núñez Pérez, zapatistes, membres du Conseil de bon gouvernement (JBG) « Nuevo Amanecer en Resistencia y Rebeldía por la Vida y la Humanidad » [« Aube nouvelle en résistance et en rébellion pour la vie et l’humanité », ndt], du Caracol 10, « Floreciendo la Semilla Rebelde » [« Quand fleurit la graine rebelle »], situé près de Patria Nueva, non loin d’Ocosingo, au Chiapas.

Les deux compañeros avaient été séquestrés le 11 septembre par des membres de l’Organisation régionale des caféiculteurs d’Ocosingo (ORCAO) – laquelle a une longue histoire de violence paramilitaire et d’impunité dans la région – alors que la délégation zapatiste aéroportée commençait son voyage. Selon le communiqué du Comité clandestin révolutionnaire indigène-Commandement général (CCRI-CG) de l’EZLN, ils ont été libérés le 19 septembre, grâce à l’intervention des prêtres de San Cristóbal de Las Casas et d’Oxchuc, appartenant au Diocèse de San Cristóbal.

Face au bâtiment de la diplomatie mexicaine à Vienne, la solidarité internationale s’est manifestée par la présence de dizaines d’activistes de toute l’Europe qui ont dénoncé grâce à leurs microphones, banderoles et pancartes, l’implication du gouvernement du Mexique dans la réactivation des violences contre-insurrectionnelles. Les prises de paroles en espagnol, allemand, grec, français, portugais et galicien, ainsi que le récent communiqué signé par de nombreuses organisations, collectifs et individus d’Europe tiennent pour responsables tant le gouvernement fédéral d’Andrés Manuel López Obrador (AMLO) que le gouvernement de l’État du Chiapas de Rutilio Escandón Cadenas, en raison de leur complicité avec les attaques paramilitaires perpétrées non seulement contre des paysans mayas zapatistes mais aussi contre des compañeras et compañeros défenseur.ses de droits humains et contre des communautés du Chiapas.

Comme le relate la dénonciation du Réseau AJMAQ, signée par de nombreuses organisations sociales et des collectifs du monde entier, en ce mois de septembre, le paramilitarisme du Chiapas intensifie ses actions délinquantes.

« Cette escalade de la violence orchestrée depuis les hauts lieux de pouvoir du gouvernement a pour contexte la « Traversée pour la vie – Chapitre Europe » de l’EZLN, une initiative d’organisation qui cherche à étendre, de manière pacifique et créative, la graine de la résistance et de la rébellion pour l’humanité et la Terre Mère, c’est-à-dire pour la Vie. »

Rappelons que la première délégation zapatiste, l’Escadron 421, est partie du Mexique vers l’Europe en bateau le 2 mai. Le 14 septembre, c’est l’Extemporánea, délégation aérienne de l’EZLN, qui est arrivée sur les terres de Slumil K’ajxemk’op/Terre Rebelle (auparavant Europe) et qu’elle a été rejointe le 22 septembre par une délégation du Congrès national indigène (CNI) et du Front des peuples en défense de la terre et de l’eau-Morelos, Puebla, Tlaxcala (FPDTA-MPT) dans le but d’écouter et de dialoguer avec les luttes d’en bas, à gauche. Depuis le 1er janvier 2021, l’EZLN a rendu publique sa Déclaration pour la vie, signée par des centaines de collectifs de l’autre Europe.

« Nous sommes là et nous y resterons jusqu’à la présentation en vie des compañeros. Ce Voyage a déjà commencé et personne ne l’arrêtera », a dit au micro, en allemand et en espagnol, une compañera activiste devant le bâtiment de la diplomatie mexicaine.

Qui est le groupe paramilitaire que dénonce l’EZLN ?

Radio Zapatista, dans « La longue histoire de violence paramilitaire et d’impunité de l’ORCAO », rappelle que l’Organisation régionale des caféiculteurs d’Ocosingo, dénoncée de manière répétée par les Conseils de bon gouvernement comme étant une organisation paramilitaire, agresse les communautés zapatistes depuis plus de 20 ans avec une violence croissante et en totale impunité.

(Continuar leyendo…)

radio
Radio Zapatista

La longue histoire de violence paramilitaire et d’impunité de l’ORCAO

15 septembre 2021

Samedi dernier, le 11 septembre 2021, comme le dénonce le Réseau Ajmaq, deux membres du Conseil de bon gouvernement « Patria Nueva », du Caracol 10 (Ocosingo), ont été séquestrés par l’Organisation régionale des caféiculteurs d’Ocosingo (ORCAO). À ce jour, les autorités zapatistes, José Antonio Sánchez Juárez et Sebastián Núñez Pérez, sont portés disparus. Du Collectif Radio zapatiste, nous lançons un appel à la solidarité nationale et internationale pour exiger leur libération immédiate.

L’ORCAO, dénoncée de manière répétée par les Conseil de bon gouvernement comme étant une organisation paramilitaire, agresse les communautés zapatistes depuis plus de 20 ans avec une violence croissante et en totale impunité.

L’ORCAO a été fondée en 1988 par 12 communautés de la municipalité d’Ocosingo, au Chiapas, comme une organisation de lutte légitime qui revendiquait de meilleurs prix pour le café et une solution aux conditions rudimentaires de l’agriculture. En peu de temps, de nombreuses communautés supplémentaires l’ont rejointe. Pendant des années, l’ORCAO a entretenu des liens avec le zapatisme. Pourtant, ces derniers ont été rompus quand, à la fin des années 90, l’organisation, comme tant d’autres, a cédé à la tentation de négocier des aides gouvernementales et des postes publics en échanges de faveurs.

La rupture s’est agravée avec l’arrivée de Pablo Salazar au poste de gouverneur du Chiapas en 2000. L’ORCAO a alors abandonné la lutte et s’est alliée avec le gouvernement, rompant avec l’EZLN pour avoir accès à l’argent public.

À partir de ce moment, les agressions sont devenues de plus en plus fréquentes et violentes.

Nous faisons ici un résumé de ce qui a marqué la trajectoire de violence de cette organisation depuis cette époque.

En juin 2002, environ 70 membres de l’ORCAO ont attaqué avec des pierres, des gourdins, des fusils, des chaînes et des machettes des bases d’appui zapatistes à Nuevo Poblado Javier López, municipialité autonome de Francisco Gómez, avec la complicité et le soutien de la police.

En juin 2002, des membres de l’ORCAO de Sibacá ont détruit deux hectares de culture de la municipalité autonome Primero de Enero, en plus de démolir des clôtures à Pomalá, de menacer les habitants de López-Chamizal, d’expulser des zapatistes de Ucumiljá y Ja’ten’chib (Ocosingo) et de les forcer à quitter leurs maisons à coups de feu à San Pedro Buena Vista (Sitalá), les dépouillant ainsi de 30 hectares de terres et leur volant leurs maisons et leurs biens.

En janvier 2009, alors que l’EZLN célébrait le Festival de la digne rage à San Cristóbal de Las Casas, des membres de l’ORCAO ont attaqué et essayé de prendre à des bases d’appui zapatistes, un terrain de 500 hectares à Bosque Bonito, municipalité autonome Che Guevara. Peu après, 220 personnes de l’ORCAO, à bord de 19 camions et camionnettes, ont essayé de pénétrer de force dans le caracol de Morelia. A peu près aux mêmes dates, l’ORCAO a aussi bloqué aussi le passage à des zapatistes qui transportaient du bois pour la construction de nouveaux espaces pour l’école autonome de Primero de Enero.

En avril de la même année, pendant que la police de secteur et le groupe paramilitaire OPDDIC attaquaient et harcelaient les zapatistes autour des cascades d’Agua Azul, des membres de l’ORCAO menaçaient de mort les zapatistes, essayaient de brûler le magasin collectif du carrefour de Cuxuljá (acte effectué en août 2020) et incendiaient 60 hectares.

A la fin de cette année, les Conseils de bon gouvernement de La Garrucha et de Morelia ont dénoncé le fait que l’ORCAO avait organisé un groupe pour se rendre maître du marché paysan d’Ocosingo, en expulsant les zapatistes.

En juillet 2011, des membres de l’ORCAO ont envahi des terres récupérées par l’EZLN dans la localité d’El Paraíso, et ce, après diverses attaques antérieures, entre mars et juin 2011, au cours desquelles ils ont détruit 4500 plants de café, un demi-hectare de canne à sucre et un demi-hectare de maïs, en plus d’avoir volé du bétail, du fil de fer, et d’avoir coupé du bois. En juin de cette même année, des membres de la ORCAO ont séquestré et torturé deux zapatistes à Ocosingo.

En août 2011, des paramilitaires de l’ORCAO ont détruit une maison destinée aux observateurs dans la communauté de l’Ejido Patria Nueva, qui appartenait alors au caracol de Morelia. Ce même mois, 12 groupes armés de la ORCAO ont agressé des bases d’appui zapatistes avec des armes à feu, des pierres et des bâtons.

En mai 2012, la JBG de Morelia a dénoncé des confiscations de terres par l’ORCAO dans les municipalités autonomes du 17 Novembre et de Lucio Cabañas. En août de la même année, l’ORCAO a réalisé plusieurs attaques armées contre des bases d’appui zapatistes, selon la JBG de Morelia.

En juillet et en août 2014, des membres de l’ORCAO ont mené une série d’attaques et ont expulsé des bases d’appui zapatistes de la municipalité autonome de San Manuel, caracol de La Garrucha, juste avant que ne se réalise le partage entre peuples originels du pays au caracol de la Realidad, en août de cette année. (voir Action urgente du Frayba.)

Le 23 février 2020, des membres du Congrès national indigène (CNI) des communautés de San Antonio Bulujib y Guaquitepec, de la municipalité de Chilón, y compris deux bébés, ont été frappés et séquestrés par des membres de l’ORCAO et du groupe paramilitaire Los Chinchulines, ainsi que des membres du parti MORENA, en représailles pour avoir participé aux Journées en défense du territoire et de la Terre Mère ” Nous sommes tous et toutes Samir” (voir dénonciation du CNI).

Le 22 août 2020, des membres de l’ORCAO ont saccagé et incendié deux entrepôts de maïs et de café appartenant à des bases d’appui zapatistes, au carrefour de Cuxuljá, entre Oxchuc y Ocosingo, dans la municipalité autonome de Lucio Cabañas, ce qui a déchenché une forte condamnation nationale et internationale.

(Voir le rapport de la Caravane solidaire des communautés zapatistes de Moisés Gandhi et de Nuevo San Gregorio. Voir aussi ce reportage de Avispa Mídia et cet autre en Pie de Página).

Le 8 novembre de cette même année, l’ORCAO a séquestré et torturé le base d’appui zapatiste Félix López Hernández, libéré grâce à la pression nationale et internationale quelques jours plus tard. Dans la même dénonciation, la JBG de Patria Nueva affirme que l’ORCAO a reçu des aides du gouvernement pour construire une école, mais qu’elle les a utilisées pour acheter des armes de gros calibre, avec la probable complicité du gouvernement de la 4T.

En janvier 2021, le Centre de droits humains Fray Bartolomé de Las Casas rapportait de nouvelles agressions armées de l’ORCAO à l’encontre de la communauté Moisés Gandhi. En avril de cette même année, alors qu’ils se rendaient à une réunion à Palenque, deux membres de ce Centre de droits humains ont été séquestrés dans le village de San Felipe, habité en majorité par des membres de l’ORCAO, ce qui fait que tout indique que c’était un acte en représailles du travail de documentation du Centre de ce Centre.

Ce n’est pas un hasard que la séquestration des deux membres du Conseil de bon gouvernement du Caracol 10 Patria Nueva se fasse dans le contexte de la Traversée pour la Vie, juste au moment où la délégation aérienne zapatiste arrive à Vienne pour commencer une série de réunions avec des collectifs et des organisations de gauche sur le territoire européen. Face à la lutte pour la vie, la violence paramilitaire impunie est incitée par le gouvernement de la soi-disant Quatrième Transformation.

Nous nous joignons à l’exigeance de la libération immédiate de José Antonio Sánchez Juárez et de Sebastián Núñez Pérez, et de la fin des agressions et de l’impunité dont jouit l’Organisation régionale des caféiculteurs d’Ocosingo (ORCAO).

radio
Teia dos Povos do Ceará | FOB

Organizaciones brasileñas en solidaridad con lxs zapatistas

Este 24 de septiembre, día internacional de protestas contra la violencia narcoparamilitar y contrainsurgente en el estado de Chiapas, organizaciones de lucha brasileñas se unen a la exigencia de que el Estado mexicano detenga las agresiones contras los pueblos zapatistas y la violencia en general en el estado.

Teia dos Povos (Tejido de los Pueblos) de Ceará

https://www.instagram.com/p/CUNp_4JDKql/?utm_source=ig_web_button_share_sheet

Nosotrxs, como Teia dos Povos (Tejido de los Pueblos) de Ceará, expresamos nuestra solidaridad con el Ejército Zapatista de Liberación Nacional (EZLN), frente al avance de la violencia perpetrado por el gobierno mexicano.

El pasado 11 de septiembre, el gobierno mexicano fue responsable por el sequestro durante ocho días de las autoridades civiles zapatistas Sebastién Núñez Pérez y José Antonio Sánchez, que sólo fueron liberados después de la fuerte presión de movimientos sociales zapatistas y mexicanos. Además de ese acto criminal, también destacamos la reciente represión policial contra estudiantes de la Escuela Normal Rural de Mactumactzá y las alianzas del gobernador chiapaneco Rutilio Escandón con grupos paramilitares vinculados a la agroindustria local, que se oponen no sólo a los zapatistas, sino a cualquier comunidad autónoma que se posicione contra los intereses del capital en el país.

En su comunicado oficial, el EZLN pide que se realicen manifestaciones de solidaridad frente a embajadas y consulados de México en el mundo este viernes 24 de septiembre. La reivindicación es que todas las instancias de gobierno de México detengan “las provocaciones y abandonden el culto de muerte que profesan”. Nosotrxs, como Teia dos Povos de Ceará, apoyamos las acciones del EZLN, pues la lucha de liberacion pasa por el corazón de todos los pueblos y nuestro enemigo es común.

Ilustración: @bvrity

https://www.instagram.com/p/CUOM-WbD8Nn/?utm_source=ig_web_copy_link

 


Federación de las Organizaciones Sindicalistas Revolucionarias de Brasil (FOB)

Basta de violencia del Estado mexicano contra las comunidades zapatistas

En el estado de Chiapas, México, comunidades autónomas zapatistas están teniendo a sus líderes secuestrados, sus comercios incendiados, además de otros atentados. Son indígenas, campesinos pobres que se rehúsan a sujetarse a un Estado que los maltrata, por eso son perseguidos.

Ésta es una campaña internacional contra esa injusticia.

Tómale una foto a este cartel y márcanos en Instragram @lutafobce

Federación de las Organizaciones Sindicalistas Revolucionarias de Brasil (FOB)

 

radio
Mujeres de Medios Libres

¡Alto a la guerra en Chiapas!

(En Français ici.)

“DEJEN YA DE JUGAR CON LA VIDA, LIBERTAD Y BIENES DE LOS CHIAPANECOS.”
Fragmento del Comunicado del CCRI-CG del EZLN. 19 de septiembre de 2021.


Autodefensas del Pueblo El Machete

22 de septiembre. Viena. La situación de violencia en Chiapas continua y el EZLN alerta hoy sobre un estado “al borde de la guerra civil”.  Para entender lo que está pasando en Chiapas, hay que mirar desde varios ángulos la raíz y la sistematización de las violencias. Este texto, no exhaustivo, trata de dar una mirada general a lo que está sucediendo en el estado del sureste mexicano, puntualizando unos temas y conflictos.

El viernes pasado, 17 de septiembre de 2021, en Viena, Austria, alrededor de 20 mujeres y 30 hombres zapatistas de la delegación aérea, “La Extemporánea”, recién llegada a la ciudad, reforzaron el contingente que se concentró frente a la embajada de México.

Este acto de protesta inauguró una gran campaña para denunciar el paramilitarismo y la violencia en Chiapas y exigir la aparición con vida de José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez, zapatistas integrantes de la Junta de Buen Gobierno (JBG) “Nuevo Amanecer en Resistencia y Rebeldía por la Vida y la Humanidad” del Caracol 10 “Floreciendo la Semilla Rebelde” situado en Patria Nueva, cerca de Ocosingo, Chiapas.

Los dos compañeros fueron secuestrados el 11 de septiembre por miembros de la Organización Regional de Cafeticultores de Ocosingo (ORCAO) –la cual tiene una larga historia de violencia paramilitar e impunidad en la región– mientras la delegación zapatista aerotransportada iniciaba su viaje. Según el comunicado del Comité Clandestino Revolucionario Indígena-Comandancia General (CCRI-CG) del EZLN, fueron liberados el 19 de septiembre, gracias a la intervención de los párrocos de San Cristóbal de Las Casas y de Oxchuc, pertenecientes a la Diócesis de San Cristóbal.

Frente al edificio de la diplomacia mexicana en Viena, la solidaridad internacional se manifestó con decenas de activistas de toda Europa que denunciaron por micrófono, mantas y pancartas al gobierno de México por su respuesta ante la reactivación de las violencias contrainsurgentes. Las tomas de palabra en español, alemán, griego, francés, portugués y gallego, así como el reciente comunicado firmado por numerosos organizaciones, colectivos e individuos de Europa responsabilizan tanto al gobierno federal de Andrés Manuel López Obrador (AMLO) como al gobierno estatal de Rutilio Escandón Cadenas, debido a su complicidad con los ataques paramilitares perpetrados no solamente contra campesinos mayas zapatistas, sino también contra compañeras y compañeros defensores de derechos humanos y comunidades de Chiapas.

De acuerdo con la denuncia de la Red AJMAQ, firmada por organizaciones sociales y colectivos del mundo,  este mes de septiembre el paramilitarismo de Chiapas se recrudece en acciones delincuenciales.

 “Esta escala de violencia orquestada desde los altos poderes del gobierno federal se enmarca en la iniciativa del EZLN ‘Travesía por la Vida Capitulo Europa’. Iniciativa organizativa que busca expandir, de forma pacífica y creativa, la semilla de la resistencia-rebeldía por la humanidad y la Madre Tierra, es decir; por la Vida.”

Recordamos que la primera delegación zapatista, el Escuadron 421, salió de México hacia Europa en barco el 2 de mayo. El 14 de septiembre, es la Extemporánea, delegación aérea del EZLN, que llegó a las tierras de Slumil K’ajxemk’op/Tierra Insumisa (antes Europa) y que fue alcanzada el 22 de septiembre por una delegación del Congreso Nacional Indígena (CNI) y del Frente de Pueblos en Defensa de la Tierra y el Agua-Morelos, Puebla, Tlaxcala (FPDTA-MPT) con el propósito de escuchar y dialogar con las luchas abajo y a la izquierda. Desde el 1 de enero 2021, el EZLN dió a conocer su Declaración por la Vida, firmada por centenas de colectivos de la otra Europa.

“Aquí estamos, y seguiremos aquí, hasta la presentación con vida de los compañeros. Este viaje ya empezó y nadie lo va a parar”, dijo en alemán y en español una compañera activista frente al edificio de la diplomacia mexicana.

¿Quién es el  grupo paramilitar que denuncia el EZLN ?

Radio Zapatista, en ¨La larga historia de violencia paramilitar e impunidad de la ORCAO¨, recuerda que la Organización Regional de Cafeticultores de Ocosingo, denunciada repetidamente por las Juntas de Buen Gobierno como organización paramilitar, ha venido agrediendo a las comunidades zapatistas durante más de 20 años con creciente violencia y completa impunidad.

(Continuar leyendo…)

radio
CNI–CIG–FPDTAMPT

Denuncia del CNI–CIG–FPDTAMPT por la campaña de hostigamiento y violencia en contra de las bases de apoyo zapatistas

Al Ejército Zapatista de Liberación Nacional,
A la Europa rebelde de abajo y a la izquierda,
A la Sexta Nacional e Internacional,
A los medios de comunicación,
A los pueblos de México y el mundo.

El Congreso Nacional Indígena-Concejo Indígena de Gobierno, el Frente de Pueblos en Defensa de la Tierra y el Agua Puebla-Morelos-Tlaxcala y su Delegación conjunta para la Gira por la Vida que organiza el EZLN a nivel mundial y que ha iniciado en Europa, denunciamos la violencia de los malos gobiernos en contra de nuestros hermanos y hermanas zapatistas, armando y organizando grupos paramilitares que disputan el territorio autónomo; es el caso de la desaparición de los compañeros José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez, integrantes de la Junta de Buen Gobierno Patria Nueva, del Caracol 10 «Floreciendo La Semilla Rebelde», por parte del grupo paramilitar ORCAO el pasado 11 de septiembre.

Del mismo modo condenamos el cobarde espionaje y la campaña de hostigamiento que los gobiernos han hecho en contra de compañeros y compañeras de la Comisión de Coordinación y Seguimiento del CNI-CIG, pretendiendo intimidar y amenazar al tiempo que se arrecia la guerra contrainsurgente en contra de las bases de apoyo del EZLN que defienden en colectivo a la madre tierra.

Denunciamos pues, que se trata de una campaña global para frenar la lucha y la resistencia anticapitalista, de abajo y a la izquierda en defensa de la vida.

Atentamente

Septiembre de 2021
Por la reconstitución integral de nuestros pueblos
Nunca Más un México sin Nosotros
Comisión de Coordinación y Seguimiento del Congreso Nacional Indígena- Concejo Indígena de Gobierno y Delegación del CNI-CIG y del Frente de Pueblos en Defensa del Agua y de la Tierra Puebla-Morelos-Tlaxcala.

radio
Red TDT

Desaparición y riesgo a la vida e integridad de autoridades autónomas en Chiapas

Ciudad de México, 18 de septiembre de 2021

Acción Urgente

El pasado 11 de septiembre, en la comunidad 7 de Febrero, municipio de Ocosingo, Chiapas, fueron desaparecidos José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez, ambos son autoridades civiles autónomas de la Junta de Buen Gobierno (JBG) “Nuevo Amanecer en Resistencia y Rebeldía por la Vida y la Humanidad” con sede en la comunidad Patria Nueva, Caracol 10 “Floreciendo la Semilla Rebelde” del Ejército Zapatista de Liberación Nacional (EZLN).

Según información recibida por la Red de Resistencia y Rebeldía Ajmaq (RRR-Ajmaq), las dos personas integrantes de la JBG desaparecidas viajaban en una camioneta con placas CW-0001-C cuando circulaban por la carretera internacional Ocosingo-San Cristóbal. Los indicios confirmados hasta ahora, indican que el vehículo se encuentra en la comunidad 7 de Febrero, sede de la Organización Regional de Cafeticultores de Ocosingo (ORCAO).

Al haber transcurrido una semana de los hechos, según información de la RRR Ajmaq, ninguna autoridad municipal, estatal o federal han podido corroborar el paradero y el estado de salud física y psicológica en la que se encuentran las autoridades autónomas por lo que la vida y la integridad de las dos personas están en grave riesgo.

Es importante mencionar que el escalamiento de los hechos de violencia en la zona ha sido ampliamente documentado por organismos defensores de derechos humanos, incluida la Red Nacional de Organismos Civiles de Derechos Humanos “Todos los Derechos para Todas y Todos” (Red TDT) la cual realizó una Misión Civil de Observación en el mes de diciembre de 2020. De igual forma periodistas y medios de comunicación han advertido la creciente conflictividad en la región, evidenciando la permisibilidad con la que actúan grupos armados bajo el amparo de la impunidad.

La desaparición y riesgo a la vida de las autoridades autónomas en Chiapas se da en el contexto del conflicto armado interno no resuelto, cuyo reconocimiento es negado sistemáticamente por las autoridades estatales y federales, genera un ambiente de ingobernabilidad en la que personas defensoras de la tierra han sido desaparecidas, asesinadas y desplazadas forzadamente en un territorio controlado por caciques del poder económico y político local.

(Continuar leyendo…)

radio
Radio Zapatista

Zapatistas en Austria se unen a protestas ante la embajada mexicana de Viena

Viena, 17 de septiembre 2021.

Alrededor de 20 mujeres zapatistas y 30 hombres vinieron a reforzar el contingente internacionalista que se concentró frente a la embajada de México entre las 10 y las 12 horas en el lujoso centro histórico de la ex capital del imperio de los Habsburgo. Este acto de protesta inauguró una gran campaña internacional para denunciar el paramilitarismo y exigir la aparición con vida de José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez, bases de apoyo zapatistas, integrantes de la Junta de Buen Gobierno “Nuevo Amanecer en Resistencia y Rebeldía por la Vida y la Humanidad” del Caracol 10 “Floreciendo la Semilla Rebelde” situado en Patria Nueva, cerca de Ocosingo, Chiapas. Los dos compañeros se encuentran secuestrados desde el 11 de septiembre por miembros de la organización oficialista conocida como ORCAO, la cual tiene una larga historia de violencia paramilitar e impunidad (leer artículo y llamado a acciones del Colectivo Radio Zapatista).

Frente al edificio monumental de la diplomacia mexicana, decenas de activistas de toda Europa denunciaron por micrófono, mantas y pancartas la implicación del gobierno de México en la reactivación de las violencias antizapatistas. Las tomas de palabra en español, alemán, griego, francés, portugués y gallego, así como el reciente comunicado de las organizaciones anfitrionas del EZLN y del Congreso Nacional Indígena durante el próximo otoño responsabilizan tanto al gobierno federal de López Obrador como al gobierno estatal de Escandón, debido a su complicidad en los ataques paramilitares perpetrados no solamente contra campesinos mayas zapatistas, sino también contra compañeros defensores de derechos humanos, como ocurrió en abril pasado.

De acuerdo con la denuncia de la Red AJMAQ, firmada por organizaciones sociales y colectivos de medios libres,  este mes de septiembre el paramilitarismo vuelve a insistir con sus acciones delincuenciales. “Esta escala de violencia orquestada desde los altos poderes del gobierno federal se enmarca en la iniciativa del EZLN ‘Travesía por la Vida Capitulo Europa’. Iniciativa organizativa que busca expandir, de forma pacífica y creativa, la semilla de la resistencia-rebeldía por la humanidad y la Madre Tierra, es decir; por la Vida.”

“Aquí estamos y seguiremos aquí hasta la presentación con vida de los compañeros. Este viaje ya empezó y nadie lo va a parar”, dijo en alemán y en español una compañera activista por el micrófono. Estas palabras sin duda fueron escuchadas por el personal diplomático mexicano presente al interior del edificio, después de haber disfrutado ayer un descanso laboral por motivo del Día de la Independencia. La imagen de una nación mexicana supuestamente progresista se ve aún más afectada por las muchas denuncias y demandas de justicia que se multiplican en muchas geografías. ¿Acaso los zapatistas asustan más al mal gobierno cuando caminan fuera de México?

Cabe destacar que la polizei austriaca estuvo resguardando la entrada de la embajada mexicana y cuidó que los activistas no taparan la puerta del banco situado a un costado de las filas de mujeres y hombres zapatistas que asistieron en silencio, sin parar de filmar, fotografiar, ni de aplaudir y levantar el puño: “¡Vivos se los llevaron, vivos los queremos!”. Antes de marcharse rumbo al metro de StefansPlatz, al pie de la catedral vienesa, alrededor de edificios históricos y tiendas de lujo, las y los activistas entonaron el Himno zapatista y El pueblo unido, mientras el Subcomandante Moisés, vestido de negro, al cerrar la fila zapatista, se volteó hacia el edificio diplomático y, a manera de saludo, levantó dos veces su dedo más largo, el cual fue captado por medios libres, cuya imagen se publica aquí con su consentimiento.

 

 

Fotos: Compas Arriba y Colectivo de Acción Solidaria

#AparicionConVidaZapatistas #DondeEstaJoseAntonio #DondeEstaSebastian
#TravesiaPorLaVida

radio
Red de Resistencia y Rebeldía Ajmaq

Campaña para exigir la aparición con vida de nuestros compañeros Bases de Apoyo

A los pueblos del mundo
Al Congreso Nacional Indígena
Al Concejo Indígena de Gobierno
A la Sexta Nacional e Internacional
A las Redes de Resistencia y Rebeldías

Hermanas, hermanos, compañeras y compañeroas les agradecemos la difusión y el estar alerta sobre la situación que están enfrentando nuestros compañeros integrantes de la Junta de Buen Gobierno, José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez. Aún se encuentran en calidad de desaparecidos. Es una situación bastante alarmante y que nos deja claro que la inacción del mal gobierno es parte de las acciones de contrainsurgencia hacia los pueblos que luchan por su autonomía: por justicia, libertad y democracia de raíz; por la vida

No dejaremos de levantar la voz y hacer todo lo que este en nuestras manos hasta que aparezcan nuestros compañeros José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez. Hoy llamamos a todos, todas y todoas compas artistas visuales a sumarse a una campaña permanente para exigir la aparición con vida de nuestros compañeros. Las obras se tienen pensadas difundirlas en las redes sociales,pero también difundirlas de la mejor forma que cada artista lo vea conveniente. Para que cada quien las use en paredes, muros, y en cualquier espacio que se nos ocurra.

Si desean enviarlas a nuestro correo,ajmaq_chiapas@riseup.net, las recibiremos y las difundimos con mucho gusto, pero también lo hagan según sus tiempos, modos y formas. La idea es crear  jornadas de agitación permanente hasta que nuestros compañeros estén de vuelta con sus familias.

Cesen el hostigamiento a la Autonomía y la Vida que construye el EZLN

Compañeros Bases de Apoyo: ¡No están solos! ¡Si tocan a uno a una nos tocan a todos a todas!

Red de Resistencia y Rebeldía Ajmaq

 

Más información: https://radiozapatista.org/?p=39478

Nota: Quienes quieran enviar sus obras a Radio Zapatista, con gusto las difundimos también: radiozapatista@protonmail.com

 

radio
Consejo Indígena y Popular de Guerrero-Emiliano Zapata

Exigen liberación de zapatistas secuestrados por la ORCAO

Exigimos la presentación con vida de los compañeros Bases de Apoyo Zapatista de la Junta de Buen Gobierno «Nuevo Amanecer en Resistencia y Rebeldía por la Vida y la Humanidad»

Al Ejército Zapatista de Liberación Nacional
A las Bases de Apoyo Zapatista
Al Congreso Nacional Indígena
Al Concejo Indígena de Gobierno
A la Sexta Nacional e Internacional
A las Redes de Resistencia y Rebeldía

15 de septiembre de 2021

Como Consejo Indígena y Popular de Guerrero-Emiliano Zapata, exigimos la presentación con vida de los hermanos José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez, integrantes de la Junta de Buen Gobierno «Nuevo Amanecer en Resistencia y Rebeldía por la Vida y la Humanidad», Caracol 10 Floreciendo la semilla rebelde; al mismo tiempo responsabilizamos a los 3 niveles de gobierno por su desaparición.

Los malos gobiernos nos cesan en sus intentos de destruir la autonomía de los pueblos, a través de grupos paramilitares, han hostigado a nuestros hermanos y hermanas del EZLN. Esta vez, los compañeros José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez, han sido privados de su libertad. Ambos salieron el día 11 de septiembre de este año, aproximadamente a las 8 de la mañana, de la sede de la Junta de Buen Gobierno en una camioneta de redilas con placas CW-0001-C a realizar una tarea de la Junta en otro lugar. Al no recibir información de ellos, la junta inició un proceso de búsqueda, localizando la camioneta en la comunidad 7 de Febrero, municipio de Ocosingo, Chiapas. Cabe recordar que esta localidad es la sede de la Organización Regional de Cafeticultores de Ocosingo (ORCAO) – en donde, según información fueron detenidos.

No olvidamos que la Organización Regional de Cafeticultores de Ocosingo (ORCAO) ha perpetrado múltiples ataques en contra de nuestros hermanos, con toda la complicidad de los 3 niveles de gobierno: saqueo, robo, destrucción y quema de la tienda-cooperativa autónoma el Arco Iris, el secuestro del Base de Apoyo del EZLN Félix López Hernández el día 8 de noviembre de 2020. Y el secuestro de dos defensores de Derechos Humanos del Centro de Derechos Humanos Fray Bartolomé de Las Casas el 12 de abril del presente año. Nuevamente en este año, en el mes de septiembre vuelven a insistir con sus acciones delincuenciales.

Esta escala de violencia orquestada desde los altos poderes del gobierno federal se enmarca en la iniciativa del EZLN “Travesía por la Vida Capítulo Europa”. Iniciativa organizativa que busca expandir, de forma pacífica y creativa, la semilla de la resistencia-rebeldía por la humanidad y la Madre Tierra, es decir; por la Vida.

Por tales hechos, nos sumamos a la exigencia por la presentación con vida de los Bases de Apoyo de EZLN José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez.

Exigimos que cesen el hostigamiento a la Autonomía y la Vida que construye el EZLN.

¡Alto a la guerra paramilitar en contra del EZLN!
¡Alto a la guerra contra la vida y la autonomía!

radio
Radio Zapatista

La larga historia de violencia paramilitar e impunidad de la ORCAO

(En français ici | English here)

Este pasado sábado, 11 de septiembre de 2021, conforme denuncia de la Red Ajmaq,  dos miembros de la Junta de Buen Gobierno “Patria Nueva”, del Caracol 10 (Ocosingo), fueron secuestrados por la Organización Regional de Cafeticultores de Ocosingo (ORCAO). Hasta hoy, las autoridades zapatistas José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez se encuentran desaparecidos. Desde el Colectivo Radio Zapatista, hacemos un llamado a la solidaridad nacional e internacional para exigir su liberación inmediata.

La ORCAO, denunciada repetidamente por las Juntas de Buen Gobierno como organización paramilitar, ha venido agrediendo a las comunidades zapatistas durante más de 20 años con creciente violencia y completa impunidad.

La ORCAO fue fundada en 1988 por 12 comunidades del municipio de Ocosingo, Chiapas, como organización de lucha legítima que reivindicaba mejores precios para el café y solución al rezago agrario. En poco tiempo, muchas comunidades más se unieron. Durante años, la ORCAO mantuvo vínculos con el zapatismo. Sin embargo, éstos se rompieron a finales de los 1990, cuando la organización, como tantas otras, cedió a la tentación de disputar apoyos gubernamentales y cargos públicos a cambio de favores. La ruptura se agravó con la llegada de Pablo Salazar a la gubernatura de Chiapas en 2000. La ORCAO entonces abandonó la lucha y se alió al gobierno, rompiendo con el EZLN para acceder a dinero público. A partir de ese momento, las agresiones se volvieron cada vez más frecuentes y violentas.

Recopilamos aquí un resumen de la trayectoria de violencia por parte de dicha organización desde esa época.

En enero de 2002, unos 70 miembros de la ORCAO atacaron con piedras, garrotes, tiradoras, cadenas y machetes a bases de apoyo zapatistas en el Nuevo Poblado Javier López, municipio autónomo de Francisco Gómez, con la complicidad y el apoyo de la policía.

En junio de 2002, miembros de la ORCAO de Sibacá destruyeron dos hectáreas de cultivo del municipio autónomo Primero de Enero, además de derribar límites en Pomalá, amenazar a los habitantes de López-Chamizal, expulsar a zapatistas de Ucumiljá y Ja’ten’chib (Ocosingo) y desplazarlos a tiros de sus casas en San Pedro Buena Vista (Sitalá), despojándolos de 30 hectáreas de tierras y robando sus casas y todas sus pertenencias.

En enero de 2009, mientras el EZLN celebraba el Festival de la Digna Rabia en San Cristóbal de Las Casas, miembros de la ORCAO atacaron e intentaron despojar a bases de apoyo zapatistas de un predio de 500 hectáreas en Bosque Bonito, municipio autónomo Che Guevara. Poco después, 220 personas de la ORCAO a bordo de 19 camiones y camionetas intentaron ingresar por la fuerza al caracol de Morelia. Por esas fechas, la ORCAO también impidió el paso de zapatistas que transportaran madera para la construcción de nuevos espacios de la escuela autónoma de Primero de Enero.

En abril del mismo año, mientras la policía sectorial y el grupo paramilitar OPDDIC atacaban y hostigaban a los zapatistas alrededor de las cascadas de Agua Azul, miembros de la ORCAO amenazaban a los zapatistas de muerte, intentaban quemar la tienda colectiva en el crucero Cuxuljá (acto que consumaron en agosto de 2020) e incendiaron 60 hectáreas.

A finales de ese año, las Juntas de Buen Gobierno de La Garrucha y Morelia denunciaron que la ORCAO organizó un grupo para apoderarse del tianguis campesino en Ocosingo, expulsando a los zapatistas.

En julio de 2011, miembros de la ORCAO invadieron tierras recuperadas por del EZLN en el poblado El Paraíso. Esto tras diversos ataques anteriores, entre marzo y junio de 2011, en los que destruyeron 4 mil 500 matas de café, media hectárea de caña y media hectárea de milpa, además de robo de ganado, robo de alambre y corte de madera. En junio de ese año, miembros de la ORCAO secuestraron y torturaron a dos zapatistas en Ocosingo.

En agosto de 2011, paramilitares de la ORCAO destruyeron una casa para observadores en la comunidad Ejido Patria Nueva, entonces perteneciente al Caracol de Morelia. Ese mismo mes, 12 grupos armados de la ORCAO agredieron con armas de fuego, piedras y palos a bases de apoyo zapatistas.

En mayo de 2012, la JBG de Morelia denunció despojos de tierras por parte de la ORCAO en los municipios autónomos de 17 de Noviembre y Lucio Cabañas. En agosto del mismo año, la ORCAO realizó varios ataques con armas de fuego contra bases de apoyo zapatistas, según denuncia de la JBG de Morelia.

En julio y agosto de 2014, miembros de la ORCAO llevaron a cabo una serie de ataques y desplazaron a bases de apoyo zapatistas del municipio autónomo de San Manuel, caracol de La Garrucha, justo antes de que se realizara la compartición entre pueblos originarios del país en el caracol de La Realidad, en agosto de ese año. (Ver Acción urgente del Frayba.)

El 23 de febrero de 2020, miembros del Congreso Nacional Indígena (CNI) de las comunidades de San Antonio Bulujib y Guaquitepec, municipio de Chilón, incluyendo a dos bebés, fueron golpeados y secuestrados por miembros de la ORCAO y del grupo paramilitar Los Chinchulines, así como integrantes del partido MORENA, en represalia por haber participado en las Jornadas en Defensa del Territorio y la Madre Tierra “Samir Somos Todas y Todos” (ver denuncia del CNI).

El 22 de agosto de 2020, miembros de la ORCAO saquearon e incendiaron dos bodegas de maíz y café pertenecientes a bases de apoyo zapatistas, en el crucero Cuxuljá, entre Oxchuc y Ocosingo, en el municipio autónomo de Lucio Cabañas, detonando una fuerte condena nacional e internacional. (Lee/escucha el informe de la Caravana Solidaria a las comunidades zapatistas de Moisés Gandhi y Nuevo San Gregorio. Ve también este reportaje de Avispa Mídia y este otro de Pie de Página.)

El 8 de noviembre de ese mismo año, la ORCAO secuestró y torturó al base de apoyo zapatista Félix López Hernández, liberado gracias a la presión nacional e internacional unos días después. En la misma denuncia, la JBG de Patria Nueva afirma que la ORCAO recibió apoyo de gobierno para construir una escuela, pero que lo utilizó para comprar armas de alto calibre, con la presumible complicidad del gobierno de la 4T.

En enero de 2021, el Centro de Derechos Humanos Fray Bartolomé de Las Casas reportó nuevas agresiones armadas de la ORCAO a la comunidad Moisés Gandhi. En abril de este mismo año, dos integrantes de ese centro de derechos humanos fueron secuestrados mientras se dirigían a una reunión en Palenque, en el pueblo de San Felipe, habitado en su mayoría por miembros de la ORCAO, en lo que todo indica fue un acto de retaliación por el trabajo de documentación de dicho centro.

No es casual que el secuestro de los dos miembros de la Junta de Buen Gobierno del Caracol 10 Patria Nueva se dé en el contexto de la Travesía por la Vida, justo al tiempo que la delegación aérea zapatista llega a Viena para comenzar una serie de reuniones con colectivos y organizaciones de izquierda en el territorio europeo. Ante la lucha por la vida, la violencia paramilitar impune promovida desde el gobierno de la supuesta Cuarta Transformación.

Nos sumamos a la exigencia de la libertad inmediata de José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez y el fin de las agresiones y de la impunidad de la que goza la Organización Regional de Cafeticultores de Ocosingo (ORCAO).