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Radio Zapatista

(Español) La longue histoire de violence paramilitaire et d’impunité de l’ORCAO

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15 septembre 2021

Samedi dernier, le 11 septembre 2021, comme le dénonce le Réseau Ajmaq, deux membres du Conseil de bon gouvernement « Patria Nueva », du Caracol 10 (Ocosingo), ont été séquestrés par l’Organisation régionale des caféiculteurs d’Ocosingo (ORCAO). À ce jour, les autorités zapatistes, José Antonio Sánchez Juárez et Sebastián Núñez Pérez, sont portés disparus. Du Collectif Radio zapatiste, nous lançons un appel à la solidarité nationale et internationale pour exiger leur libération immédiate.

L’ORCAO, dénoncée de manière répétée par les Conseil de bon gouvernement comme étant une organisation paramilitaire, agresse les communautés zapatistes depuis plus de 20 ans avec une violence croissante et en totale impunité.

L’ORCAO a été fondée en 1988 par 12 communautés de la municipalité d’Ocosingo, au Chiapas, comme une organisation de lutte légitime qui revendiquait de meilleurs prix pour le café et une solution aux conditions rudimentaires de l’agriculture. En peu de temps, de nombreuses communautés supplémentaires l’ont rejointe. Pendant des années, l’ORCAO a entretenu des liens avec le zapatisme. Pourtant, ces derniers ont été rompus quand, à la fin des années 90, l’organisation, comme tant d’autres, a cédé à la tentation de négocier des aides gouvernementales et des postes publics en échanges de faveurs.

La rupture s’est agravée avec l’arrivée de Pablo Salazar au poste de gouverneur du Chiapas en 2000. L’ORCAO a alors abandonné la lutte et s’est alliée avec le gouvernement, rompant avec l’EZLN pour avoir accès à l’argent public.

À partir de ce moment, les agressions sont devenues de plus en plus fréquentes et violentes.

Nous faisons ici un résumé de ce qui a marqué la trajectoire de violence de cette organisation depuis cette époque.

En juin 2002, environ 70 membres de l’ORCAO ont attaqué avec des pierres, des gourdins, des fusils, des chaînes et des machettes des bases d’appui zapatistes à Nuevo Poblado Javier López, municipialité autonome de Francisco Gómez, avec la complicité et le soutien de la police.

En juin 2002, des membres de l’ORCAO de Sibacá ont détruit deux hectares de culture de la municipalité autonome Primero de Enero, en plus de démolir des clôtures à Pomalá, de menacer les habitants de López-Chamizal, d’expulser des zapatistes de Ucumiljá y Ja’ten’chib (Ocosingo) et de les forcer à quitter leurs maisons à coups de feu à San Pedro Buena Vista (Sitalá), les dépouillant ainsi de 30 hectares de terres et leur volant leurs maisons et leurs biens.

En janvier 2009, alors que l’EZLN célébrait le Festival de la digne rage à San Cristóbal de Las Casas, des membres de l’ORCAO ont attaqué et essayé de prendre à des bases d’appui zapatistes, un terrain de 500 hectares à Bosque Bonito, municipalité autonome Che Guevara. Peu après, 220 personnes de l’ORCAO, à bord de 19 camions et camionnettes, ont essayé de pénétrer de force dans le caracol de Morelia. A peu près aux mêmes dates, l’ORCAO a aussi bloqué aussi le passage à des zapatistes qui transportaient du bois pour la construction de nouveaux espaces pour l’école autonome de Primero de Enero.

En avril de la même année, pendant que la police de secteur et le groupe paramilitaire OPDDIC attaquaient et harcelaient les zapatistes autour des cascades d’Agua Azul, des membres de l’ORCAO menaçaient de mort les zapatistes, essayaient de brûler le magasin collectif du carrefour de Cuxuljá (acte effectué en août 2020) et incendiaient 60 hectares.

A la fin de cette année, les Conseils de bon gouvernement de La Garrucha et de Morelia ont dénoncé le fait que l’ORCAO avait organisé un groupe pour se rendre maître du marché paysan d’Ocosingo, en expulsant les zapatistes.

En juillet 2011, des membres de l’ORCAO ont envahi des terres récupérées par l’EZLN dans la localité d’El Paraíso, et ce, après diverses attaques antérieures, entre mars et juin 2011, au cours desquelles ils ont détruit 4500 plants de café, un demi-hectare de canne à sucre et un demi-hectare de maïs, en plus d’avoir volé du bétail, du fil de fer, et d’avoir coupé du bois. En juin de cette même année, des membres de la ORCAO ont séquestré et torturé deux zapatistes à Ocosingo.

En août 2011, des paramilitaires de l’ORCAO ont détruit une maison destinée aux observateurs dans la communauté de l’Ejido Patria Nueva, qui appartenait alors au caracol de Morelia. Ce même mois, 12 groupes armés de la ORCAO ont agressé des bases d’appui zapatistes avec des armes à feu, des pierres et des bâtons.

En mai 2012, la JBG de Morelia a dénoncé des confiscations de terres par l’ORCAO dans les municipalités autonomes du 17 Novembre et de Lucio Cabañas. En août de la même année, l’ORCAO a réalisé plusieurs attaques armées contre des bases d’appui zapatistes, selon la JBG de Morelia.

En juillet et en août 2014, des membres de l’ORCAO ont mené une série d’attaques et ont expulsé des bases d’appui zapatistes de la municipalité autonome de San Manuel, caracol de La Garrucha, juste avant que ne se réalise le partage entre peuples originels du pays au caracol de la Realidad, en août de cette année. (voir Action urgente du Frayba.)

Le 23 février 2020, des membres du Congrès national indigène (CNI) des communautés de San Antonio Bulujib y Guaquitepec, de la municipalité de Chilón, y compris deux bébés, ont été frappés et séquestrés par des membres de l’ORCAO et du groupe paramilitaire Los Chinchulines, ainsi que des membres du parti MORENA, en représailles pour avoir participé aux Journées en défense du territoire et de la Terre Mère ” Nous sommes tous et toutes Samir” (voir dénonciation du CNI).

Le 22 août 2020, des membres de l’ORCAO ont saccagé et incendié deux entrepôts de maïs et de café appartenant à des bases d’appui zapatistes, au carrefour de Cuxuljá, entre Oxchuc y Ocosingo, dans la municipalité autonome de Lucio Cabañas, ce qui a déchenché une forte condamnation nationale et internationale.

(Voir le rapport de la Caravane solidaire des communautés zapatistes de Moisés Gandhi et de Nuevo San Gregorio. Voir aussi ce reportage de Avispa Mídia et cet autre en Pie de Página).

Le 8 novembre de cette même année, l’ORCAO a séquestré et torturé le base d’appui zapatiste Félix López Hernández, libéré grâce à la pression nationale et internationale quelques jours plus tard. Dans la même dénonciation, la JBG de Patria Nueva affirme que l’ORCAO a reçu des aides du gouvernement pour construire une école, mais qu’elle les a utilisées pour acheter des armes de gros calibre, avec la probable complicité du gouvernement de la 4T.

En janvier 2021, le Centre de droits humains Fray Bartolomé de Las Casas rapportait de nouvelles agressions armées de l’ORCAO à l’encontre de la communauté Moisés Gandhi. En avril de cette même année, alors qu’ils se rendaient à une réunion à Palenque, deux membres de ce Centre de droits humains ont été séquestrés dans le village de San Felipe, habité en majorité par des membres de l’ORCAO, ce qui fait que tout indique que c’était un acte en représailles du travail de documentation du Centre de ce Centre.

Ce n’est pas un hasard que la séquestration des deux membres du Conseil de bon gouvernement du Caracol 10 Patria Nueva se fasse dans le contexte de la Traversée pour la Vie, juste au moment où la délégation aérienne zapatiste arrive à Vienne pour commencer une série de réunions avec des collectifs et des organisations de gauche sur le territoire européen. Face à la lutte pour la vie, la violence paramilitaire impunie est incitée par le gouvernement de la soi-disant Quatrième Transformation.

Nous nous joignons à l’exigeance de la libération immédiate de José Antonio Sánchez Juárez et de Sebastián Núñez Pérez, et de la fin des agressions et de l’impunité dont jouit l’Organisation régionale des caféiculteurs d’Ocosingo (ORCAO).

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Radio Zapatista

The Long History of ORCAO Paramilitary Violence and Impunity in Chiapas

(En français ici | Español aquí)

On September 11 of this year, two Zapatistas from the Good Government Council Patria Nueva of Caracol 10, Ocosingo, were kidnapped by ORCAO. After widespread mobilizations and denunciations, along with the intervention of religious authorities, they were released on September 19.

ORCAO has been denounced repeatedly by the Zapatista Good Government Councils as a paramilitary organization, which has constantly for more than 20 years threatened and harassed Zapatista communities with growing intensity and complete impunity.

The Regional Organization of Coffee Growers of Ocosingo (ORCAO) was founded in 1988 by 12 communities in the municipality of Ocosingo, Chiapas, as an organization of legitimate struggle demanding better coffee prices and a solution to agrarian backlog. In little time, many more communities joined the organization. For years, ORCAO maintained connections with Zapatismo. However, those connections were broken in the late 1990’s when the organization, like many others, caved to the temptation of government support and political positions in exchange for favors. The rupture worsened in the year 2000 with the arrival of Pablo Salazar as governor of Chiapas. ORCAO abandoned the struggle and allied with the government, breaking with the EZLN in order to gain access to state funds. From that moment on, the aggressions have become increasingly frequent and violent.

Here is a summary of the trajectory of violence carried out by the paramilitary organization:

In January 2002, around 70 members of ORCAO, armed with rocks, clubs, chains, and machetes, attacked Zapatista Support Bases in Nuevo Poblado Javier López, in the autonomous municipality of Francisco Gómez, with the complicity and support of the police.

In June 2002, members of ORCAO of Silbacá destroyed two hectares of crops in the autonomous municipality of Primero de Enero. Furthermore they demolished the territorial limits of Pomalá, threatened inhabitants of López-Chamizal, expelled Zapatistas from Ucumiljá and Ja’ten’chib (Ocosingo) and dispossessed them of 30 hectares of land, while robbing their houses and all their belongings.

In January 2009, while the EZLN celebrated the Festival of Dignified Rage in San Cristóbal de Las Casas, members of ORCAO attacked and tried to dispossess Zapatista Support Bases of 500 hectares in Bosque Bonito, in the autonomous municipality of Che Guevara. A little while afterwards, 220 members of ORCAO aboard 19 trucks and vans tried to forcibly enter the Caracol of Morelia. Around that time, ORCAO also impeded the passage of Zapatistas who were transporting wood for the construction of new spaces of the autonomous school of Primero de Enero.

In April of that same year, while police and the paramilitary group OPDDIC attacked and harassed Zapatistas around the waterfalls of Agua Azul, members of ORCAO threatened Zapatistas with death, seeking to burn the collective store in Cuxuljá (an act they accomplished in August of 2020) and setting fire to 60 hectares.

At the end of that year, the Good Government Councils of La Garrucha and Morelia denounced that ORCAO organized a group to take over the market in Ocosingo, expelling the Zapatistas.

In July of 2011, members of ORCAO invaded lands which had been recuperated by the EZLN in El Paraiso. This followed several previous attacks between March and June of 2011, in which ORCAO destroyed 4500 coffee plants, a half hectare of sugar cane, and a half hectare of corn, in addition to stealing cattle, wire, and wood. In June of that year, members of ORCAO kidnapped and tortured two Zapatistas in Ocosingo.

In August of 2011, ORCAO paramilitaries destroyed a house used by human rights observers in the community Ejido Patria Nueva, then belonging to the Caracol of Morelia. That same month, 12 armed groups of ORCAO attacked Zapatista Support Bases with firearms, sticks, and stones.

In May of 2012, the Good Government Councill of Morelia denounced land dispossession by ORCAO in the autonomous municipalities of 17 de Noviembre and Lucio Cabañas. In August of that same year, ORCAO carried out various armed attacks against Zapatista Support Bases, according to a denouncement made by the Good Government Council of Morelia.

In July and August of 2014, members of ORCAO carried out a series of attacks, displacing Zapatista Support Bases in the autonomous municipality of San Manuel, Caracol of La Garrucha. This took place just before the reunion of Indigenous peoples of the country in the Caracol of La Realidad in August of that same year.

On February 23, 2020, members of the National Indigenous Congress from the communities of San Antonio Bulujib and Guaquitepec, in the municipality of Chilón, were beaten and kidnapped by members of ORCAO and the paramilitary group, Los Chinchulines, as well as members of the MORENA political party. This attack was carried out in retaliation for the communities having participated in the Days in Defense of Territory and Mother Earth “We Are all Samir.”

On August, 2020, members of ORCAO looted and set fire to two corn and coffee warehouses pertaining to the Zapatista Support Bases, in Cuxuljá, between Oxchuc and Ocosingo, in the autonomous municipality of Lucio Cabañas, triggering strong national and international condemnation.

On November 8 of that same year, ORCAO kidnapped and tortured Zapatista Félix López Hernández, who was freed a couple days later thanks to national and international pressure. In the same denunciation, the Good Government Council of Patria Nueva confirmed that ORCAO received government support to construct a school, but that they used it to buy high-caliber weaponry, with the presumed complicity of the government of the Fourth Transformation.

In January of 2021, the Fray Bartolomé de Las Casas Human Rights Center reported new armed aggressions of ORCAO in the community of Moises Gandhi. In April, two members of that human rights center were kidnapped while on their way to a meeting in Palenque, in the community of San Felipe, inhabited in the majority by members of ORCAO, in what all indications was an act of retaliation for the documentation work of the human rights center.

It is not a coincidence that the recent kidnapping of two members of the Good Government Council of Caracol 10 Patria Nueva took place in the context of the Journey for Life, just as the Zapatista air delegation arrived in Vienna to begin a series of encounters with leftist collectives and organizations in the territory known as Europe. In the face of the struggle for life, the response is paramilitary violence promoted by the government of the so-called Fourth Transformation.

 

Translation: It’s Going Down

radio
JBG “Nuevo Amanecer en Resistencia y Rebeldía por la Vida y la Humanidad”

Zapatistas denounce kidnapping of a zapatista support base by paramilitary members of ORCAO

Denunciation from the Zapatista Good Government Council “New Dawn in Resistance and Rebellion for Life and Humanity”, Caracol “New Homeland”, Zapatista territory, Chiapas

November 10, 2020

To the human rights organizations:
To the Sixth in Mexico and abroad:
To the Networks of Resistance and Rebellion:

We denounce the kidnapping and torture of our compañero who is a Zapatista base of support from the community of San Isidro, near Moisés Gandhi, on November 8, 2020, by the ORCAO paramilitary organization.

ORCAO members have been carrying out actions to damage our homes for over a year now. Many human rights organizations, including the Fray Bartolomé de las Casas Human Rights Center, CORECO[i], SERAPAZ[ii] and others, have been witness to the harms perpetrated by these paramilitaries. The bad government knows that ORCAO members have been firing on our Moisés Gandhi community day and night, but does nothing to stop them and actually aids and protects its thugs.

All three levels of bad government are fully aware of these attacks, including bad government lackeys like Josefina Bravo[iii] and Ramón Martínez who twist the truth saying that we Zapatistas are provoking the poor little ORCAO paramilitaries. They claim to investigate but they are complicit. This government is the same as previous administrations—there’s a lot of talk about change but the attacks are the same. We hear the same falsehoods as before from these lying bureaucrats who sit in their offices all day getting paid handsomely for doing nothing.

What happened on November 8, 2020, is just the most recent example of this criminal alliance between the ORCAO paramilitaries and López Obrador’s federal government, Rutilio Escandón’s state government, and the municipal governments of Ocosingo and Altamirano. This took place just a few yards away from where the ORCAO burned and looted our cooperative store in Cuxuljá, in response to which the bad government has done nothing to this day.

On November 8, 2020, at around 3:30PM, twenty ORCAO paramilitaries kidnapped and beat our compañero Felix López Hernández who is a Zapatista base of support. The ORCAO members took him to an unknown destination and are holding him, tied up and locked up, without access to food or water.

We denounced this kidnapping the same day it occurred but instead of resolving it, the bad government justified the ORCAO paramilitary action, claiming that we Zapatistas went to provoke the ORCAO in their fields. This is totally false. Our compañero was kidnapped on his way home to his family from the Ocosingo town hall.

The following individuals have been identified as part of the group of ORCAO kidnappers: Andrés Santis López, Nicolás Santis López, Santiago Sánchez López and Oscar Santis López, all from the community of San Antonio.

Instead of remedying the situation and releasing the person they kidnapped, the ORCAO members are demanding an end to the floods that are currently overflowing the drainage system. They are demanding that the electricity be re-installed, even though they themselves cut the electric cables to harass the community of Moisés Gandhi, harming other communities in the process.

Our compañero Felix has not hurt anyone, he doesn’t owe anyone anything, and he does not go around stealing and shooting up people and towns. Do they think our compañero is God and can thereby issue a command to make it stop raining? Or put some sense into the dimwitted ORCAO members who cut the electric cables, thereby harming other communities that are neither Zapatista nor ORCAO-affiliated? And now the ORCAO members play the victim to cover up their crime.

We have information that the ORCAO members from the San Antonio community received money for infrastructure project offered by the bad government to build an elementary school, but those three hundred thousand pesos were instead used to buy high-caliber weapons. Is this the what the government of the 4T[iv] stands for, claiming to be building schools while in reality financing weapons for paramilitary groups? Is that its counterinsurgency plan?

Lastly, we want to tell Mr. López, Mr. Escandón and their government employees that we hold them responsible for whatever happens to the Zapatista men, women, children and elders in the community of Moisés Gandhi. We hold them responsible for the community’s pain, blood, and suffering and we will hold them accountable for whatever may happen next.

We demand that our compañero Felix be freed immediately, and the ORCAO kidnappers be arrested and charged. The ORCAO must also replace what it stole and destroyed in our cooperative store, and understand that sooner or later, whomever plays with fire will get burned. The bad governments must stop their counterinsurgency efforts and remember that everything comes to an end eventually, no matter how loud-mouthed and bossy they may be. If they don’t believe us, they can go ask Trump.

For the “New Dawn in Resistance and Rebellion for Life and Humanity” Good Government Council.

“Flowering of the Rebel Seed, New Homeland” Caracol, Chiapas, Mexico.

November 10, 2020


[i] Comisión de apoyo a la unidad y Reconciliación Comunitaria, or Support Commission for Community Unity and Reconciliation, a non-governmental organization in Chiapas, Mexico.

[ii] Servicios y Asesoria para la Paz, or Services and Guidance for Peace, a non-governmental organization in Mexico.

[iii] Josefina Bravo Rangel is the head of the Commission for Dialogue with the Indigenous Peoples of Mexico.

[iv] The López Obrador campaign deemed its governing project the “Fourth Transformation” (4T), supposedly on par with historic events such as Mexican Independence (1810), a period of reform in the mid-19th century, and the Mexican Revolution (1910).

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Radio Pozol

(Español) “Representarán la guía del pueblo”, concejo de ancianos a la nueva JBG zapatista.

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Chiapas, Mexico. 14 de diciembre. “Esta bendición es para todos las constructoras y constructores que han participado. Aquí estamos y seguiremos por siempre. ¡¡¡Viva la nueva Junta de Buen Gobierno!!!”, fue como inició la ceremonia de inauguración del nuevo Caracol XI, Junta de Buen Gobierno (JBG) “Semilla que florece con la conciencia de los que luchan por siempre”.

Los invitados del Caracol de la Realidad indicaron que a lo largo de las experiencias de trabajo, que les enseña el cumpliendo su deber, con error y corrigiéndose, siguieron adelante, sin importar los sacrificios de sus familias y su persona.

L@s originarios de la zona selva fronteriza comentaron que han venido ejerciendo la verdadera democracia donde el Gobierno propone y el pueblo decide de acuerdo a sus usos y costumbres. De igual forma impulsan los trabajos colectivos, para que sus compañeros tengan alimentación y generen el desarrollo para la lucha por la autonomía. Cuidando la madre tierra que recuperaron desde hace 25 años.

Poniendo énfasis en la frase: “El pueblo manda y el Gobierno obedece” les fue entregado formalmente a la nueva JBG el bastón de mando para trabajar por el pueblo y con el pueblo.

“Es mejor morir de pie que vivir una vida de rodillas “, mencionaron los rebeldes chiapanecos. Y recordaron a sus compañeros que como la gallina que cría y protege a sus hijos, “caminamos y luchamos”.

Las palabras a la nueva JBG por parte del concejo de ancianas y ancianos durante la entrega de bastones de mando fue que representarán la guía del pueblo. “Es la sabiduría de nuestros antepasados. Y representa nuestras 13 demandas”, indicaron las y los mentores zapatistas.

radio
Centro de Derechos Humanos Fray Bartolomé de Las Casas

Death threats and aggressions against zapatistas from Tzakukum

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San Cristóbal de Las Casas, Chiapas, México
a 9 de septiembre de 2015

Boletín de prensa No. 22
Amenazas de muerte y agresiones físicas en contra de BAEZLN de la comunidad Tzakukum

jbg_oventik

Este Centro de Derechos Humanos Fray Bartolomé de Las Casas, A.C (Frayba) documentó los hechos sobre las amenazas de muerte, agresiones físicas y hostigamiento en contra de Bases de Apoyo del Ejército Zapatista de Liberación Nacional (BAEZLN) en la comunidad Tzakukum, municipio oficial de Chalchihuitán; información proporcionada por la Junta de Buen Gobierno de Oventik, Corazón Céntrico de los Zapatistas delante del Mundo, (JBG Oventik), perteneciente al Caracol II, Resistencia y Rebeldía por la Humanidad.

Según testimonios, refieren que el día 10 de agosto del 2015, el BAEZLN, Aurelio Gómez Girón recibió amenazas de ser asesinado a machetazos, por parte de una mujer de nombre Catarina Girón Díaz Segundo, integrante del Partido Revolucionario Institucional (PRI). El mismo día el señor Ramón López García del partido PRI cortó la manguera de agua a Mariano García Núñez, BAEZLN, quien fue amenazado de muerte con un machete.

El día 14 de agosto, aproximadamente a las 20:30 horas, Librado Pérez Núñez, BAEZLN fue insultado y agredido en el camino por Hermelindo García Núñez dirigente del partido PRI quien le dijo: –ustedes son asesinos, mero zapatista, qué haces aquí..

El día 15 de agosto, el priísta Juan Antonio Pérez Girón amenazó de muerte con un machete a las BAEZLN María Gómez López y Catarina Girón Díaz Primero, en el trayecto a una reunión.

El día 26 de julio, un grupo de partidistas retuvo a cuatro personas BAEZLN en la comunidad Tzakukum a quienes amenazaron con quemarlos con gasolina: Martín García Núñez, Sebastián Gómez Pérez, Jorge López Núnez, Mario Núñez García. Además 8 personas más fueron golpeadas y presentan heridas sin haber recibido atención médica: María Girón López, Mariana Girón López, María López García, Martín Díaz Pérez, María Gómez Pérez, Aurelio Gómez Girón, Rafael García Gómez, María López Núñez.

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radio
Junta de Buen Gobierno de La Garrucha

Caracol of La Garrucha denounces aggressions against Zapatistas by ORCAO

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Denuncia Caracol de Resistencia Hacia un Nuevo Amanecer agresiones por parte de la ORCAO, en varias comunidades de BAZ de La Garrucha

Caracol de Resistencia Hacia un Nuevo Amanecer
Junta de buen gobierno
El camino del futuro
La Garrucha Chiapas

México, 14 de agosto del 2014.

A los y las compañeras de la sexta Nacional e internacional
A los medios alternativos nacional e internacional de la sexta.
Al pueblo de México y del mundo.

DENUNCIAMOS PUBLICAMENTE.

Este hecho empezó el día viernes 25 de Julio del 2014. No quisimos hacer publico, por la compartición que se realizo en el Caracol de La Realidad los días 4 al 9 de agosto, para no entorpecer esa gran compartición entre los pueblos originarios de este país.

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radio
JBG-EZLN

GGC-EZLN Denounce Paramilitaries from CIOAC

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JUNTA DE BUEN GOBIERNO HACIA LA ESPERANZA DENUNCIA ENÉRGICAMENTE A LOS PARAMILITARES CIOAQUISTAS ORGANIZADOS POR LOS 3 NIVELES DE LOS MALOS GOBIERNOS EN CONTRA DE NUESTROS PUEBLOS BASES DE APOYO DEL EJERCITO ZAPATISTA DE LIBERACIÓN NACIONAL-EZLN

JUNTA DE BUEN GOBIERNO
HACIA LA ESPERANZA

CARACOL I

MADRE DE LOS CARACOLES

MAR DE NUESTROS SUEÑOS

LA REALIDAD, CHIAPAS, MEXICO

A 5 DE MAYO DEL 2014

DENUNCIA PÚBLICA

A LA SOCIEDAD CIVIL NACIONAL E INTERNACIONAL

A LOS ALUMNOS Y ALUMNAS DE LA ESCUELITA

A LOS COMPAÑERAS Y COMPAÑEROS DE LA SEXTA EN MEXICO Y EN EL MUNDO

A LOS ORGANISMOS INDEPENDIENTES DE DERECHOS HUMANOS

A LOS MEDIOS DE COMUNICACION ALTERNATIVOS

A LA PRENSA NACIONAL E INTERNACIONAL

A TODAS LAS PERSONAS HONESTAS DE MEXICO Y DEL MUNDO.

Compañeros y compañeras, hermanos y hermanas, denunciamos enérgicamente los paramilitares CIOAQUISTAS organizados por los 3 niveles de los malos gobiernos en contra de nuestros pueblos bases de apoyo del Ejercito Zapatista de Liberación nacional- EZLN.

Porque el día 16 de marzo del año en curso cuando estábamos realizando una campaña de la otra salud autónoma con nuestros pueblos zapatistas, ubicado en el municipio autónomo General Emiliano Zapata con sede en Amador Hernández, los paramilitares CIOAQUISTAS de la Realidad nos detuvieron la camioneta de la Junta de buen Gobierno que transportaba los medicamentos para nuestra campaña, con el pretexto de los dos camiones de grava que aportaron nuestros compañeros bases de apoyo de la Realidad, para la construcción de un dormitorio para promotores y promotoras de la clínica autónoma municipal del municipio San Pedro Michoacana con sede en la realidad.

1.- Como el pretexto: antes había acuerdo que usen la grava. Pero los paramilitares de la Realidad lo están usando para construir gallineros y chiqueros que les dan como casa digna los malos gobiernos, pero los paramilitares ya no permiten que nuestros compañeros usen esa grava, fue el pretexto de esto.

Como paramilitares, organizado por los tres niveles de malos gobiernos preparados para la campaña de contrainsurgencia, provocaron a nuestros compañeros zapatistas y fueron en contra de la junta de Buen gobierno, porque en vez de detener el camión que transportaba la grava, detienen al vehículo que está al servicio de la salud de miles de zapatistas, nunca quisieron entender para resolver, y el dirigente de los paramilitares CIOAQUISTAS es el Javier López Rodríguez comisariado ejidal, Carmelino Rodríguez Jiménez agente de los paramilitares, Jaime Rodríguez Gómez, Eduardo Santiz Santiz, Álvaro Santiz Rodríguez, Oscar Rodríguez Gómez.

Esto es un pretexto de provocación por la grava, porque hay un acuerdo de la comunidad que la grava es comunal, los paramilitares CIOAQUISTAS de la Realidad ellos están usando la grava para la construcción de chiqueros que dice el mal gobierno casa digna.

Entonces los compañeros pensaron que igual tienen derecho de usar.

Los paramilitares de la Realidad están pagados, organizados, dirigidos y entrenados por los tres niveles de los malos gobiernos para dividirnos, provocarnos a los pueblos zapatistas y al gobierno autónomo zapatista, la cosa lo voltearon, fueron en contra de la Junta de Buen gobierno.

Como Junta quisimos resolver pero ellos nunca quisieron entender, porque los dirigentes paramilitares CIOAQUISTAS de la Realidad son ellos que llevan su gente en contra de la junta de Buen gobierno y así no se pudo resolver y lo llevaron arrastrando la camioneta de la Junta de Buen Gobierno hasta la casa ejidal que hasta hoy día está en sus manos.

2.- Viendo así como Junta de Buen Gobierno creíamos de que habia entendimiento con los otros dirigentes paramilitares CIOQUISTAS HISTORICA es decir a los lideres paramilitares Luis Hernández, José Antonio Vázquez Hernández, Roberto Alfaro Velasco, Alfredo Cruz Calvo, Juan Carlos López Calvo, Romeo Jiménez Rodríguez, Víctor García López, Conrado Hernández Pérez, Gustavo Morales López y Roberto Méndez Vázquez, y acompañados por algunos de sus militantes como Adrián López Velásquez, Cesar Hernández Santiz de la comunidad Victoria la paz. Bernardo Román Méndez, Enrique Méndez Méndez, son del Ejido Miguel Hidalgo. Misael Jiménez Pérez, Vidal Jiménez Pérez, Marconi Jiménez Pérez de Guadalupe Tepeyac. Ismael Garcia Perez de San José la esperanza. Y otros cómplices que maniobran a fuera: Gilberto Jiménez Hernández, Delmar Jiménez Jiménez, Gerardo Hernandez Perez, estos tres son jefes paramilitares que operan en Guadalupe Tepeyac.

Y otros de Guadalupe los Altos Julio Rodriguez Aguilar, Carmellino Rodriguez Aguilar, Ranulfo Hernandez Aguilar y Alejandro Vazquez, y de San Carlos Veracruz Gaudencio Jimenez jimenez que trabaja en la presidencia municipal de las Margaritas, Gabriel Grene Hernandez, Isauro Mendez Santiz, Ivan Mendez Dominguez, Fidel Mendez Zantiz, Alfredo Mendez Rodriguez, estos de Veracruz anexo de San Carlos.

3.- Sabiendo sus actitudes de estos líderes paramilitares CIOAQUISTAS es decir la banda de los Luises, acudimos primero con los Derechos Humanos Fray Bartolomé de las casas, le explicamos los actos de provocaciones que nos hicieron y que fuera el frayba a explicarle a los Luises y entregarle la citatoria con fecha 31 de marzo, que hubo una primera citatoria una segunda y una tercera ,la respuesta fue que si la citatoria es por los problemas con los CIOAQUISTAS de Guadalupe los Altos, Santa Rosa el Copan, Diez de Abril, San Francisco o en San Jose el Puente, que si es por eso lo desconocen y Frayba lo explico de la situación por la citatoria y además en la citatoria especifica el problema CIOAQUISTA de los paramilitares de la Realidad, pero no se presentaron.

4.- Mandamos de nuevo como segunda citatoria es a través de Frayba y la respuesta fue que van a llegar y nunca llegaron.

Viendo esto con preocupación tuvimos que acudir en las oficinas de frayba dándole mas amplio el sentido del llamado y que fueran a decirles los líderes paramilitares Luises, hasta esa tercera citatoria se presentan y como testigo pedimos su presencia a frayba de una solución pacífica y ellos pusieron la fecha que es el primero de mayo del presente año.

5.-Primero llegaron Roberto Alfaro Velasco que es el secretario de la organización CIOAC y Alfredo Cruz Calvo secretario de transporte, uno de ellos Alfredo Cruz Calvo salió a hablar con sus compañeros paramilitares CIOAQUISTAS de la Realidad y como los ha enseñado a ellos sus actitudes no fue comprendido eso fue lo que nos dijo a su regreso con nosotros como Junta de Buen gobierno y nos dieron la propuesta que van a salir uno de ellos a hablar con otros líderes paramilitares de la Realidad y esto fue la maña porque no fue a hablar con los paramilitares de la Realidad sino que fue a hablar con el jefe paramilitar los Luises, se regresa Alfredo quien supuestamente salió a hablar con los paramilitares de la Realidad, ahora ya regresa con 15 personas a decirnos que diéramos su libertad a Roberto Alfaro o sea no viene por el problema y es propuesta de ellos que van a quedar uno de ellos para hablar con los lideres de la Realidad.

Una vez estando empieza la discusión de ellos aclarándoles por Roberto Alfaro que no esta secuestrado ni detenido y los 15 que llegaron obligándolo a Roberto Alfaro que acepte que esta detenido y secuestrado y todo esto el Frayba es testigo, siempre estuvo su presencia, Roberto Alfaro pidió con esos 15 a que hablaran con los paramilitares de la Realidad y no aceptaron esos 15, el dia 2 de mayo estábamos llegando a un acuerdo por allí de las 5 y 6 de la tarde, que al otro dia íbamos a entablar otro día de dialogo lo que habían hecho esos 15 con el jefe paramilitar los Luises, ya estaban organizando otra cosa a fuera, en la tarde del dia 2 de mayo estaban llegando compañeros bases de apoyo zapatista en nuestro Caracol para hacer otros trabajo como zona y esto paramilitares ya estaban emboscados en la entrada de la comunidad para agredir a nuestros compañeros.

Los paramilitares de la Realidad ya estaban organizados y el plan de lo que iban a hacer, estaban en 2 grupos, un grupo en la entrada de la comunidad y otro grupo en el centro armados con armas largas y corta- machetes, garrotes y piedras, antes de llevar a cabo el asesinato empezaron con la provocación destruyendo la escuela autónoma de nuestros compañeros bases de apoyo de la comunidad, cortan la tubería de agua de nuestros compañeros zapatistas y del centro del caracol, nosotros nada más lo vimos y escuchamos, en esos momentos estaban llegando ya los compañeros por los otros trabajos de la zona, inmediatamente los paramilitares de la Realidad fueron a emboscar en la carretera en la entrada de la comunidad y empezaron a agredir a nuestros compañeros con piedras, garrotes, destruyendo la parabrisas de los camiones como pudieron bajaron de los camiones nuestros compañeros y se defendieron, nosotros como Junta de Buen Gobierno nos dan la información inmediata de que ya son agredidos nuestros compañeros y salen otros compañeros que se encontraban en el caracol haciendo trabajos para ayudarlos pero ya no pudieron llegar, fueron atacados en el medio del poblado con armas de fuego y allí es donde cae nuestro compañero José Luis Solís López, maestro de zona de la escuelita por la libertad según las y los zapatistas, recibió una bala en la pierna derecha y otro en el pecho derecho con bala de calibre 22, con machetazo en la boca y lo rematan con un tiro de gracia a tras de la cabeza del mismo calibre y con varios garrotazos en la espalda.

Tenemos otros compañeros heridos de balas, de machetes, de garrotes y piedras:
-Romeo Jimenez Lopez herido de bala uno en la pierna derecha y otro en la pierna izquierda, de bala calibre 22.
-Andulio Gomez lopez con un rozon de bala en el pecho-calibre 22.
El compañero Abacuc Jimenez Lopez herido con machete en el brazo derecho.
El compañero Yadiel Jimenez Lopez herido de machete tambien en el brazo derecho.
El compañero Efrain herido de piedra en la cabeza
el compañeros Gerardo herido de piedra en la boca
el compañeros Ignacio herido de piedra en la mano derecho y en la ceja.
el compañero Esau herido de piedra en la ceja.
el compañero Noe herido de piedra en la cabeza
el compañero Saul golpeado y por piedra en el brazo derecho
el compañero Elder Darinel con golpes en el cuello
el compañero Hector herido en el ojo por piedra
el compañero Marin golpe en la boca destruyendole los dientes con piedra
el compaeñeo Nacho herido en la mano y el ojo con machete y piedra
el compañero jairo golpes en la espalda
Nuestros compañeros fueron traslados en nuestros hospital escuela la primera esperanza compañero Pedro, para su atención

6.-Desmenttimos enérgicamente que nosotros estábamos armados, si fuera así el resultado seria otra cosa, esto paso a las 8.30 de la noche del dia 2 de mayo.

Esa bola de líderes paramilitares o sea los 15 que estaban con nosotros se les dijo que salieran a controlar a su gente pero ninguno de ellos quisieron salir.

7.-Hoy 5 de mayo vimos que dice el mal gobierno de Chiapas que han detenido a 5 personas uno de ellos si es el líder paramilitar dela CIOAC que es Conrado Hernández Pérez, los otros no los conocemos, pero ellos si se conocen sobre todo el máximo jefe paramilitar Manuel Velasco Cuello y también sabe el supremo líder paramilitar de Peña Nieto, pero: los asesinos criminales paramilitares quien le quitaron la vida y le dieron tiro de gracia a nuestro compañero Jose luis Solis lopez no están detenidos, siguen estando en la Realidad continúan provocando y seguirán porque es el plan del supremo paramilitar y el máximo paramilitar en Chiapas y los jefes paramilitares de CIOAC.

8.- Como pueden ver en lo que les contamos, en todo momento estuvo presente el Centro de Derecho Humanos Fray Bartolomé de Las Casas. Por eso no dijimos rápido nuestra palabra sobre lo sucedido. Por respeto a su mediación y a su palabra imparcial, esperamos a que el Frayba dijera su palabra como neutrales que son en todos los problemas que son su trabajo. En su palabra del Frayba ahora pueden ver directamente quién está diciendo mentira y dónde está la verdad, según quienes estuvieron presentes y no son de ningún grupo.

9.- Ahora se ve claramente que todo lo que salió en la prensa de paga es mentira. Nunca hubo un enfrentamiento. Lo que pasó fue un ataque en contra nuestra.

10.-Viendo todo este problema y el cobarde asesinato de nuestro compañero Galeano, la Junta de Buen Gobierno decidió retirar su participación y hemos decidido pasar a las manos de la Comandancia General del Ejercito Zapatista de Liberación Nacional todo el asunto, para que investigue bien y para que se haga justicia. Ahora hay que esperar lo que dicen nuestros compañeros del EZLN.

ATENTAMENTE

JUNTA DE BUEN GOBIERNO

HACIA LA ESPERANZA

ZONA SELVA FRONTERIZA

http://enlacezapatista.ezln.org.mx/2014/05/05/junta-de-buen-gobierno-hacia-la-esperanza-denuncia-energicamente-a-los-paramilitares-cioaquistas-organizados-por-los-3-niveles-de-los-malos-gobiernos-en-contra-de-nuestros-pueblos-bases-de-apoyo-del-e/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+EnlaceZapatista+%28Enlace+Zapatista%29

radio
Radio Zapatista

CIOAC Members Attack Zapatista Bases of Support

La Junta de Buen Gobierno del caracol de Morelia denunció que el jueves 30 de enero, unos 300 miembros de la CIOAC Democrática, a bordo de 18 camionetas, agredieron gravemente a bases de apoyo zapatistas en el ejido 10 de Abril, del municipio autónomo 17 de Noviembre. Los zapatistas pidieron auxilio al hospital San Carlos, en Altamirano, pero los agresores no dejaron pasar a la ambulancia, desnudaron y agredieron a las monjas a bordo, y secuestraron la ambulancia y una camioneta.

MÁS INFORMACIÓN:

Comunicado de la Junta de Buen Gobierno

Testimonio del personal del hospital San Carlos

Artículo de La Jornada

Denuncia de la JBG de noviembre de 2013 sobre agresiones al ejido 10 de Abril

radio
JUNTA DE BUEN GOBIERNO EL CAMINO DEL FUTURO

JUNTA DE BUEN GOBIERNO EL CAMINO DEL FUTURO DENUNCIA INJUSTA DETENCIÓN DE BASE DE APOYO

radio
JBG Hacia un Nuevo Amanecer

Denuncia de la JBG Hacia un Nuevo Amanecer: los tres niveles del mal gobierno siguen haciendo su estrategia de perseguir y encarcelar a las bases de apoyo del EZLN.

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CARACOL III DE RESISTENCIA HACIA UN NUEVO AMANECER.

JUNTA DE BUEN GOBIERNO
EL CAMINO DEL FUTURO CHIAPAS MEXICO.

8 DE DICIEMBRE DE 2012

Ala sociedad civil nacional e internacional.
A los compañeros (as) adherentes de la otra campaña nacional
A la Zexta internacional
A los hermanos de derechos humanos nacional e internacional honestos.
A los medios de comunicación alternativos

Hermanos y hermanas.

Denunciamos públicamente lo que esta ocurriendo en nuestro territorio.

Las autoridades de la junta de buen gobierno denuncia a la opinión publica los hechos que están ocurriendo en este mucipio autónomo de Francisco Gómez Chiapas, Mexico

el gobierno Federal estatal y municipal sigue haciendo su estrategia de perseguir e encarcelar a nuestros compañeros inocentes bases de apoyo del EZLN porque según versiones que El compañero Bases de Apoyo Alfonso Cruz Espinosa del pueblo san Antonio tonina Municipio Autónomo Rebelde Zapatista de francisco Gómez tiene una orden de aprensión en su contra.

Primero-. Ahora el mal gobierno gira orden de aprensión contra el compañero Alfonso cruz espinosa con el simple pretexto porque el municipio autónomo de francisco Gómez construyo una tienda colectiva de artesanía en ese lugar en nuestro terreno recuperado para el beneficio de nuestros compañero@s bases de apoyo del EZLN es resistencia.

Segundo-. La junta de buen gobierno exige también a los tre niveles del mal gobierno que se respete los acuerdos hechos y firmados el día 28 de enero del 2006 en la oficina del consejo autónomo de francisco Gomes, Porque nosotros los zapatistas si sabemos respetar los acuerdos, porque nosotros estamos respetando el terreno que tiene trabajando la señora socorro y sus hijas

Tercero-.La junta de buen gobierno también denunciamos que el actual presidente municipal de Ocosingo Chiapas, están destruyendo montículos y tumbas mayas para la construcción de un puente en beneficio del ex alcalde Arturo Suñiga y otros rancheros de esa zona. Nosotros nos preguntamos, ¿eso no es un delito destruir patrimonio de la nación ?

Cuarta-. También exigimos que Juan Yadeum y la directora Juliza Camacho Ramirez que renuncien a sus cargos como se avía acordado y firmado por los tres niveles del mal gobierno en la fecha 28 de febrero 2009, porque ellos son los que siguen provocando y siguen generando mas problemas y provocaciones.

Quinto-. La junta de buen gobierno exige a los tres niveles del mal gobierno que cancele de inmediatamente la orden de aprensión en contra de nuestro compañero base de apoyo Alfonzo cruz espinosa, porque no tiene ningún delito.

Por todo lo antes expuesto:

La Junta de Buen gobierno decimos muy claro no vamos a permitir que haya mas injusticia en contra de nuestros compañer@s Bases de apoyo de nuestro Ejercito Zapatista de Liberación Nacional, aunque los tres niveles del mal gobierno busque formas y estrategias para chingarnos y debilitar nuestra lucha y resistencia. DECIMOS MUY CLARO nosotros seguimos y estamos firmes para defendernos en cualquier provocación encontra de nuestras bases.

Nosotros seguiremos al pendiente de lo que pueda pasar y responsabilizamos directamente a los tres niveles de los malos gobiernos y Julissa Camacho Ramirez, Juan Yadeum, Maria del socorro espinosa Trukillo, Berenice cruz espinosa y dalia Maribel cruz espinosa

ATENTAMENTE

Las autoridades de la junta de buen gobierno

EL DOCUMENTO ESTA SELLADO EN LA PRIMERA HOJA POR LA JUNTA DE BUEN GOBIERNO EL CAMINO DEL FUTURO Y AL FINAL DEL DOCUMENTO APARECEN LOS NOMBRES Y LAS FIRMAS DE LOS REPRESENTANTES DE LA JUNTA EN TURNO

Mauricio Garcia González, Luis Gomez Sanchez, Raul Cruz Sanchez y Antonio Santiz Gomez

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