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Radio Zapatista

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Grupo de Trabajo "Cuerpos, Territorios, Resistencias"

Con motivo de las contracelebraciones del 12 de octubre

En este video de 49 minutos, el Grupo de Trabajo “Cuerpos, Territorios, Resistencias” aborda sentipensadamente, de mano de liderezas y pueblos en resistencia, los despojos y las luchas por la vida que se dan en diferentes geografías, tiempos y modos. De esta forma se suman a la Travesía por la Vida que los pueblos zapatistas y el Congreso Nacional Indígena, así como mujeres indígenas y afrodescentientes a la vez que diversidades sexo-genéricas, dan en estos momentos de crisis pandémica y colapso civilizatorio.

Escucha en este video las voces y análisis de mujeres mayas de Chiapas, Guatemala y Yucatán, así como de mujeres mapuches del Wallmapu y arahuacas de la Sierra Nevada de Santa Marta. A la vez, conoce los aportes de las y los trabajadores de las ciencias sociales que co-laboran con ellas.

Este 12 de octubre decimos SÍ a la VIDA, NO a los proyectos de muerte. Conoce cuáles son esos proyectos de muerte en los diferentes territorios-cuerpos-tierra.

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Mujeres de Medios Libres

Stop à la guerre au Chiapas !

(En español aquí.)

« ARRÊTEZ DE JOUER AVEC LA VIE, LA LIBERTÉ ET LES BIENS DES CHIAPANÈQUES. »
Extrait du communiqué du CCRI-CG de l’EZLN, le 19 septembre 2021.


Autoféfenses du peuple El Machete. Photo: José Santiz

22 septembre. Vienne. La situation de violence au Chiapas se poursuit et l’EZLN lance l’alerte aujourd’hui sur un état « au bord de la guerre civile ». Pour comprendre ce qu’il se passe, il faut observer sous différents angles l’origine et la systématisation des violences. Ce texte, non exhaustif, tente de donner une vision d’ensemble aux processus en cours dans l’État du Sud-est mexicain, en mettant en évidence quelques thèmes et conflits.

Vendredi 17 septembre 2021, à Vienne, en Autriche, environ 20 femmes et 30 hommes zapatistes de la délégation aérienne, « La Extemporánea », récemment arrivée dans cette ville, sont venus renforcer le contingent rassemblé devant l’ambassade du Mexique.


Concentration face â l’ambassade du Mexique, à Vienne, 17 septembre.

Cet acte de protestation a inauguré une grande campagne pour dénoncer le paramilitarisme et la violence au Chiapas et exiger l’apparition en vie de José Antonio Sánchez Juárez et Sebastián Núñez Pérez, zapatistes, membres du Conseil de bon gouvernement (JBG) « Nuevo Amanecer en Resistencia y Rebeldía por la Vida y la Humanidad » [« Aube nouvelle en résistance et en rébellion pour la vie et l’humanité », ndt], du Caracol 10, « Floreciendo la Semilla Rebelde » [« Quand fleurit la graine rebelle »], situé près de Patria Nueva, non loin d’Ocosingo, au Chiapas.

Les deux compañeros avaient été séquestrés le 11 septembre par des membres de l’Organisation régionale des caféiculteurs d’Ocosingo (ORCAO) – laquelle a une longue histoire de violence paramilitaire et d’impunité dans la région – alors que la délégation zapatiste aéroportée commençait son voyage. Selon le communiqué du Comité clandestin révolutionnaire indigène-Commandement général (CCRI-CG) de l’EZLN, ils ont été libérés le 19 septembre, grâce à l’intervention des prêtres de San Cristóbal de Las Casas et d’Oxchuc, appartenant au Diocèse de San Cristóbal.

Face au bâtiment de la diplomatie mexicaine à Vienne, la solidarité internationale s’est manifestée par la présence de dizaines d’activistes de toute l’Europe qui ont dénoncé grâce à leurs microphones, banderoles et pancartes, l’implication du gouvernement du Mexique dans la réactivation des violences contre-insurrectionnelles. Les prises de paroles en espagnol, allemand, grec, français, portugais et galicien, ainsi que le récent communiqué signé par de nombreuses organisations, collectifs et individus d’Europe tiennent pour responsables tant le gouvernement fédéral d’Andrés Manuel López Obrador (AMLO) que le gouvernement de l’État du Chiapas de Rutilio Escandón Cadenas, en raison de leur complicité avec les attaques paramilitaires perpétrées non seulement contre des paysans mayas zapatistes mais aussi contre des compañeras et compañeros défenseur.ses de droits humains et contre des communautés du Chiapas.

Comme le relate la dénonciation du Réseau AJMAQ, signée par de nombreuses organisations sociales et des collectifs du monde entier, en ce mois de septembre, le paramilitarisme du Chiapas intensifie ses actions délinquantes.

« Cette escalade de la violence orchestrée depuis les hauts lieux de pouvoir du gouvernement a pour contexte la « Traversée pour la vie – Chapitre Europe » de l’EZLN, une initiative d’organisation qui cherche à étendre, de manière pacifique et créative, la graine de la résistance et de la rébellion pour l’humanité et la Terre Mère, c’est-à-dire pour la Vie. »

Rappelons que la première délégation zapatiste, l’Escadron 421, est partie du Mexique vers l’Europe en bateau le 2 mai. Le 14 septembre, c’est l’Extemporánea, délégation aérienne de l’EZLN, qui est arrivée sur les terres de Slumil K’ajxemk’op/Terre Rebelle (auparavant Europe) et qu’elle a été rejointe le 22 septembre par une délégation du Congrès national indigène (CNI) et du Front des peuples en défense de la terre et de l’eau-Morelos, Puebla, Tlaxcala (FPDTA-MPT) dans le but d’écouter et de dialoguer avec les luttes d’en bas, à gauche. Depuis le 1er janvier 2021, l’EZLN a rendu publique sa Déclaration pour la vie, signée par des centaines de collectifs de l’autre Europe.

« Nous sommes là et nous y resterons jusqu’à la présentation en vie des compañeros. Ce Voyage a déjà commencé et personne ne l’arrêtera », a dit au micro, en allemand et en espagnol, une compañera activiste devant le bâtiment de la diplomatie mexicaine.

Qui est le groupe paramilitaire que dénonce l’EZLN ?

Radio Zapatista, dans « La longue histoire de violence paramilitaire et d’impunité de l’ORCAO », rappelle que l’Organisation régionale des caféiculteurs d’Ocosingo, dénoncée de manière répétée par les Conseils de bon gouvernement comme étant une organisation paramilitaire, agresse les communautés zapatistes depuis plus de 20 ans avec une violence croissante et en totale impunité.

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Radio Zapatista

La longue histoire de violence paramilitaire et d’impunité de l’ORCAO

15 septembre 2021

Samedi dernier, le 11 septembre 2021, comme le dénonce le Réseau Ajmaq, deux membres du Conseil de bon gouvernement « Patria Nueva », du Caracol 10 (Ocosingo), ont été séquestrés par l’Organisation régionale des caféiculteurs d’Ocosingo (ORCAO). À ce jour, les autorités zapatistes, José Antonio Sánchez Juárez et Sebastián Núñez Pérez, sont portés disparus. Du Collectif Radio zapatiste, nous lançons un appel à la solidarité nationale et internationale pour exiger leur libération immédiate.

L’ORCAO, dénoncée de manière répétée par les Conseil de bon gouvernement comme étant une organisation paramilitaire, agresse les communautés zapatistes depuis plus de 20 ans avec une violence croissante et en totale impunité.

L’ORCAO a été fondée en 1988 par 12 communautés de la municipalité d’Ocosingo, au Chiapas, comme une organisation de lutte légitime qui revendiquait de meilleurs prix pour le café et une solution aux conditions rudimentaires de l’agriculture. En peu de temps, de nombreuses communautés supplémentaires l’ont rejointe. Pendant des années, l’ORCAO a entretenu des liens avec le zapatisme. Pourtant, ces derniers ont été rompus quand, à la fin des années 90, l’organisation, comme tant d’autres, a cédé à la tentation de négocier des aides gouvernementales et des postes publics en échanges de faveurs.

La rupture s’est agravée avec l’arrivée de Pablo Salazar au poste de gouverneur du Chiapas en 2000. L’ORCAO a alors abandonné la lutte et s’est alliée avec le gouvernement, rompant avec l’EZLN pour avoir accès à l’argent public.

À partir de ce moment, les agressions sont devenues de plus en plus fréquentes et violentes.

Nous faisons ici un résumé de ce qui a marqué la trajectoire de violence de cette organisation depuis cette époque.

En juin 2002, environ 70 membres de l’ORCAO ont attaqué avec des pierres, des gourdins, des fusils, des chaînes et des machettes des bases d’appui zapatistes à Nuevo Poblado Javier López, municipialité autonome de Francisco Gómez, avec la complicité et le soutien de la police.

En juin 2002, des membres de l’ORCAO de Sibacá ont détruit deux hectares de culture de la municipalité autonome Primero de Enero, en plus de démolir des clôtures à Pomalá, de menacer les habitants de López-Chamizal, d’expulser des zapatistes de Ucumiljá y Ja’ten’chib (Ocosingo) et de les forcer à quitter leurs maisons à coups de feu à San Pedro Buena Vista (Sitalá), les dépouillant ainsi de 30 hectares de terres et leur volant leurs maisons et leurs biens.

En janvier 2009, alors que l’EZLN célébrait le Festival de la digne rage à San Cristóbal de Las Casas, des membres de l’ORCAO ont attaqué et essayé de prendre à des bases d’appui zapatistes, un terrain de 500 hectares à Bosque Bonito, municipalité autonome Che Guevara. Peu après, 220 personnes de l’ORCAO, à bord de 19 camions et camionnettes, ont essayé de pénétrer de force dans le caracol de Morelia. A peu près aux mêmes dates, l’ORCAO a aussi bloqué aussi le passage à des zapatistes qui transportaient du bois pour la construction de nouveaux espaces pour l’école autonome de Primero de Enero.

En avril de la même année, pendant que la police de secteur et le groupe paramilitaire OPDDIC attaquaient et harcelaient les zapatistes autour des cascades d’Agua Azul, des membres de l’ORCAO menaçaient de mort les zapatistes, essayaient de brûler le magasin collectif du carrefour de Cuxuljá (acte effectué en août 2020) et incendiaient 60 hectares.

A la fin de cette année, les Conseils de bon gouvernement de La Garrucha et de Morelia ont dénoncé le fait que l’ORCAO avait organisé un groupe pour se rendre maître du marché paysan d’Ocosingo, en expulsant les zapatistes.

En juillet 2011, des membres de l’ORCAO ont envahi des terres récupérées par l’EZLN dans la localité d’El Paraíso, et ce, après diverses attaques antérieures, entre mars et juin 2011, au cours desquelles ils ont détruit 4500 plants de café, un demi-hectare de canne à sucre et un demi-hectare de maïs, en plus d’avoir volé du bétail, du fil de fer, et d’avoir coupé du bois. En juin de cette même année, des membres de la ORCAO ont séquestré et torturé deux zapatistes à Ocosingo.

En août 2011, des paramilitaires de l’ORCAO ont détruit une maison destinée aux observateurs dans la communauté de l’Ejido Patria Nueva, qui appartenait alors au caracol de Morelia. Ce même mois, 12 groupes armés de la ORCAO ont agressé des bases d’appui zapatistes avec des armes à feu, des pierres et des bâtons.

En mai 2012, la JBG de Morelia a dénoncé des confiscations de terres par l’ORCAO dans les municipalités autonomes du 17 Novembre et de Lucio Cabañas. En août de la même année, l’ORCAO a réalisé plusieurs attaques armées contre des bases d’appui zapatistes, selon la JBG de Morelia.

En juillet et en août 2014, des membres de l’ORCAO ont mené une série d’attaques et ont expulsé des bases d’appui zapatistes de la municipalité autonome de San Manuel, caracol de La Garrucha, juste avant que ne se réalise le partage entre peuples originels du pays au caracol de la Realidad, en août de cette année. (voir Action urgente du Frayba.)

Le 23 février 2020, des membres du Congrès national indigène (CNI) des communautés de San Antonio Bulujib y Guaquitepec, de la municipalité de Chilón, y compris deux bébés, ont été frappés et séquestrés par des membres de l’ORCAO et du groupe paramilitaire Los Chinchulines, ainsi que des membres du parti MORENA, en représailles pour avoir participé aux Journées en défense du territoire et de la Terre Mère ” Nous sommes tous et toutes Samir” (voir dénonciation du CNI).

Le 22 août 2020, des membres de l’ORCAO ont saccagé et incendié deux entrepôts de maïs et de café appartenant à des bases d’appui zapatistes, au carrefour de Cuxuljá, entre Oxchuc y Ocosingo, dans la municipalité autonome de Lucio Cabañas, ce qui a déchenché une forte condamnation nationale et internationale.

(Voir le rapport de la Caravane solidaire des communautés zapatistes de Moisés Gandhi et de Nuevo San Gregorio. Voir aussi ce reportage de Avispa Mídia et cet autre en Pie de Página).

Le 8 novembre de cette même année, l’ORCAO a séquestré et torturé le base d’appui zapatiste Félix López Hernández, libéré grâce à la pression nationale et internationale quelques jours plus tard. Dans la même dénonciation, la JBG de Patria Nueva affirme que l’ORCAO a reçu des aides du gouvernement pour construire une école, mais qu’elle les a utilisées pour acheter des armes de gros calibre, avec la probable complicité du gouvernement de la 4T.

En janvier 2021, le Centre de droits humains Fray Bartolomé de Las Casas rapportait de nouvelles agressions armées de l’ORCAO à l’encontre de la communauté Moisés Gandhi. En avril de cette même année, alors qu’ils se rendaient à une réunion à Palenque, deux membres de ce Centre de droits humains ont été séquestrés dans le village de San Felipe, habité en majorité par des membres de l’ORCAO, ce qui fait que tout indique que c’était un acte en représailles du travail de documentation du Centre de ce Centre.

Ce n’est pas un hasard que la séquestration des deux membres du Conseil de bon gouvernement du Caracol 10 Patria Nueva se fasse dans le contexte de la Traversée pour la Vie, juste au moment où la délégation aérienne zapatiste arrive à Vienne pour commencer une série de réunions avec des collectifs et des organisations de gauche sur le territoire européen. Face à la lutte pour la vie, la violence paramilitaire impunie est incitée par le gouvernement de la soi-disant Quatrième Transformation.

Nous nous joignons à l’exigeance de la libération immédiate de José Antonio Sánchez Juárez et de Sebastián Núñez Pérez, et de la fin des agressions et de l’impunité dont jouit l’Organisation régionale des caféiculteurs d’Ocosingo (ORCAO).

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Radio Zapatista

Acción global de apoyo al EZLN en la CDMX.

El pasado 19 de septiembre, el Comité Clandestino Revolucionario Indígena-Comandancia General del EZLN denunció el secuestro de 2 miembros de la Junta de Buen Gobierno Patria Nueva, por parte de miembros de la ORCAO, una organización paramilitar al servicio del Estado. Ésta fue la más reciente agresión, sin embargo, no ha sido la única, pues desde hace más de 20 años, la ORCAO ha perpetrado distintos ataques en contra de las comunidades zapatistas. Ante la complicidad y omisión del gobierno estatal y federal, el EZLN hizo un llamado a la Sexta nacional e internacional a manifestarse en las distintas latidudes para exigir, una vez más, ¡alto a la guerra en Chiapas!

El llamado del EZLN a la movilización tuvo respuesta en más de 40 ciudades alrededor del mundo. En la Ciudad de México, diversos colectivos, organizaciones, redes de resistencia y rebeldía, adherentes a la Sexta Declaración y padres y madres de Ayotzinapa, marcharon sobre Av. Reforma y realizaron un mitin en las oficinas de la Secretaria de Gobernación (SEGOB).

Registro fotográfico:

 

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Medios Libres

Movilizaciones alrededor del mundo en defensa de las comunidades zapatistas

El día de ayer, 24 de septiembre de 2021, tuvo lugar una acción global de apoyo al EZLN, ante la escalada de violencia paramilitar contra las comunidades zapatistas, así como la violencia generalizada en el estado suroriental mexicano de Chiapas, provocada por el narcoparamilitarismo de la mano de los tres niveles de gobierno.

Las movilizaciones responden al llamado del EZLN en su comunicado CHIAPAS AL BORDE DE LA GUERRA CIVIL, tras el secuestro de las autoridades civiles zapatistas Sebastián Núñez Pérez y José Antonio Sánchez Juárez, miembros de la Junta de Buen Gobierno del Caracol 10, Patria Nueva, quienes estuvieron privados de la libertad durante 8 días por la organización paramilitar ORCAO, que desde hace 20 años, y en particular en los dos últimos años, ha agredido y violentado a las comunidades zapatistas, con la connivencia de los gobiernos estatales y federales.

Compartimos aquí imágenes de las movilizaciones realizadas en casi un centenar de países alrededor del mundo, proporcionadas por diversos medios libres, organizaciones y colectivos de las distintas geografías, así como los carteles de dichas movilizaciones.

Fotos:

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Guilhotina Info y Medios Libres

EZLN, CNI y FPDTA se unen a la protesta de la huelga climática en Viena, Austria

Viena, 24 de Septiembre. Veinte mil personas tomaron hoy las calles de la capital austríaca para exigir un cambio urgente ante los cambios climáticos. En el medio de la multitud, caminó media centena de zapatistas y otros pueblos originarios de México, presentes a través de las delegaciones del Congreso Nacional Indígena y de la Frente de Pueblos en Defensa de la Tierra y el Agua.

La manifestación salió sobre las 13h de Praterstern y recorrió las anchas avenidas de Viena en un trayecto de 4km lleno de consignas en inglés y alemán exigiendo justicia climática, acciones urgentes para combatir el calentamiento global, un cambio de sistema y en apoyo a la resistencia en Lobau, en las afueras de la ciudad, en contra la construcción de una autopista en su más importante reserva natural. Terminó en el parlamento austriaco, donde los últimos manifestantes llegaron ya dos horas y media después del inicio de la marcha.

Después de las intervenciones de la organización y la actuación de un grupo musical, subieron al escenario dos compañeras que hicieron resonar el mensaje de los pueblos indígenas de México a millares de personas, frente al majestoso balcón desde donde Hitler discursó en 1938, consumando la anexión de este territorio a la Alemania Nazi y aplaudido por centenas de millares de personas.

Ahora el mensaje fue bien diferente. Primero habló Libertad, una compañera zapatista, que contó la historia de una mujer.

«No importa el color de la piel, porque tiene todos los colores. No importa su idioma, porque escucha todas las lenguas. No importa su raza y su cultura, porque en ella habitan todos los modos. No importa su tamaño porque es grande y, sin embargo, cabe en una mano. Todos los días y a todas horas, esa mujer es violentada, golpeada, herida, violada, burlada, despreciada. Un macho ejerce sobre ella su poder, todos los días y a todas horas. Ella viene a nosotras, nosotros, nosotroas, nos muestra sus heridas, sus dolores, sus penas, y solo le damos palabras de consuelo, de lástima, o la ignoramos. Talvez, como limosna, le damos algo para que cure sus heridas, pero el macho sigue su violencia.

Nosotras y ustedes sabemos en qué termina eso. Ella será asesinada y con su muerte, morirá todo. Podemos seguir dándole solo palabras de aliento y medicina para sus males. O podemos decirle la verdad: la única medicina que puede curarla y sanarla por completo es que enfrente y destruya a quien la violenta. Y podemos también, en consecuencia, unirnos a ella y pelear a su lado.

A esa mujer, nosotras, pueblos zapatistas, la llamamos “Madre Tierra”. Al macho que la oprime y la humilla, pónganle el nombre, el rostro y la figura que ustedes quieran. Nosotros, los pueblos zapatistas, llamamos a ese macho asesino con un nombre: capitalismo.

Y hemos llegado a esta geografía para preguntarles: ¿Vamos a seguir pensando que con pomadas y calmantes se solucionan los golpes de hoy, aunque sabemos que mañana será mas grande y profunda la herida? ¿O vamos a pelear juntos con ella?

Nosotros, las comunidades zapatistas, hemos decidimos luchar junto a ella, por ella y para ella.”

Libertad termina la intervención entre aplausos y gritos de “Ah, Anti, Anticapitalistas”. Es entonces la vez de Isabel, una mujer otomí del Congreso Nacional Indígena, que toma la palabra primero en otomí y luego en castellano:

“Hoy estamos viendo que los que vivimos en la ciudad no tenemos derecho a ella y los que estamos en nuestros pueblos nos despojan. Tenemos ahí muchas empresas que nos vienen engañando que es progreso. Tenemos a la termoeléctrica, al tren maya, parques eólicos, los padres de Ayotzinapa, y agroquímicos que aquí en países desarrollados ya no los venden y los llevan a nuestros pueblos para matarnos a todas y a todos.

Hoy estamos aquí todos los pueblos, del otro lado del mundo, para caminar juntas y juntos. Por eso nosotros, como Consejo Indígena del Gobierno, estamos caminando junto con nuestras hermanas y hermanos zapatistas. Esta es una Gira por la Vida porque, si se acaba la Madre Tierra, si la matamos entre todas y entre todos, vamos a acabar junto con ella, vamos a morir junto con ella. Y desde aquí les decimos, al capitalismo y al patriarcado, que lo único que queremos es nuestra autonomía, nuestros pueblos, nuestras aguas libres de contaminación (…) No queremos más capitalismo, no queremos más empresas. ¡Y también les decimos que no olvidamos, no claudicamos y hasta la victoria… Zapata vive!”

Y la multitud contesta: “¡La lucha sigue!”

Contrario al discurso de Hitler, talvez estos dos discursos no sean noticiados por los grandes medios de comunicación, talvez no vayan a entrar en los libros de historia, pero cumplen el papel de sembrar, a través de la escucha y la palabra, esa resistencia y esa rebeldía que es el principal objetivo de este Viaje por la Vida.

Estas dos mujeres indígenas, con su palabra, tocaron a millares de personas, la mayoría de ellas jóvenes y niña/os. Muchas de ellas conscientes de los problemas del mundo, criticas del sistema capitalista y deseosas de un cambio que saben que es urgente y necesario pero que, aun en estas tierras europeas, no sabemos cómo construir. En el corazón de la bestia, estas dos mujeres indígenas sembraron en la nueva generación la esperanza y la certidumbre de que la única manera de evitar el colapso colectivo hacia donde camina la humanidad y el planeta es organizarnos y construir esas solidaridades entre pueblos que no miran fronteras ni distancias.

Poco después del final de las intervenciones, cuando empezaba otra actuación musical, las compañeras zapatistas, el CNI y el FPDTA, junto a otras personas y colectivos solidarios, caminaron hacia la Embajada de México. Como parte de una acción convocada por el EZLN en su ultimo comunicado “Chiapas al borde de la guerra civil”, y que tuvo lugar hoy en más de media centena de ciudades en todo el mundo, exigieron que paren de una vez por todas los ataques a las comunidades zapatistas en Chiapas, que han sido objeto de reiteradas agresiones y provocaciones por parte de grupos paramilitares con la connivencia, si no la colaboración directa, de los gobiernos federales y de Chiapas.

Fotos:

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Teia dos Povos do Ceará | FOB

Organizaciones brasileñas en solidaridad con lxs zapatistas

Este 24 de septiembre, día internacional de protestas contra la violencia narcoparamilitar y contrainsurgente en el estado de Chiapas, organizaciones de lucha brasileñas se unen a la exigencia de que el Estado mexicano detenga las agresiones contras los pueblos zapatistas y la violencia en general en el estado.

Teia dos Povos (Tejido de los Pueblos) de Ceará

https://www.instagram.com/p/CUNp_4JDKql/?utm_source=ig_web_button_share_sheet

Nosotrxs, como Teia dos Povos (Tejido de los Pueblos) de Ceará, expresamos nuestra solidaridad con el Ejército Zapatista de Liberación Nacional (EZLN), frente al avance de la violencia perpetrado por el gobierno mexicano.

El pasado 11 de septiembre, el gobierno mexicano fue responsable por el sequestro durante ocho días de las autoridades civiles zapatistas Sebastién Núñez Pérez y José Antonio Sánchez, que sólo fueron liberados después de la fuerte presión de movimientos sociales zapatistas y mexicanos. Además de ese acto criminal, también destacamos la reciente represión policial contra estudiantes de la Escuela Normal Rural de Mactumactzá y las alianzas del gobernador chiapaneco Rutilio Escandón con grupos paramilitares vinculados a la agroindustria local, que se oponen no sólo a los zapatistas, sino a cualquier comunidad autónoma que se posicione contra los intereses del capital en el país.

En su comunicado oficial, el EZLN pide que se realicen manifestaciones de solidaridad frente a embajadas y consulados de México en el mundo este viernes 24 de septiembre. La reivindicación es que todas las instancias de gobierno de México detengan “las provocaciones y abandonden el culto de muerte que profesan”. Nosotrxs, como Teia dos Povos de Ceará, apoyamos las acciones del EZLN, pues la lucha de liberacion pasa por el corazón de todos los pueblos y nuestro enemigo es común.

Ilustración: @bvrity

https://www.instagram.com/p/CUOM-WbD8Nn/?utm_source=ig_web_copy_link

 


Federación de las Organizaciones Sindicalistas Revolucionarias de Brasil (FOB)

Basta de violencia del Estado mexicano contra las comunidades zapatistas

En el estado de Chiapas, México, comunidades autónomas zapatistas están teniendo a sus líderes secuestrados, sus comercios incendiados, además de otros atentados. Son indígenas, campesinos pobres que se rehúsan a sujetarse a un Estado que los maltrata, por eso son perseguidos.

Ésta es una campaña internacional contra esa injusticia.

Tómale una foto a este cartel y márcanos en Instragram @lutafobce

Federación de las Organizaciones Sindicalistas Revolucionarias de Brasil (FOB)

 

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Colectivos, organizaciones e individuos

Individuos y organizaciones alrededor del mundo manifiestan solidaridad con Chiapas

POR LA VIDA

A LOS GOBIERNOS DE MÉXICO
A LOS PUEBLOS DE MÉXICO Y DEL MUNDO
A TODAS LAS PERSONAS DISPUESTAS A VIVIR, ES DECIR, A LUCHAR

Las recientes agresiones a autoridades zapatistas son la culminación de una escalada de ataques y provocaciones contra comunidades – zapatistas y no zapatistas – de Chiapas por manos paramilitares cuyo carácter todo mundo conoce: los malos gobiernos buscan la rendición de quienes resisten el despojo que promueven, o peor aún, quieren provocar una trágica confrontación violenta que sería pretexto para una gran represión, a fin de remover obstáculos de su camino destructor, que arrasa por igual la Madre Tierra y el tejido social.

¡No lo permitiremos!

Deben saber esos malos gobiernos, igual que sus personeros o lacayos, que no sólo enfrentan la bien organizada fuerza de los pueblos zapatistas, claramente decididxs a ejercer su legítimo derecho a la autodefensa. Han puesto a prueba todos los medios pacíficos de acuerdo y conciliación y sólo han encontrado indiferencia e irresponsabilidad. Se agota ya su paciencia. Junto a ellos, junto a las comunidades y los pueblos zapatistas, junto a los cientos de comunidades agredidas por el actual régimen, estamos decididxs a frenar este impulso criminal que no parece tener otra salida que la violencia.

Demostraremos este día 24 que estamos decididxs a reaccionar. En silencio o a gritos, en calles y plazas, ante las embajadas o los edificios públicos, en espacios de trabajo, en donde quiera que estemos y por todos los medios a nuestro alcance, mostraremos nuestra resistencia solidaria a los atropellos absolutamente ilegales que se realizan con la abierta complicidad de quienes tienen la obligación legal y política de impedirlos.

No nos engaña la máscara paramilitar. Es el Estado. No aceptaremos su culto a la muerte. Saldremos este viernes 24 a defender la vida.

Si deseas adherirte a este llamado, envía un correo con tu nombre y los datos que desees compartir a contactounitierra@gmail.com

Firman:

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Mujeres de Medios Libres

¡Alto a la guerra en Chiapas!

(En Français ici.)

“DEJEN YA DE JUGAR CON LA VIDA, LIBERTAD Y BIENES DE LOS CHIAPANECOS.”
Fragmento del Comunicado del CCRI-CG del EZLN. 19 de septiembre de 2021.


Autodefensas del Pueblo El Machete

22 de septiembre. Viena. La situación de violencia en Chiapas continua y el EZLN alerta hoy sobre un estado “al borde de la guerra civil”.  Para entender lo que está pasando en Chiapas, hay que mirar desde varios ángulos la raíz y la sistematización de las violencias. Este texto, no exhaustivo, trata de dar una mirada general a lo que está sucediendo en el estado del sureste mexicano, puntualizando unos temas y conflictos.

El viernes pasado, 17 de septiembre de 2021, en Viena, Austria, alrededor de 20 mujeres y 30 hombres zapatistas de la delegación aérea, “La Extemporánea”, recién llegada a la ciudad, reforzaron el contingente que se concentró frente a la embajada de México.

Este acto de protesta inauguró una gran campaña para denunciar el paramilitarismo y la violencia en Chiapas y exigir la aparición con vida de José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez, zapatistas integrantes de la Junta de Buen Gobierno (JBG) “Nuevo Amanecer en Resistencia y Rebeldía por la Vida y la Humanidad” del Caracol 10 “Floreciendo la Semilla Rebelde” situado en Patria Nueva, cerca de Ocosingo, Chiapas.

Los dos compañeros fueron secuestrados el 11 de septiembre por miembros de la Organización Regional de Cafeticultores de Ocosingo (ORCAO) –la cual tiene una larga historia de violencia paramilitar e impunidad en la región– mientras la delegación zapatista aerotransportada iniciaba su viaje. Según el comunicado del Comité Clandestino Revolucionario Indígena-Comandancia General (CCRI-CG) del EZLN, fueron liberados el 19 de septiembre, gracias a la intervención de los párrocos de San Cristóbal de Las Casas y de Oxchuc, pertenecientes a la Diócesis de San Cristóbal.

Frente al edificio de la diplomacia mexicana en Viena, la solidaridad internacional se manifestó con decenas de activistas de toda Europa que denunciaron por micrófono, mantas y pancartas al gobierno de México por su respuesta ante la reactivación de las violencias contrainsurgentes. Las tomas de palabra en español, alemán, griego, francés, portugués y gallego, así como el reciente comunicado firmado por numerosos organizaciones, colectivos e individuos de Europa responsabilizan tanto al gobierno federal de Andrés Manuel López Obrador (AMLO) como al gobierno estatal de Rutilio Escandón Cadenas, debido a su complicidad con los ataques paramilitares perpetrados no solamente contra campesinos mayas zapatistas, sino también contra compañeras y compañeros defensores de derechos humanos y comunidades de Chiapas.

De acuerdo con la denuncia de la Red AJMAQ, firmada por organizaciones sociales y colectivos del mundo,  este mes de septiembre el paramilitarismo de Chiapas se recrudece en acciones delincuenciales.

 “Esta escala de violencia orquestada desde los altos poderes del gobierno federal se enmarca en la iniciativa del EZLN ‘Travesía por la Vida Capitulo Europa’. Iniciativa organizativa que busca expandir, de forma pacífica y creativa, la semilla de la resistencia-rebeldía por la humanidad y la Madre Tierra, es decir; por la Vida.”

Recordamos que la primera delegación zapatista, el Escuadron 421, salió de México hacia Europa en barco el 2 de mayo. El 14 de septiembre, es la Extemporánea, delegación aérea del EZLN, que llegó a las tierras de Slumil K’ajxemk’op/Tierra Insumisa (antes Europa) y que fue alcanzada el 22 de septiembre por una delegación del Congreso Nacional Indígena (CNI) y del Frente de Pueblos en Defensa de la Tierra y el Agua-Morelos, Puebla, Tlaxcala (FPDTA-MPT) con el propósito de escuchar y dialogar con las luchas abajo y a la izquierda. Desde el 1 de enero 2021, el EZLN dió a conocer su Declaración por la Vida, firmada por centenas de colectivos de la otra Europa.

“Aquí estamos, y seguiremos aquí, hasta la presentación con vida de los compañeros. Este viaje ya empezó y nadie lo va a parar”, dijo en alemán y en español una compañera activista frente al edificio de la diplomacia mexicana.

¿Quién es el  grupo paramilitar que denuncia el EZLN ?

Radio Zapatista, en ¨La larga historia de violencia paramilitar e impunidad de la ORCAO¨, recuerda que la Organización Regional de Cafeticultores de Ocosingo, denunciada repetidamente por las Juntas de Buen Gobierno como organización paramilitar, ha venido agrediendo a las comunidades zapatistas durante más de 20 años con creciente violencia y completa impunidad.

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Radio Zapatista

Zapatistas en Austria se unen a protestas ante la embajada mexicana de Viena

Viena, 17 de septiembre 2021.

Alrededor de 20 mujeres zapatistas y 30 hombres vinieron a reforzar el contingente internacionalista que se concentró frente a la embajada de México entre las 10 y las 12 horas en el lujoso centro histórico de la ex capital del imperio de los Habsburgo. Este acto de protesta inauguró una gran campaña internacional para denunciar el paramilitarismo y exigir la aparición con vida de José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez, bases de apoyo zapatistas, integrantes de la Junta de Buen Gobierno “Nuevo Amanecer en Resistencia y Rebeldía por la Vida y la Humanidad” del Caracol 10 “Floreciendo la Semilla Rebelde” situado en Patria Nueva, cerca de Ocosingo, Chiapas. Los dos compañeros se encuentran secuestrados desde el 11 de septiembre por miembros de la organización oficialista conocida como ORCAO, la cual tiene una larga historia de violencia paramilitar e impunidad (leer artículo y llamado a acciones del Colectivo Radio Zapatista).

Frente al edificio monumental de la diplomacia mexicana, decenas de activistas de toda Europa denunciaron por micrófono, mantas y pancartas la implicación del gobierno de México en la reactivación de las violencias antizapatistas. Las tomas de palabra en español, alemán, griego, francés, portugués y gallego, así como el reciente comunicado de las organizaciones anfitrionas del EZLN y del Congreso Nacional Indígena durante el próximo otoño responsabilizan tanto al gobierno federal de López Obrador como al gobierno estatal de Escandón, debido a su complicidad en los ataques paramilitares perpetrados no solamente contra campesinos mayas zapatistas, sino también contra compañeros defensores de derechos humanos, como ocurrió en abril pasado.

De acuerdo con la denuncia de la Red AJMAQ, firmada por organizaciones sociales y colectivos de medios libres,  este mes de septiembre el paramilitarismo vuelve a insistir con sus acciones delincuenciales. “Esta escala de violencia orquestada desde los altos poderes del gobierno federal se enmarca en la iniciativa del EZLN ‘Travesía por la Vida Capitulo Europa’. Iniciativa organizativa que busca expandir, de forma pacífica y creativa, la semilla de la resistencia-rebeldía por la humanidad y la Madre Tierra, es decir; por la Vida.”

“Aquí estamos y seguiremos aquí hasta la presentación con vida de los compañeros. Este viaje ya empezó y nadie lo va a parar”, dijo en alemán y en español una compañera activista por el micrófono. Estas palabras sin duda fueron escuchadas por el personal diplomático mexicano presente al interior del edificio, después de haber disfrutado ayer un descanso laboral por motivo del Día de la Independencia. La imagen de una nación mexicana supuestamente progresista se ve aún más afectada por las muchas denuncias y demandas de justicia que se multiplican en muchas geografías. ¿Acaso los zapatistas asustan más al mal gobierno cuando caminan fuera de México?

Cabe destacar que la polizei austriaca estuvo resguardando la entrada de la embajada mexicana y cuidó que los activistas no taparan la puerta del banco situado a un costado de las filas de mujeres y hombres zapatistas que asistieron en silencio, sin parar de filmar, fotografiar, ni de aplaudir y levantar el puño: “¡Vivos se los llevaron, vivos los queremos!”. Antes de marcharse rumbo al metro de StefansPlatz, al pie de la catedral vienesa, alrededor de edificios históricos y tiendas de lujo, las y los activistas entonaron el Himno zapatista y El pueblo unido, mientras el Subcomandante Moisés, vestido de negro, al cerrar la fila zapatista, se volteó hacia el edificio diplomático y, a manera de saludo, levantó dos veces su dedo más largo, el cual fue captado por medios libres, cuya imagen se publica aquí con su consentimiento.

 

 

Fotos: Compas Arriba y Colectivo de Acción Solidaria

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