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Mujeres de Medios Libres

Stop à la guerre au Chiapas !

(En español aquí.)

« ARRÊTEZ DE JOUER AVEC LA VIE, LA LIBERTÉ ET LES BIENS DES CHIAPANÈQUES. »
Extrait du communiqué du CCRI-CG de l’EZLN, le 19 septembre 2021.


Autoféfenses du peuple El Machete. Photo: José Santiz

22 septembre. Vienne. La situation de violence au Chiapas se poursuit et l’EZLN lance l’alerte aujourd’hui sur un état « au bord de la guerre civile ». Pour comprendre ce qu’il se passe, il faut observer sous différents angles l’origine et la systématisation des violences. Ce texte, non exhaustif, tente de donner une vision d’ensemble aux processus en cours dans l’État du Sud-est mexicain, en mettant en évidence quelques thèmes et conflits.

Vendredi 17 septembre 2021, à Vienne, en Autriche, environ 20 femmes et 30 hommes zapatistes de la délégation aérienne, « La Extemporánea », récemment arrivée dans cette ville, sont venus renforcer le contingent rassemblé devant l’ambassade du Mexique.


Concentration face â l’ambassade du Mexique, à Vienne, 17 septembre.

Cet acte de protestation a inauguré une grande campagne pour dénoncer le paramilitarisme et la violence au Chiapas et exiger l’apparition en vie de José Antonio Sánchez Juárez et Sebastián Núñez Pérez, zapatistes, membres du Conseil de bon gouvernement (JBG) « Nuevo Amanecer en Resistencia y Rebeldía por la Vida y la Humanidad » [« Aube nouvelle en résistance et en rébellion pour la vie et l’humanité », ndt], du Caracol 10, « Floreciendo la Semilla Rebelde » [« Quand fleurit la graine rebelle »], situé près de Patria Nueva, non loin d’Ocosingo, au Chiapas.

Les deux compañeros avaient été séquestrés le 11 septembre par des membres de l’Organisation régionale des caféiculteurs d’Ocosingo (ORCAO) – laquelle a une longue histoire de violence paramilitaire et d’impunité dans la région – alors que la délégation zapatiste aéroportée commençait son voyage. Selon le communiqué du Comité clandestin révolutionnaire indigène-Commandement général (CCRI-CG) de l’EZLN, ils ont été libérés le 19 septembre, grâce à l’intervention des prêtres de San Cristóbal de Las Casas et d’Oxchuc, appartenant au Diocèse de San Cristóbal.

Face au bâtiment de la diplomatie mexicaine à Vienne, la solidarité internationale s’est manifestée par la présence de dizaines d’activistes de toute l’Europe qui ont dénoncé grâce à leurs microphones, banderoles et pancartes, l’implication du gouvernement du Mexique dans la réactivation des violences contre-insurrectionnelles. Les prises de paroles en espagnol, allemand, grec, français, portugais et galicien, ainsi que le récent communiqué signé par de nombreuses organisations, collectifs et individus d’Europe tiennent pour responsables tant le gouvernement fédéral d’Andrés Manuel López Obrador (AMLO) que le gouvernement de l’État du Chiapas de Rutilio Escandón Cadenas, en raison de leur complicité avec les attaques paramilitaires perpétrées non seulement contre des paysans mayas zapatistes mais aussi contre des compañeras et compañeros défenseur.ses de droits humains et contre des communautés du Chiapas.

Comme le relate la dénonciation du Réseau AJMAQ, signée par de nombreuses organisations sociales et des collectifs du monde entier, en ce mois de septembre, le paramilitarisme du Chiapas intensifie ses actions délinquantes.

« Cette escalade de la violence orchestrée depuis les hauts lieux de pouvoir du gouvernement a pour contexte la « Traversée pour la vie – Chapitre Europe » de l’EZLN, une initiative d’organisation qui cherche à étendre, de manière pacifique et créative, la graine de la résistance et de la rébellion pour l’humanité et la Terre Mère, c’est-à-dire pour la Vie. »

Rappelons que la première délégation zapatiste, l’Escadron 421, est partie du Mexique vers l’Europe en bateau le 2 mai. Le 14 septembre, c’est l’Extemporánea, délégation aérienne de l’EZLN, qui est arrivée sur les terres de Slumil K’ajxemk’op/Terre Rebelle (auparavant Europe) et qu’elle a été rejointe le 22 septembre par une délégation du Congrès national indigène (CNI) et du Front des peuples en défense de la terre et de l’eau-Morelos, Puebla, Tlaxcala (FPDTA-MPT) dans le but d’écouter et de dialoguer avec les luttes d’en bas, à gauche. Depuis le 1er janvier 2021, l’EZLN a rendu publique sa Déclaration pour la vie, signée par des centaines de collectifs de l’autre Europe.

« Nous sommes là et nous y resterons jusqu’à la présentation en vie des compañeros. Ce Voyage a déjà commencé et personne ne l’arrêtera », a dit au micro, en allemand et en espagnol, une compañera activiste devant le bâtiment de la diplomatie mexicaine.

Qui est le groupe paramilitaire que dénonce l’EZLN ?

Radio Zapatista, dans « La longue histoire de violence paramilitaire et d’impunité de l’ORCAO », rappelle que l’Organisation régionale des caféiculteurs d’Ocosingo, dénoncée de manière répétée par les Conseils de bon gouvernement comme étant une organisation paramilitaire, agresse les communautés zapatistes depuis plus de 20 ans avec une violence croissante et en totale impunité.

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Radio Zapatista

La longue histoire de violence paramilitaire et d’impunité de l’ORCAO

15 septembre 2021

Samedi dernier, le 11 septembre 2021, comme le dénonce le Réseau Ajmaq, deux membres du Conseil de bon gouvernement « Patria Nueva », du Caracol 10 (Ocosingo), ont été séquestrés par l’Organisation régionale des caféiculteurs d’Ocosingo (ORCAO). À ce jour, les autorités zapatistes, José Antonio Sánchez Juárez et Sebastián Núñez Pérez, sont portés disparus. Du Collectif Radio zapatiste, nous lançons un appel à la solidarité nationale et internationale pour exiger leur libération immédiate.

L’ORCAO, dénoncée de manière répétée par les Conseil de bon gouvernement comme étant une organisation paramilitaire, agresse les communautés zapatistes depuis plus de 20 ans avec une violence croissante et en totale impunité.

L’ORCAO a été fondée en 1988 par 12 communautés de la municipalité d’Ocosingo, au Chiapas, comme une organisation de lutte légitime qui revendiquait de meilleurs prix pour le café et une solution aux conditions rudimentaires de l’agriculture. En peu de temps, de nombreuses communautés supplémentaires l’ont rejointe. Pendant des années, l’ORCAO a entretenu des liens avec le zapatisme. Pourtant, ces derniers ont été rompus quand, à la fin des années 90, l’organisation, comme tant d’autres, a cédé à la tentation de négocier des aides gouvernementales et des postes publics en échanges de faveurs.

La rupture s’est agravée avec l’arrivée de Pablo Salazar au poste de gouverneur du Chiapas en 2000. L’ORCAO a alors abandonné la lutte et s’est alliée avec le gouvernement, rompant avec l’EZLN pour avoir accès à l’argent public.

À partir de ce moment, les agressions sont devenues de plus en plus fréquentes et violentes.

Nous faisons ici un résumé de ce qui a marqué la trajectoire de violence de cette organisation depuis cette époque.

En juin 2002, environ 70 membres de l’ORCAO ont attaqué avec des pierres, des gourdins, des fusils, des chaînes et des machettes des bases d’appui zapatistes à Nuevo Poblado Javier López, municipialité autonome de Francisco Gómez, avec la complicité et le soutien de la police.

En juin 2002, des membres de l’ORCAO de Sibacá ont détruit deux hectares de culture de la municipalité autonome Primero de Enero, en plus de démolir des clôtures à Pomalá, de menacer les habitants de López-Chamizal, d’expulser des zapatistes de Ucumiljá y Ja’ten’chib (Ocosingo) et de les forcer à quitter leurs maisons à coups de feu à San Pedro Buena Vista (Sitalá), les dépouillant ainsi de 30 hectares de terres et leur volant leurs maisons et leurs biens.

En janvier 2009, alors que l’EZLN célébrait le Festival de la digne rage à San Cristóbal de Las Casas, des membres de l’ORCAO ont attaqué et essayé de prendre à des bases d’appui zapatistes, un terrain de 500 hectares à Bosque Bonito, municipalité autonome Che Guevara. Peu après, 220 personnes de l’ORCAO, à bord de 19 camions et camionnettes, ont essayé de pénétrer de force dans le caracol de Morelia. A peu près aux mêmes dates, l’ORCAO a aussi bloqué aussi le passage à des zapatistes qui transportaient du bois pour la construction de nouveaux espaces pour l’école autonome de Primero de Enero.

En avril de la même année, pendant que la police de secteur et le groupe paramilitaire OPDDIC attaquaient et harcelaient les zapatistes autour des cascades d’Agua Azul, des membres de l’ORCAO menaçaient de mort les zapatistes, essayaient de brûler le magasin collectif du carrefour de Cuxuljá (acte effectué en août 2020) et incendiaient 60 hectares.

A la fin de cette année, les Conseils de bon gouvernement de La Garrucha et de Morelia ont dénoncé le fait que l’ORCAO avait organisé un groupe pour se rendre maître du marché paysan d’Ocosingo, en expulsant les zapatistes.

En juillet 2011, des membres de l’ORCAO ont envahi des terres récupérées par l’EZLN dans la localité d’El Paraíso, et ce, après diverses attaques antérieures, entre mars et juin 2011, au cours desquelles ils ont détruit 4500 plants de café, un demi-hectare de canne à sucre et un demi-hectare de maïs, en plus d’avoir volé du bétail, du fil de fer, et d’avoir coupé du bois. En juin de cette même année, des membres de la ORCAO ont séquestré et torturé deux zapatistes à Ocosingo.

En août 2011, des paramilitaires de l’ORCAO ont détruit une maison destinée aux observateurs dans la communauté de l’Ejido Patria Nueva, qui appartenait alors au caracol de Morelia. Ce même mois, 12 groupes armés de la ORCAO ont agressé des bases d’appui zapatistes avec des armes à feu, des pierres et des bâtons.

En mai 2012, la JBG de Morelia a dénoncé des confiscations de terres par l’ORCAO dans les municipalités autonomes du 17 Novembre et de Lucio Cabañas. En août de la même année, l’ORCAO a réalisé plusieurs attaques armées contre des bases d’appui zapatistes, selon la JBG de Morelia.

En juillet et en août 2014, des membres de l’ORCAO ont mené une série d’attaques et ont expulsé des bases d’appui zapatistes de la municipalité autonome de San Manuel, caracol de La Garrucha, juste avant que ne se réalise le partage entre peuples originels du pays au caracol de la Realidad, en août de cette année. (voir Action urgente du Frayba.)

Le 23 février 2020, des membres du Congrès national indigène (CNI) des communautés de San Antonio Bulujib y Guaquitepec, de la municipalité de Chilón, y compris deux bébés, ont été frappés et séquestrés par des membres de l’ORCAO et du groupe paramilitaire Los Chinchulines, ainsi que des membres du parti MORENA, en représailles pour avoir participé aux Journées en défense du territoire et de la Terre Mère ” Nous sommes tous et toutes Samir” (voir dénonciation du CNI).

Le 22 août 2020, des membres de l’ORCAO ont saccagé et incendié deux entrepôts de maïs et de café appartenant à des bases d’appui zapatistes, au carrefour de Cuxuljá, entre Oxchuc y Ocosingo, dans la municipalité autonome de Lucio Cabañas, ce qui a déchenché une forte condamnation nationale et internationale.

(Voir le rapport de la Caravane solidaire des communautés zapatistes de Moisés Gandhi et de Nuevo San Gregorio. Voir aussi ce reportage de Avispa Mídia et cet autre en Pie de Página).

Le 8 novembre de cette même année, l’ORCAO a séquestré et torturé le base d’appui zapatiste Félix López Hernández, libéré grâce à la pression nationale et internationale quelques jours plus tard. Dans la même dénonciation, la JBG de Patria Nueva affirme que l’ORCAO a reçu des aides du gouvernement pour construire une école, mais qu’elle les a utilisées pour acheter des armes de gros calibre, avec la probable complicité du gouvernement de la 4T.

En janvier 2021, le Centre de droits humains Fray Bartolomé de Las Casas rapportait de nouvelles agressions armées de l’ORCAO à l’encontre de la communauté Moisés Gandhi. En avril de cette même année, alors qu’ils se rendaient à une réunion à Palenque, deux membres de ce Centre de droits humains ont été séquestrés dans le village de San Felipe, habité en majorité par des membres de l’ORCAO, ce qui fait que tout indique que c’était un acte en représailles du travail de documentation du Centre de ce Centre.

Ce n’est pas un hasard que la séquestration des deux membres du Conseil de bon gouvernement du Caracol 10 Patria Nueva se fasse dans le contexte de la Traversée pour la Vie, juste au moment où la délégation aérienne zapatiste arrive à Vienne pour commencer une série de réunions avec des collectifs et des organisations de gauche sur le territoire européen. Face à la lutte pour la vie, la violence paramilitaire impunie est incitée par le gouvernement de la soi-disant Quatrième Transformation.

Nous nous joignons à l’exigeance de la libération immédiate de José Antonio Sánchez Juárez et de Sebastián Núñez Pérez, et de la fin des agressions et de l’impunité dont jouit l’Organisation régionale des caféiculteurs d’Ocosingo (ORCAO).

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Asamblea de los Pueblos Indígenas del Istmo en Defensa de la Tierra y el Territorio

TRIBUNAL COLEGIADO DE OAXACA, DEL DECIMO TERCER CIRCUITO, OTORGA SUSPENSIÓN DE PLANO DEL PARQUE EOLICO GUNAA SICARÚ A LA COMUNIDAD AGRARIA INDÍGENA DE JUCHITÁN DE ZARAGOZA, OAXACA

20 DE SEPTIEMBRE DE 2021

El pasado lunes 6 de septiembre de 2021, el Primer Tribunal Colegiado en Materias Civil y Administrartiva del Décimotercer Circuito, con sede en Oaxaca, otorgó a la Comunidad Agraria de Juchitán de Zaragoza, Oaxaca y sus anexos: Santa María Xadani, Unión Hidalgo, Chicapa de Castro, Espinal y La Ventosa, la suspensión de plano para que no se le prive de sus tierras comunales dentro del amparo indirecto numero 302/2020 interpuesto por comuneros de Juchitán. Dicho amparo fue interpuesto contra el proyecto eólico Gunaa Sicarú, de la empresa Energies Nouvelles Group Energía de Francia (EDF), una de las más importantes a nivel mundial, ante el Juez Sexto de Distrito con sede en Salina Cruz.

El Colegiado por unanimidad, declara fundado el recurso de queja interpuesto, y con fundamento en el artículo 126 de la Ley de Amparo se concede la suspensión de plano a:

“la comunidad agraria de Juchitán de Zaragoza, Oaxaca para que las autoridades responsables se abstengan de ejecutar actos que tengan por objeto privarla total o parcialmente, en forma temporal o definitiva, de la propiedad, posesión o disfrutar de las tierras de uso común con motivo de los trabajos relativos a la construcción de un campo eólico denominado Gunaa Sicarú”;

Y reconoce el interés legítimo de los comuneros quejosos para acudir en defensa de los derechos colectivos y del total de la superficie de los terrenos de la comunidad agraria de Juchitán, conclusión judicial que resulta histórica para los núcleos agrarios del país y particularmente para la Comunidad Agraria de Juchitán, la comunidad con más población indígena en toda Mesoamérica y con más de 50 años sin órganos de representación como consecuencia de la atroz represión que los Gobiernos Federal y del Estado desataron en su contra en los años sesenta y setenta del siglo pasado.

De acuerdo a datos oficiales, proyecto Gunaa Sicarú fue otorgado en la 2ª subasta eléctrica realizada en el 2016 por la CENACE a Energía Eólica Oaxaca, Asociada de Energies Nouvelles Group como proyecto verde y consiste en el diseño, construcción, equipamiento, instalación, operación y mantenimiento de una central eólica con capacidad de 252 MW.

Esta suspensión de plano es un logro importante para los pueblos indígenas del país en la lucha por la conservación del territorio: ratifica que han existido violaciones a los derechos de nuestros pueblos, por parte de diversas autoridades entre ellas la SENER, SEMARNAT, Comisión Reguladora de Energía, el Centro Nacional de Control de Energía, y por supuesto el Instituto de Pueblos Indígenas quienes han querido imponer la Consulta a modo a las comunidades.
En el Istmo de Tehuantepec, el Estado mexicano no ha actuado de ninguna manera de buena fe, pues ya existe 29 parques eólicos en la región, sin que ninguno de ellos haya respetado los derechos de libre determinación y autonomía de los pueblos indígenas. Por el contrario, se ha utilizado la violencia amenazando y hostigando a todos aquellos que se oponen a sus proyectos, comprando a las autoridades municipales, amenazando a los comuneros que ejercen su derecho al territorio de Juchitán y anexo.

Exigimos a los gobiernos federal, estatal y municipal, que respete esta suspension de plano en tanto se resulve el juicio de amparo interpuesto y cese el respaldo a las empresas privadas de ocupar nuestro territorio. Así mismo, exigimos un alto a la criminalización, hostigamiento y amenazas de quienes nos encontramos defendiendo nuestro territorio en el istmo de Tehuantepec.

¡POR LA RECONSTITUCIÓN INTEGRAL DE NUESTROS PUEBLOS!
¡NUNCA MÁS UN MÉXICO SIN NOSOTR@S!
¡NUESTRA LUCHA ES POR LA DEFENSA DE NUESTROS BIENES NATURALES, COMUNALES Y TERRITORIOS!
¡NUESTRA LUCHA ES POR LA VIDA!
Desde la Casa de los Pueblos “Samir Soberanes Flores”:
Congreso Nacional Indígena
Asamblea de los Pueblos Indígenas del Istmo en Defensa de la Tierra y el Territorio

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Cura da Terra

Rumbo al 2o Encuentro Global de Mujeres Indígeinas “Cura da Terra” 2021

Jueves 23 de septiembre 17hrs MX, conversatorio + estreno en línea del documental “Thelma Cabrera: curar el territorio”. Las mujeres indígenas que recuperamos las tierras robadas, somos alternativas vivas a la #CrisisClimática.

Rumbo al 2do Encuentro Global de Mujeres Indígenas #CuraDaTerra 2021. En vivo por facebook.com/crfger

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Consejo Indígena y Popular de Guerrero-Emiliano Zapata

Exigen liberación de zapatistas secuestrados por la ORCAO

Exigimos la presentación con vida de los compañeros Bases de Apoyo Zapatista de la Junta de Buen Gobierno «Nuevo Amanecer en Resistencia y Rebeldía por la Vida y la Humanidad»

Al Ejército Zapatista de Liberación Nacional
A las Bases de Apoyo Zapatista
Al Congreso Nacional Indígena
Al Concejo Indígena de Gobierno
A la Sexta Nacional e Internacional
A las Redes de Resistencia y Rebeldía

15 de septiembre de 2021

Como Consejo Indígena y Popular de Guerrero-Emiliano Zapata, exigimos la presentación con vida de los hermanos José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez, integrantes de la Junta de Buen Gobierno «Nuevo Amanecer en Resistencia y Rebeldía por la Vida y la Humanidad», Caracol 10 Floreciendo la semilla rebelde; al mismo tiempo responsabilizamos a los 3 niveles de gobierno por su desaparición.

Los malos gobiernos nos cesan en sus intentos de destruir la autonomía de los pueblos, a través de grupos paramilitares, han hostigado a nuestros hermanos y hermanas del EZLN. Esta vez, los compañeros José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez, han sido privados de su libertad. Ambos salieron el día 11 de septiembre de este año, aproximadamente a las 8 de la mañana, de la sede de la Junta de Buen Gobierno en una camioneta de redilas con placas CW-0001-C a realizar una tarea de la Junta en otro lugar. Al no recibir información de ellos, la junta inició un proceso de búsqueda, localizando la camioneta en la comunidad 7 de Febrero, municipio de Ocosingo, Chiapas. Cabe recordar que esta localidad es la sede de la Organización Regional de Cafeticultores de Ocosingo (ORCAO) – en donde, según información fueron detenidos.

No olvidamos que la Organización Regional de Cafeticultores de Ocosingo (ORCAO) ha perpetrado múltiples ataques en contra de nuestros hermanos, con toda la complicidad de los 3 niveles de gobierno: saqueo, robo, destrucción y quema de la tienda-cooperativa autónoma el Arco Iris, el secuestro del Base de Apoyo del EZLN Félix López Hernández el día 8 de noviembre de 2020. Y el secuestro de dos defensores de Derechos Humanos del Centro de Derechos Humanos Fray Bartolomé de Las Casas el 12 de abril del presente año. Nuevamente en este año, en el mes de septiembre vuelven a insistir con sus acciones delincuenciales.

Esta escala de violencia orquestada desde los altos poderes del gobierno federal se enmarca en la iniciativa del EZLN “Travesía por la Vida Capítulo Europa”. Iniciativa organizativa que busca expandir, de forma pacífica y creativa, la semilla de la resistencia-rebeldía por la humanidad y la Madre Tierra, es decir; por la Vida.

Por tales hechos, nos sumamos a la exigencia por la presentación con vida de los Bases de Apoyo de EZLN José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez.

Exigimos que cesen el hostigamiento a la Autonomía y la Vida que construye el EZLN.

¡Alto a la guerra paramilitar en contra del EZLN!
¡Alto a la guerra contra la vida y la autonomía!

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Pie de Página

La Extemporánea: de la liberación de las fincas a la Europa Insumisa

Perseverantes y tercos como son en lo que se proponen, los pueblos zapatistas emprendieron su viaje a Europa. El subcomandante Moisés encabeza a La Extemporánea, la delegación aerotransportada del EZLN que llegará a Austria.

Texto y fotos: Daliri Oropeza

CIUDAD DE MÉXICO.- El subcomandante Moisés alza ambos brazos y las zapatistas ponen atención de inmediato, señala con los dedos al cielo la formación que deben realizar antes de entrar a la sala de abordar en el Aeropuerto Internacional de la Ciudad de México.

De inmediato, el primer equipo de la delegación aerotransportada se coloca en 5 filas, una detrás de la otra. Cuando todo parece silencio y quietud en medio del ruidoso y concurrido aeropuerto, avanzan en conjunto para ingresar a las salas de espera y abordaje.

Moisés va hasta delante de lo que parece una sabia serpiente colorida que sabe desplazarse en medio del gris plano seco del aeropuerto. En silencio y completo orden, llegaron las zapatistas al amanecer, para viajar a Viena, Austria, donde ya las esperan.

Permanecen con calma, formadas en el oscuro rincón de la sala F1 de salidas internacionales. Sostienen sus papeles y los pasaportes en sus manos. Resaltan las gorras violetas de la Sección Miliciana Ixchel-Ramona, equipo femenil de fútbol, con sus faldas y uno que otro balón de fútbol que desinflan para llevarlo con ellas. Resaltan también porque nadie porta su tradicional paliacate rojo. Es uno de los signos de identidad zapatista. Aunque son las mismos, sin ese pedazo de tela parecen ser otras.

(Continuar leyendo…)

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Casa de los Pueblos

CAMPAÑA NACIONAL CONTRA LA CRIMINALIZACIÓN DE LA DEFENSA DE LA VIDA, EL AGUA Y EL TERRITORIO

Fuente: Congreso Nacional Indígena

Al Congreso Nacional Indígena
Al Concejo Indígena de Gobierno
Al Ejército Zapatista de Liberación Nacional
A las Redes de Resistencia y Rebeldía
A la Sexta Nacional e Internacional
A las Organizaciones Defensoras de los Derechos Humanos
A los medios libres, alternativos o como se llamen
A los medios de comunicación
A los pueblos y comunidades del campo y la ciudad

Hermanas y hermanos:

CONSIDERANDO

1. Que vivimos en tiempos de una crisis civilizatoria socioambiental a escala global provocada por el mal sistema capitalista y patriarcal que, en su afán de ganancia y poder, convierte todo en mercancía bajo su lógica de represión, desprecio, explotación y despojo;

2. Que ésta crisis está diseñada por el mal sistema capitalista en complicidad con el Estado, sin importar el color y el discurso con el que se vista, para exterminarnos como pueblos originarios al ser nosotros, guardianas y guardianes de la Madre Tierra, quienes defendemos nuestras tierras, aguas, aires y territorios;

3. Que como pueblos originarios tenemos una relación de profundo respeto y reciprocidad con nuestra Madre Tierra, al considerarla nuestra casa común, que nos da sustento y cobijo y a la cual nos debemos; es que

DENUNCIAMOS

1. Que desde hace más de 500 años el mal sistema capitalista, colonial y patriarcal junto con sus malos gobiernos hasta la fecha han saqueado nuestros territorios para beneficio de los ricos, imponiendo para ello una guerra sobre nuestras comunidades, a veces abierta y frontal, otras velada y contrainsurgente utilizando paramilitares y narco paramilitares para sus propósito a extractivistas y de acumulación por despojo;

2. Que en esa guerra contra nuestros pueblos han lanzado una estrategia de criminalización y estigmatización mediática y jurídica contras las y los defensores de la vida, el agua y el territorio de toda la geografía llamada México y en todo el mundo, llamándonos delincuentes, vándalos y criminales sólo por defender la vida, por no rendirnos, no vendernos y no claudicar, es decir, por no ser como ellos;

3. Que en esa estrategia de criminalización despliegan métodos de persecución y represión con el objetivo de enviar un mensaje de miedo hacia las comunidades que deciden organizarse por la defensa de sus derechos;

4. Que durante el mal gobierno actual autodenominado «cuarta transformación» ésta criminalización ha sido una constante, además de que ha servido de coartada para que los agentes del capital hayan asesinado a la fecha a más de 90 defensores de derechos humanos y el territorio, como nuestro compañero Samir Flores Soberanes; por lo cual

EXIGIMOS

Alto a la criminalización, persecución y estigmatización de las y los defensores de la vida, el agua y el territorio, así como Verdad y Justicia para todas las y los defensores de derechos humanos y de la vida asesinados y desaparecidos por el mal sistema y el mal gobierno, además del cese a los ataques, represión y hostigamiento mediático, político, jurídico, militar y paramilitar en contra de comunidades que se organizan por la vida, por eso

CONVOCAMOS

En el marco del proceso jurídico abierto de nuestro compañero Miguel López Vega, criminalizado por defender el Rio Metlapanapa de la contaminación que pretendían llevar a cabo empresarios de Ciudad Textli y de la persecución y criminalización de varios de nuestros compañeros por la defensa del agua en contra de la empresa extractivista Binafont del corporativo Danone, a una Campaña Nacional Contra la Criminalización de la Defensa de la Vida, el Agua y el Territorio, con el fin de visibilizar las distintas luchas que se llevan a cabo a lo largo y ancho de nuestro territorio y de contrarrestar la narrativa impuesta por los de arriba, en la que los verdaderos delincuentes y criminales, las empresas y los malos gobiernos de todos los niveles junto con sus instituciones como Conagua y Semarnat, que destruyen, saquean y contaminan nuestros territorios, señalan a los pueblos que se organizan y luchan contra ese saqueo y esa destrucción y los acusan de ser criminales cuando son ellos quienes cometen ecocidios y etnocidios en nuestras comunidades.

Invitamos a personas, pueblos, barrios, comunidades, colectivos y organizaciones hermanas y solidarias que luchan por la vida y el territorio a que se sumen a ésta campaña nacional contra la criminalización que empieza el el día hoy, 10 de septiembre, haciendo eco de la misma a través de las redes sociales y en las calles de los pueblos del campo y la ciudad según sus modos, calendarios y geografías.

Aprovechamos para saludar a nuestr@s compañer@s del Escuadrón 421, que el día de hoy arriba a la ciudad de México luego de un viaje de encuentro con otras luchas y resistencias durante 4 meses en tierras europeas ahora renombradas como Slumil K’ajxemk’op y a la delegación de Escucha y Palabra zapatista La Extemporánea, que también el día de hoy llega a la ciudad de México y que el próximo lunes 13 de septiembre estará partiendo rumbo a Europa para continuar con la Travesía por la Vida junto con una delegación del CNI y del Frente de Pueblos en Defensa de la Tierra y el Agua Morelos, Puebla y Tlaxcala.

Desde la Casa de los Pueblos, sobre las ruinas de la empresa Bonafont
Por la reconstitución integral de nuestros pueblos
Nunca más un México sin nosotros
Pueblos Unidos.

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Viaje Zapatista

Desde Slumil K’ajxemk’op: «¡Mil Gracias!» Carta de Despedida al Escuadrón 421

En algún ricón de Slumil K´Ajkemk´op, septiembre de 2021

Estimad@s Marijose, Lupita, Carolina, Yuli, Ximena, Bernal y Felipe,

l@s que escribimos estas líneas, somos mujeres, hombres, compañeroas, de todas las edades y de todos los rincones de Slumil K´Ajkemk´Op y más allá.

Estuvimos presentes en Vigo, Paris, Barcelona, Madrid, en la ZAD, Basel, Zürich, en fin, seguimos su Gira por estas geografías y aunque ustedes no nos hayan visto, ahí estuvimos nosotr@s, haciendo guardia, manejando las compus, tomando videos, fotos, escribiendo, haciendo la seguridad, cocinando, limpiando, cuidando, organizando y no pocas veces, desorganizando su llegada, su visita, su paso.

Puede ser que no se nos haya notado, o seguramente sí, pero cada visita de ustedes nos ponía nervios@s, motivad@s y muy, muy content@s.

Ustedes no lo saben, pero antes de la Gira de ustedes, nosotr@s no nos conociamos. Cada un@ de nosotr@s estaba en su territorio, en su lucha, en su trinchera. La llegada de ustedes a  Slumil K´Ajkemk el 22 de Junio 2021, nos enlazó. Primero el enlace fue virtual, después en persona y puede creerse que cuando nos encontramos en persona, la primera vez en Vigo, fue como si nos hubiéramos conocido de toda la vida. Trabajamos, intercambiamos, reímos y también discutimos. Es decir, nos organizamos y pusimos mucha fuerza y mucho corazón en cada una de las fotos, de los videos, de las crónicas, de los carteles anunciando su llegada, en todo pues.

El grupo, el equipo, fue al principio no muy grande, pero fue lindo ver como con cada visita de ustedes el grupo iba creciendo y tod@s con unas ganas enormes de ayudar, cooperar y compartir.

Cuando ustedes l@s Zapatistas dicen “organícense” pues eso fue lo que hicimos y no fue fácil, pero hemos aprendido un@s de otr@s. La Gira continua ahora con La Extemporánea y también nuestras ganas de seguir esto que ya comenzamos y no queremos parar.

Puede ser que nos veamos en sus Caracoles, en la Europa Insumisa o en el más allá, ¡pero como sea nuestros corazones rebeldes y solidarios ya están unidos!

Reciban ustedes, Escuadron 421, un abrazo colectivo de tod@s  y cada un@ de nosotr@s!

¡Un buen retorno al Caracol! Aquí ya dejaron la semilla para lo que tenga que venir.

Gracias!

Firmas

Leticia H. Café Libertad, amerika21.de
Estuardo Alvarez. Segovia/Madrid
Alddo Flores. Barfuss Kollektiv, Suiza
Miguel Leone. Coimbra, Portugal
Lorena Salamanca. Lisboa, Portugal
Esmeralda Elizalde. Asamblea de Catalunya
Lumaltik Herriak
Nekane. Radia LoRa, Zürich
Kramps y Igore. Libradio
Claudiamora. Medio Libre, Suiza/Barcelona
Yuri Álvarez. Asturies
Pikuda Punk. México, España y Austria
Compas Zapatistas. Viena, Austria
Gerardo Montes de Oca. Colectivo Acción Solidaria, Viena, Austria
Grupo de apoyo a su Viaje por la Vida. Vaud, Suiza
Vanessa García Blanca. Fotógrafa documental independiente, Ciudadana del mundo
Matoula. Colectivo Calendario Zapatista, Grecia
Equipo Media – Yretiemble! Maxrid
Natalia Lizama Larrain. Palabreriakolektiva, Chile/Berlin
Daniel Aguilar Ruvalcaba. Unidad de Inteligencia Libidinal, Países Bajos
Mujeres y disidencias de la Sexta en la Otra Europa y Abya Yala – Red de Resistencia y Rebeldía
Centro de Documentación sobre Zapatismo -CEDOZ-
Mariana Itzel. México, Berlin
Trini. Asamblea de Vigo – Asamblea Galega
RAZB (Réseau d’accueil des Zapatistes en Belgique). Bélgica
Colectivo Izargain. Donostia
Linda Quiquivix. Sexta Grietas del Norte, EEUU & Guatemala
Daliri Oropeza. Periodista Pie de página, México
Kristian E. Vasquez. Sexta Grietas del Norte, EEUU & Aztlán & México
Maritza Geronimo. Sexta Grietas del Norte, EEUU & Mexico & Peru
Natalia M. Toscano. Sexta Grietas del Norte, EEUU & Mexico
Gustavo Garcia. Sexta Grietas del Norte, EEUU & Mexico
Chicanx World Making and Futurities Project and Xicana Tiahui Medio Libre EEUU
Asamblea galega Xira pola Vida. Galiza
Jornal MAPA. Portugal
Let’zapatitas. Luxemburgo
Guilhotina.info. Medio libre, Portugal

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Colectivo Nodo Solidario Italia

Contra la violencia criminal, solidaridad desde Italia con los barrios y con las luchas sociales desde abajo.

El miércoles 8 de septiembre nuevamente San Cristóbal de Las Casas, Chiapas, volvió a ser escenario de la violencia armada que sacude todo México desde hace 15 años, es decir desde el inicio del así llamada “guerra al narco”.

Alrededor de la 5pm, en el anillo periférico oriente, entre los barrios populares de Molino Los Arcos y Cuxtitali se desató una balacera entre dos nutridos grupos armados que se prolongó hasta la medianoche y que terminó con un saldo de dos muertos, varios heridos, una tortillería y varias casas incendiadas. Decenas de balas perdidas y varias explosiones sembraron el pánico entre la población de los barrios y colonias afectadas (Molino Los Arcos y Cuxtitali, especialmente en sus secciones del Romerillo y el Roble) que quedó a la merced de los grupos armados ya que el operativo montado por la Guardia Nacional y los demás cuerpos policiacos no hizo otra cosa que quedarse al margen del conflicto y, aún así, hay testimonios de vecinos sobre la violencia de los uniformados en contra de gente inocente. También las quemas de casas provocaron un incendio en el bosque que conlinda con estas poblaciones, muy cerca de algunas casas, que las autoridades se negaron a apagar argumentando que no había condiciones de seguridad. Solamente gracias a la lluvia que estaba cayendo en ese momento fue que el incendio no tuvo mayores consecuencias.

Las organizaciones sociales independientes de la sociedad civil de San Cristóbal llevan años denunciando la total impunidad de los grupos delictivos y de sus organizaciones de fachada, cuales Sentimientos de la Nación, Almetrach y otras de corte paramilitar quienes con sus grupos de choque no sólo lucran y viven de negocios ilícitos sino también se han vuelto mercenarios al servicio de la clase política para acosar, amenazar y reprimir a los y las luchadoras sociales de la entidad. Especialmente desde hace años han salido denuncias sobre la presencia de grupos delictivos en la zona norte-oriente de la ciudad responsables de ecocidio, secuestros y violencia en general contra la población y l@s activistas ambientales de la zona.

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Avispa Mídia

Sobre las ruinas de Bonafont se construye “Altepelmecalli”: La Casa de los Pueblos

Veinte días después de haber tomado las instalaciones de la empresa Bonafont, las comunidades que integran Pueblos Unidos iniciaron una serie de actividades públicas con la intención de darle vida al lugar en el que antes se extraían diariamente 20 litros de agua por segundo.

Encuentros por la vida y la autonomía

Bienvenida al “Encuentro de científicxs por la vida”. Foto de Jana X.

Las actividades comenzaron con el encuentro de mujeres “Tejiendo Autonomía y Justicia”, realizado los días 27, 28 y 29 de agosto. Un día después continuaron con el Encuentro Internacional de Científicas y Científicos por la Vida, el cual concluyó este sábado 4 de septiembre después de seis intensos días de reflexión y participación, en donde no sólo hubo participación de la academia y comunidad científica, sino también de organizaciones sociales que documentan e investigan sobre las afectaciones al medio ambiente por megaproyectos y empresas. Las comunidades y pueblos también tuvieron una participación importante a lo largo de estos días, compartiendo sobre su vida cotidiana, su cosmovisión y el papel fundamental del agua en esta región, que como ellos mismos señalaron es como un “cajete de agua” el cual se forma a las faldas de los volcanes Popocatépetl e Ixtacihuatl o Don Goyo y Doña Rosita, como los locales también les llaman de forma cariñosa y cercana.

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