News:

Photo Story

image/svg+xml image/svg+xml
radio
Mujeres de Medios Libres

(Español) Stop à la guerre au Chiapas !

Sorry, this entry is only available in Español. For the sake of viewer convenience, the content is shown below in the alternative language. You may click the link to switch the active language.

(En español aquí.)

« ARRÊTEZ DE JOUER AVEC LA VIE, LA LIBERTÉ ET LES BIENS DES CHIAPANÈQUES. »
Extrait du communiqué du CCRI-CG de l’EZLN, le 19 septembre 2021.


Autoféfenses du peuple El Machete. Photo: José Santiz

22 septembre. Vienne. La situation de violence au Chiapas se poursuit et l’EZLN lance l’alerte aujourd’hui sur un état « au bord de la guerre civile ». Pour comprendre ce qu’il se passe, il faut observer sous différents angles l’origine et la systématisation des violences. Ce texte, non exhaustif, tente de donner une vision d’ensemble aux processus en cours dans l’État du Sud-est mexicain, en mettant en évidence quelques thèmes et conflits.

Vendredi 17 septembre 2021, à Vienne, en Autriche, environ 20 femmes et 30 hommes zapatistes de la délégation aérienne, « La Extemporánea », récemment arrivée dans cette ville, sont venus renforcer le contingent rassemblé devant l’ambassade du Mexique.


Concentration face â l’ambassade du Mexique, à Vienne, 17 septembre.

Cet acte de protestation a inauguré une grande campagne pour dénoncer le paramilitarisme et la violence au Chiapas et exiger l’apparition en vie de José Antonio Sánchez Juárez et Sebastián Núñez Pérez, zapatistes, membres du Conseil de bon gouvernement (JBG) « Nuevo Amanecer en Resistencia y Rebeldía por la Vida y la Humanidad » [« Aube nouvelle en résistance et en rébellion pour la vie et l’humanité », ndt], du Caracol 10, « Floreciendo la Semilla Rebelde » [« Quand fleurit la graine rebelle »], situé près de Patria Nueva, non loin d’Ocosingo, au Chiapas.

Les deux compañeros avaient été séquestrés le 11 septembre par des membres de l’Organisation régionale des caféiculteurs d’Ocosingo (ORCAO) – laquelle a une longue histoire de violence paramilitaire et d’impunité dans la région – alors que la délégation zapatiste aéroportée commençait son voyage. Selon le communiqué du Comité clandestin révolutionnaire indigène-Commandement général (CCRI-CG) de l’EZLN, ils ont été libérés le 19 septembre, grâce à l’intervention des prêtres de San Cristóbal de Las Casas et d’Oxchuc, appartenant au Diocèse de San Cristóbal.

Face au bâtiment de la diplomatie mexicaine à Vienne, la solidarité internationale s’est manifestée par la présence de dizaines d’activistes de toute l’Europe qui ont dénoncé grâce à leurs microphones, banderoles et pancartes, l’implication du gouvernement du Mexique dans la réactivation des violences contre-insurrectionnelles. Les prises de paroles en espagnol, allemand, grec, français, portugais et galicien, ainsi que le récent communiqué signé par de nombreuses organisations, collectifs et individus d’Europe tiennent pour responsables tant le gouvernement fédéral d’Andrés Manuel López Obrador (AMLO) que le gouvernement de l’État du Chiapas de Rutilio Escandón Cadenas, en raison de leur complicité avec les attaques paramilitaires perpétrées non seulement contre des paysans mayas zapatistes mais aussi contre des compañeras et compañeros défenseur.ses de droits humains et contre des communautés du Chiapas.

Comme le relate la dénonciation du Réseau AJMAQ, signée par de nombreuses organisations sociales et des collectifs du monde entier, en ce mois de septembre, le paramilitarisme du Chiapas intensifie ses actions délinquantes.

« Cette escalade de la violence orchestrée depuis les hauts lieux de pouvoir du gouvernement a pour contexte la « Traversée pour la vie – Chapitre Europe » de l’EZLN, une initiative d’organisation qui cherche à étendre, de manière pacifique et créative, la graine de la résistance et de la rébellion pour l’humanité et la Terre Mère, c’est-à-dire pour la Vie. »

Rappelons que la première délégation zapatiste, l’Escadron 421, est partie du Mexique vers l’Europe en bateau le 2 mai. Le 14 septembre, c’est l’Extemporánea, délégation aérienne de l’EZLN, qui est arrivée sur les terres de Slumil K’ajxemk’op/Terre Rebelle (auparavant Europe) et qu’elle a été rejointe le 22 septembre par une délégation du Congrès national indigène (CNI) et du Front des peuples en défense de la terre et de l’eau-Morelos, Puebla, Tlaxcala (FPDTA-MPT) dans le but d’écouter et de dialoguer avec les luttes d’en bas, à gauche. Depuis le 1er janvier 2021, l’EZLN a rendu publique sa Déclaration pour la vie, signée par des centaines de collectifs de l’autre Europe.

« Nous sommes là et nous y resterons jusqu’à la présentation en vie des compañeros. Ce Voyage a déjà commencé et personne ne l’arrêtera », a dit au micro, en allemand et en espagnol, une compañera activiste devant le bâtiment de la diplomatie mexicaine.

Qui est le groupe paramilitaire que dénonce l’EZLN ?

Radio Zapatista, dans « La longue histoire de violence paramilitaire et d’impunité de l’ORCAO », rappelle que l’Organisation régionale des caféiculteurs d’Ocosingo, dénoncée de manière répétée par les Conseils de bon gouvernement comme étant une organisation paramilitaire, agresse les communautés zapatistes depuis plus de 20 ans avec une violence croissante et en totale impunité.

(Continuar leyendo…)

radio
Radio Zapatista

Acción global de apoyo al EZLN en la CDMX.

Sorry, this entry is only available in Español. For the sake of viewer convenience, the content is shown below in the alternative language. You may click the link to switch the active language.

El pasado 19 de septiembre, el Comité Clandestino Revolucionario Indígena-Comandancia General del EZLN denunció el secuestro de 2 miembros de la Junta de Buen Gobierno Patria Nueva, por parte de miembros de la ORCAO, una organización paramilitar al servicio del Estado. Ésta fue la más reciente agresión, sin embargo, no ha sido la única, pues desde hace más de 20 años, la ORCAO ha perpetrado distintos ataques en contra de las comunidades zapatistas. Ante la complicidad y omisión del gobierno estatal y federal, el EZLN hizo un llamado a la Sexta nacional e internacional a manifestarse en las distintas latidudes para exigir, una vez más, ¡alto a la guerra en Chiapas!

El llamado del EZLN a la movilización tuvo respuesta en más de 40 ciudades alrededor del mundo. En la Ciudad de México, diversos colectivos, organizaciones, redes de resistencia y rebeldía, adherentes a la Sexta Declaración y padres y madres de Ayotzinapa, marcharon sobre Av. Reforma y realizaron un mitin en las oficinas de la Secretaria de Gobernación (SEGOB).

Registro fotográfico:

 

(Continuar leyendo…)

radio
Medios Libres

(Español) Movilizaciones alrededor del mundo en defensa de las comunidades zapatistas

Sorry, this entry is only available in Español. For the sake of viewer convenience, the content is shown below in the alternative language. You may click the link to switch the active language.

El día de ayer, 24 de septiembre de 2021, tuvo lugar una acción global de apoyo al EZLN, ante la escalada de violencia paramilitar contra las comunidades zapatistas, así como la violencia generalizada en el estado suroriental mexicano de Chiapas, provocada por el narcoparamilitarismo de la mano de los tres niveles de gobierno.

Las movilizaciones responden al llamado del EZLN en su comunicado CHIAPAS AL BORDE DE LA GUERRA CIVIL, tras el secuestro de las autoridades civiles zapatistas Sebastián Núñez Pérez y José Antonio Sánchez Juárez, miembros de la Junta de Buen Gobierno del Caracol 10, Patria Nueva, quienes estuvieron privados de la libertad durante 8 días por la organización paramilitar ORCAO, que desde hace 20 años, y en particular en los dos últimos años, ha agredido y violentado a las comunidades zapatistas, con la connivencia de los gobiernos estatales y federales.

Compartimos aquí imágenes de las movilizaciones realizadas en casi un centenar de países alrededor del mundo, proporcionadas por diversos medios libres, organizaciones y colectivos de las distintas geografías, así como los carteles de dichas movilizaciones.

Fotos:

(Continuar leyendo…)

radio
Guilhotina Info y Medios Libres

(Español) EZLN, CNI y FPDTA se unen a la protesta de la huelga climática en Viena, Austria

Sorry, this entry is only available in Español. For the sake of viewer convenience, the content is shown below in the alternative language. You may click the link to switch the active language.

Viena, 24 de Septiembre. Veinte mil personas tomaron hoy las calles de la capital austríaca para exigir un cambio urgente ante los cambios climáticos. En el medio de la multitud, caminó media centena de zapatistas y otros pueblos originarios de México, presentes a través de las delegaciones del Congreso Nacional Indígena y de la Frente de Pueblos en Defensa de la Tierra y el Agua.

La manifestación salió sobre las 13h de Praterstern y recorrió las anchas avenidas de Viena en un trayecto de 4km lleno de consignas en inglés y alemán exigiendo justicia climática, acciones urgentes para combatir el calentamiento global, un cambio de sistema y en apoyo a la resistencia en Lobau, en las afueras de la ciudad, en contra la construcción de una autopista en su más importante reserva natural. Terminó en el parlamento austriaco, donde los últimos manifestantes llegaron ya dos horas y media después del inicio de la marcha.

Después de las intervenciones de la organización y la actuación de un grupo musical, subieron al escenario dos compañeras que hicieron resonar el mensaje de los pueblos indígenas de México a millares de personas, frente al majestoso balcón desde donde Hitler discursó en 1938, consumando la anexión de este territorio a la Alemania Nazi y aplaudido por centenas de millares de personas.

Ahora el mensaje fue bien diferente. Primero habló Libertad, una compañera zapatista, que contó la historia de una mujer.

«No importa el color de la piel, porque tiene todos los colores. No importa su idioma, porque escucha todas las lenguas. No importa su raza y su cultura, porque en ella habitan todos los modos. No importa su tamaño porque es grande y, sin embargo, cabe en una mano. Todos los días y a todas horas, esa mujer es violentada, golpeada, herida, violada, burlada, despreciada. Un macho ejerce sobre ella su poder, todos los días y a todas horas. Ella viene a nosotras, nosotros, nosotroas, nos muestra sus heridas, sus dolores, sus penas, y solo le damos palabras de consuelo, de lástima, o la ignoramos. Talvez, como limosna, le damos algo para que cure sus heridas, pero el macho sigue su violencia.

Nosotras y ustedes sabemos en qué termina eso. Ella será asesinada y con su muerte, morirá todo. Podemos seguir dándole solo palabras de aliento y medicina para sus males. O podemos decirle la verdad: la única medicina que puede curarla y sanarla por completo es que enfrente y destruya a quien la violenta. Y podemos también, en consecuencia, unirnos a ella y pelear a su lado.

A esa mujer, nosotras, pueblos zapatistas, la llamamos “Madre Tierra”. Al macho que la oprime y la humilla, pónganle el nombre, el rostro y la figura que ustedes quieran. Nosotros, los pueblos zapatistas, llamamos a ese macho asesino con un nombre: capitalismo.

Y hemos llegado a esta geografía para preguntarles: ¿Vamos a seguir pensando que con pomadas y calmantes se solucionan los golpes de hoy, aunque sabemos que mañana será mas grande y profunda la herida? ¿O vamos a pelear juntos con ella?

Nosotros, las comunidades zapatistas, hemos decidimos luchar junto a ella, por ella y para ella.”

Libertad termina la intervención entre aplausos y gritos de “Ah, Anti, Anticapitalistas”. Es entonces la vez de Isabel, una mujer otomí del Congreso Nacional Indígena, que toma la palabra primero en otomí y luego en castellano:

“Hoy estamos viendo que los que vivimos en la ciudad no tenemos derecho a ella y los que estamos en nuestros pueblos nos despojan. Tenemos ahí muchas empresas que nos vienen engañando que es progreso. Tenemos a la termoeléctrica, al tren maya, parques eólicos, los padres de Ayotzinapa, y agroquímicos que aquí en países desarrollados ya no los venden y los llevan a nuestros pueblos para matarnos a todas y a todos.

Hoy estamos aquí todos los pueblos, del otro lado del mundo, para caminar juntas y juntos. Por eso nosotros, como Consejo Indígena del Gobierno, estamos caminando junto con nuestras hermanas y hermanos zapatistas. Esta es una Gira por la Vida porque, si se acaba la Madre Tierra, si la matamos entre todas y entre todos, vamos a acabar junto con ella, vamos a morir junto con ella. Y desde aquí les decimos, al capitalismo y al patriarcado, que lo único que queremos es nuestra autonomía, nuestros pueblos, nuestras aguas libres de contaminación (…) No queremos más capitalismo, no queremos más empresas. ¡Y también les decimos que no olvidamos, no claudicamos y hasta la victoria… Zapata vive!”

Y la multitud contesta: “¡La lucha sigue!”

Contrario al discurso de Hitler, talvez estos dos discursos no sean noticiados por los grandes medios de comunicación, talvez no vayan a entrar en los libros de historia, pero cumplen el papel de sembrar, a través de la escucha y la palabra, esa resistencia y esa rebeldía que es el principal objetivo de este Viaje por la Vida.

Estas dos mujeres indígenas, con su palabra, tocaron a millares de personas, la mayoría de ellas jóvenes y niña/os. Muchas de ellas conscientes de los problemas del mundo, criticas del sistema capitalista y deseosas de un cambio que saben que es urgente y necesario pero que, aun en estas tierras europeas, no sabemos cómo construir. En el corazón de la bestia, estas dos mujeres indígenas sembraron en la nueva generación la esperanza y la certidumbre de que la única manera de evitar el colapso colectivo hacia donde camina la humanidad y el planeta es organizarnos y construir esas solidaridades entre pueblos que no miran fronteras ni distancias.

Poco después del final de las intervenciones, cuando empezaba otra actuación musical, las compañeras zapatistas, el CNI y el FPDTA, junto a otras personas y colectivos solidarios, caminaron hacia la Embajada de México. Como parte de una acción convocada por el EZLN en su ultimo comunicado “Chiapas al borde de la guerra civil”, y que tuvo lugar hoy en más de media centena de ciudades en todo el mundo, exigieron que paren de una vez por todas los ataques a las comunidades zapatistas en Chiapas, que han sido objeto de reiteradas agresiones y provocaciones por parte de grupos paramilitares con la connivencia, si no la colaboración directa, de los gobiernos federales y de Chiapas.

Fotos:

(Continuar leyendo…)

radio
Mujeres de Medios Libres

(Español) ¡Alto a la guerra en Chiapas!

Sorry, this entry is only available in Español. For the sake of viewer convenience, the content is shown below in the alternative language. You may click the link to switch the active language.

(En Français ici.)

“DEJEN YA DE JUGAR CON LA VIDA, LIBERTAD Y BIENES DE LOS CHIAPANECOS.”
Fragmento del Comunicado del CCRI-CG del EZLN. 19 de septiembre de 2021.


Autodefensas del Pueblo El Machete

22 de septiembre. Viena. La situación de violencia en Chiapas continua y el EZLN alerta hoy sobre un estado “al borde de la guerra civil”.  Para entender lo que está pasando en Chiapas, hay que mirar desde varios ángulos la raíz y la sistematización de las violencias. Este texto, no exhaustivo, trata de dar una mirada general a lo que está sucediendo en el estado del sureste mexicano, puntualizando unos temas y conflictos.

El viernes pasado, 17 de septiembre de 2021, en Viena, Austria, alrededor de 20 mujeres y 30 hombres zapatistas de la delegación aérea, “La Extemporánea”, recién llegada a la ciudad, reforzaron el contingente que se concentró frente a la embajada de México.

Este acto de protesta inauguró una gran campaña para denunciar el paramilitarismo y la violencia en Chiapas y exigir la aparición con vida de José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez, zapatistas integrantes de la Junta de Buen Gobierno (JBG) “Nuevo Amanecer en Resistencia y Rebeldía por la Vida y la Humanidad” del Caracol 10 “Floreciendo la Semilla Rebelde” situado en Patria Nueva, cerca de Ocosingo, Chiapas.

Los dos compañeros fueron secuestrados el 11 de septiembre por miembros de la Organización Regional de Cafeticultores de Ocosingo (ORCAO) –la cual tiene una larga historia de violencia paramilitar e impunidad en la región– mientras la delegación zapatista aerotransportada iniciaba su viaje. Según el comunicado del Comité Clandestino Revolucionario Indígena-Comandancia General (CCRI-CG) del EZLN, fueron liberados el 19 de septiembre, gracias a la intervención de los párrocos de San Cristóbal de Las Casas y de Oxchuc, pertenecientes a la Diócesis de San Cristóbal.

Frente al edificio de la diplomacia mexicana en Viena, la solidaridad internacional se manifestó con decenas de activistas de toda Europa que denunciaron por micrófono, mantas y pancartas al gobierno de México por su respuesta ante la reactivación de las violencias contrainsurgentes. Las tomas de palabra en español, alemán, griego, francés, portugués y gallego, así como el reciente comunicado firmado por numerosos organizaciones, colectivos e individuos de Europa responsabilizan tanto al gobierno federal de Andrés Manuel López Obrador (AMLO) como al gobierno estatal de Rutilio Escandón Cadenas, debido a su complicidad con los ataques paramilitares perpetrados no solamente contra campesinos mayas zapatistas, sino también contra compañeras y compañeros defensores de derechos humanos y comunidades de Chiapas.

De acuerdo con la denuncia de la Red AJMAQ, firmada por organizaciones sociales y colectivos del mundo,  este mes de septiembre el paramilitarismo de Chiapas se recrudece en acciones delincuenciales.

 “Esta escala de violencia orquestada desde los altos poderes del gobierno federal se enmarca en la iniciativa del EZLN ‘Travesía por la Vida Capitulo Europa’. Iniciativa organizativa que busca expandir, de forma pacífica y creativa, la semilla de la resistencia-rebeldía por la humanidad y la Madre Tierra, es decir; por la Vida.”

Recordamos que la primera delegación zapatista, el Escuadron 421, salió de México hacia Europa en barco el 2 de mayo. El 14 de septiembre, es la Extemporánea, delegación aérea del EZLN, que llegó a las tierras de Slumil K’ajxemk’op/Tierra Insumisa (antes Europa) y que fue alcanzada el 22 de septiembre por una delegación del Congreso Nacional Indígena (CNI) y del Frente de Pueblos en Defensa de la Tierra y el Agua-Morelos, Puebla, Tlaxcala (FPDTA-MPT) con el propósito de escuchar y dialogar con las luchas abajo y a la izquierda. Desde el 1 de enero 2021, el EZLN dió a conocer su Declaración por la Vida, firmada por centenas de colectivos de la otra Europa.

“Aquí estamos, y seguiremos aquí, hasta la presentación con vida de los compañeros. Este viaje ya empezó y nadie lo va a parar”, dijo en alemán y en español una compañera activista frente al edificio de la diplomacia mexicana.

¿Quién es el  grupo paramilitar que denuncia el EZLN ?

Radio Zapatista, en ¨La larga historia de violencia paramilitar e impunidad de la ORCAO¨, recuerda que la Organización Regional de Cafeticultores de Ocosingo, denunciada repetidamente por las Juntas de Buen Gobierno como organización paramilitar, ha venido agrediendo a las comunidades zapatistas durante más de 20 años con creciente violencia y completa impunidad.

(Continuar leyendo…)

radio
Radio Pozol y Medios Libres

(Español) Zapatistas se encuentran e intercambian con resistencias a megaproyecto carretero en Austria

Sorry, this entry is only available in Español. For the sake of viewer convenience, the content is shown below in the alternative language. You may click the link to switch the active language.

Viena, 21 de septiembre 2021.

En la mañana del sábado 18 de septiembre, una delegación zapatista tuvo por primera vez un encuentro público con una resistencia que, abajo y a la izquierda, se enfrenta al mal gobierno en esta Tierras Insumisas. Ocurrió en un campamento en Lobau, en las afueras de Viena, con una impresionante infraestructura -con cocina, comedores, puntos de información y una treintena de tiendas de campaña- montada para proteger un ecosistema único en lo que es uno de los grandes centros de la hidra capitalista que, en su afán de crecimiento desenfrenado e infinito, se traga montañas, llanuras, ríos y pantanos para sustituirlos por metrópolis, desiertos de cemento, agroindustrias, minas y un sinfín de megaproyectos que siembran la muerte donde antes había vida.

Alrededor de 60 zapatistas, hombres y mujeres, se reunieron con jóvenes y ecologistas que, con el amplio apoyo de la población local, resisten desde agosto a los planes del gobierno austriaco de construir una autopista en medio de la mayor reserva natural cercana a la capital, un área protegida desde 1978 y parte del Parque Nacional Danubio-Auen desde 1996.
(Continuar leyendo…)

radio
Radio Zapatista

(Español) Zapatistas en Austria se unen a protestas ante la embajada mexicana de Viena

Sorry, this entry is only available in Español. For the sake of viewer convenience, the content is shown below in the alternative language. You may click the link to switch the active language.

Viena, 17 de septiembre 2021.

Alrededor de 20 mujeres zapatistas y 30 hombres vinieron a reforzar el contingente internacionalista que se concentró frente a la embajada de México entre las 10 y las 12 horas en el lujoso centro histórico de la ex capital del imperio de los Habsburgo. Este acto de protesta inauguró una gran campaña internacional para denunciar el paramilitarismo y exigir la aparición con vida de José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez, bases de apoyo zapatistas, integrantes de la Junta de Buen Gobierno “Nuevo Amanecer en Resistencia y Rebeldía por la Vida y la Humanidad” del Caracol 10 “Floreciendo la Semilla Rebelde” situado en Patria Nueva, cerca de Ocosingo, Chiapas. Los dos compañeros se encuentran secuestrados desde el 11 de septiembre por miembros de la organización oficialista conocida como ORCAO, la cual tiene una larga historia de violencia paramilitar e impunidad (leer artículo y llamado a acciones del Colectivo Radio Zapatista).

Frente al edificio monumental de la diplomacia mexicana, decenas de activistas de toda Europa denunciaron por micrófono, mantas y pancartas la implicación del gobierno de México en la reactivación de las violencias antizapatistas. Las tomas de palabra en español, alemán, griego, francés, portugués y gallego, así como el reciente comunicado de las organizaciones anfitrionas del EZLN y del Congreso Nacional Indígena durante el próximo otoño responsabilizan tanto al gobierno federal de López Obrador como al gobierno estatal de Escandón, debido a su complicidad en los ataques paramilitares perpetrados no solamente contra campesinos mayas zapatistas, sino también contra compañeros defensores de derechos humanos, como ocurrió en abril pasado.

De acuerdo con la denuncia de la Red AJMAQ, firmada por organizaciones sociales y colectivos de medios libres,  este mes de septiembre el paramilitarismo vuelve a insistir con sus acciones delincuenciales. “Esta escala de violencia orquestada desde los altos poderes del gobierno federal se enmarca en la iniciativa del EZLN ‘Travesía por la Vida Capitulo Europa’. Iniciativa organizativa que busca expandir, de forma pacífica y creativa, la semilla de la resistencia-rebeldía por la humanidad y la Madre Tierra, es decir; por la Vida.”

“Aquí estamos y seguiremos aquí hasta la presentación con vida de los compañeros. Este viaje ya empezó y nadie lo va a parar”, dijo en alemán y en español una compañera activista por el micrófono. Estas palabras sin duda fueron escuchadas por el personal diplomático mexicano presente al interior del edificio, después de haber disfrutado ayer un descanso laboral por motivo del Día de la Independencia. La imagen de una nación mexicana supuestamente progresista se ve aún más afectada por las muchas denuncias y demandas de justicia que se multiplican en muchas geografías. ¿Acaso los zapatistas asustan más al mal gobierno cuando caminan fuera de México?

Cabe destacar que la polizei austriaca estuvo resguardando la entrada de la embajada mexicana y cuidó que los activistas no taparan la puerta del banco situado a un costado de las filas de mujeres y hombres zapatistas que asistieron en silencio, sin parar de filmar, fotografiar, ni de aplaudir y levantar el puño: “¡Vivos se los llevaron, vivos los queremos!”. Antes de marcharse rumbo al metro de StefansPlatz, al pie de la catedral vienesa, alrededor de edificios históricos y tiendas de lujo, las y los activistas entonaron el Himno zapatista y El pueblo unido, mientras el Subcomandante Moisés, vestido de negro, al cerrar la fila zapatista, se volteó hacia el edificio diplomático y, a manera de saludo, levantó dos veces su dedo más largo, el cual fue captado por medios libres, cuya imagen se publica aquí con su consentimiento.

 

 

Fotos: Compas Arriba y Colectivo de Acción Solidaria

#AparicionConVidaZapatistas #DondeEstaJoseAntonio #DondeEstaSebastian
#TravesiaPorLaVida

radio
Radio Pozol

Mujeres zapatistas participan en concentración y marcha nocturna contra feminicidios en Austria

Sorry, this entry is only available in Español. For the sake of viewer convenience, the content is shown below in the alternative language. You may click the link to switch the active language.

Viena, 16 de septiembre 2021.

Un gran contingente de mujeres mayas zapatistas que llegaron a Europa Central hace dos días y medio se unió a las 18 hrs. a una concentración de protesta para exigir justicia para Shukri y Fadumo, dos mujeres de origen somalí, asesinadas hace dos días en Viena, pidiendo que no quede impune este doble feminicidio. Esta concentración fue convocada por la colectiva Ni una menos-Austria, la cual agradeció «a las compañeras zapatistas por su apoyo en nuestra reunión y marcha en este día tan triste».

Adelante de la iglesia monumental de Karlsplatz, las compañeras escucharon, aplaudieron y filmaron diferentes tomas de palabra de mujeres somalíes y de otros países de Europa y África que se expresaron en sus diferentes lenguas, en especial el somalí, el árabe, el español y el alemán austriaco. Cientos de jóvenes mujeres feministas e internacionalistas llevaban pancartas y mantas contra el patriarcado y el racismo. Estuvieron gritando consignas y cantaron una versión alemana de Vivir sin miedo de Vivir Quintana, antes de prender en silencio las luces de sus teléfonos celulares cuando cayó la noche. Después de escuchar los dolores en lenguas que tampoco medios libres de Slumil K’ajxemk’op pudieron entender, las compañeras de la Extemporánea siguieron el recorrido de la marcha de mujeres austriacas y migrantas que recorrieron calles anchas rodeadas de edificios imponentes que remontan al imperio austro-húngaro siglos atrás.

El campanazo de la iglesia de Karlsplatz no pudo callar a las voces altas ni los silencios de las mujeres expresando dolores que tal vez lograron captar los celulares de las compañeras zapatistas, así como la videocámara del compañero Tercio, encargado del registro audiovisual de la delegación aerotransportada del EZLN, quien fue el único varón zapatista presente en la concentración y la marcha nocturna. A lo mejor, la vibra antipatriarcal, antirracista e internacionalista de la primera marcha europea de la Sección Miliciana Ixchel-Ramona se nota en el llamado streaming (video en vivo) de medios libres desde Karslplatz en Viena, con comentarios en español de anfitriones de Zapalotta, en especial, el Comité de Solidaridad Mexiko-Salzburg, quienes explican el contexto y el sentido de las acciones de protesta contra los 21 feminicidios que lleva Austria en 2021.

Mucha emoción marcará sin duda la memoria de las compañeras milicianas, vestidas de playera rosa, pantalón de mezclilla y botas de piel, listas para caminar escuchando, intercambiar y aprender de las luchas de cientos de colectivas europeas insumisas que las invitan y exigen sin descanso “¡Ni una menos!”, “¡Alerta feminista!” y “¡ Stoppt den femizid !”.

#LaGiraZapatistaVa #Travesiaporlavida #EZLN
#niunamenos #vivasnosqueremos #stopptfemizide

Fotos:

(Continuar leyendo…)

radio
Radio Pozol - Medios Libres en Viena

(Español) La Fuerza Aérea Zapatista se completa en Austria

Sorry, this entry is only available in Español. For the sake of viewer convenience, the content is shown below in the alternative language. You may click the link to switch the active language.

Viena, 15 de septiembre de 2021.

Más de 70 hombres zapatistas aterrizaron y salieron alegres en fila del aeropuerto de la capital austriaca situada en el río Danubio que pudieron admirar desde las ventanillas del avión en esta mañana soleada. Cerca de 24 horas después de la llegada del primer avión de la delegación aerotransportada, la FAZ fue recibida por Zapalotta, Compas Zapatistas Viena, Asamblea latinoamericana–Viena, Solidaridad con México–Salzburgo, Ekh, Frauenzentrum, KomIntern, Colectivo Acción Solidaria, Mujeres y Disidencias de la Sexta en la Otra Europa y Abya Yala-RRR, RAZB de Bélgica, Café Libertad Kollektiv de Hamburgo, Alemania, LA PAZ Italia, Asamblea Zapatista Berlin, Frankfurt, Wendland, Compas Arriba, Medios Libres con la Gira, Ni Una Menos Áustria, entre otros colectivos de Slumil K’ajxemk’op con pancartas, consignas, música y cantos. A escasos metros de la puerta de las llegadas internacionales, unas compañeras anfitrionas migrantas tomaron la palabra:

“¡Queridas Compas! ¡Los migrantes de habla hispana y portugués en la geografía de Viena os saludan y os dan la bienvenida! Somos un colectivo que se reunió para acompañaros y reunirnos con vosotros, la delegación zapatista. Queremos asegurarnos de que la voz de los migrantes se escuche en los diferentes frentes de la organización del recorrido por la vida en Austria. Nos preguntábamos: ¿Cómo nos hubiera gustado ser recibidos cuando llegamos del otro lado del océano? Y respondimos que alguien podría decirnos las siguientes palabras: Nosotros, los precarizados, nosotros, los racificados, nosotros que luchamos por tener una voz migrante, nosotros que hablamos alemán con acento, en la geografía llamada Viena, ¡les saludamos y les damos la bienvenida! Nuestra casa es vuestra casa.” (https://www.facebook.com/CompasZapatistas).

El equipo de difusión audiovisual en directo (streaming) se instaló dos días consecutivos cerca de la puerta de las llegadas internacionales del aeropuerto y pudo registrar la emoción de decenas de activistas y simpatizantes del movimiento zapatista cuando vieron surgir la fila rebelde. Se intercambiaron saludos de mano y palabras calurosas, mientras se fotografiaban y grababan mutuamente con celulares. Antes de acompañarles en los transportes públicos, los medios libres realizaron pequeñas entrevistas a quienes asistieron y registraron las actividades artístico-culturales. Documentaron la distribución por parte del Subcomandante Moisés de los boletos de tren ligero a los viajeros recién llegados. A pesar de un largo viaje, los compañeros estaban sonrientes y se veían muy alegres por pisar por primera vez el pasto verde europeo.

Fotos de Amehd Coca e Isabel Mateos
Streaming Medios Libres
Streaming Radio Pozol

Discusro del Subcomandante Moisés:
(Descarga aquí)  

radio
Pie de Página

La Extemporánea: de la liberación de las fincas a la Europa Insumisa

Sorry, this entry is only available in Español. For the sake of viewer convenience, the content is shown below in the alternative language. You may click the link to switch the active language.

Perseverantes y tercos como son en lo que se proponen, los pueblos zapatistas emprendieron su viaje a Europa. El subcomandante Moisés encabeza a La Extemporánea, la delegación aerotransportada del EZLN que llegará a Austria.

Texto y fotos: Daliri Oropeza

CIUDAD DE MÉXICO.- El subcomandante Moisés alza ambos brazos y las zapatistas ponen atención de inmediato, señala con los dedos al cielo la formación que deben realizar antes de entrar a la sala de abordar en el Aeropuerto Internacional de la Ciudad de México.

De inmediato, el primer equipo de la delegación aerotransportada se coloca en 5 filas, una detrás de la otra. Cuando todo parece silencio y quietud en medio del ruidoso y concurrido aeropuerto, avanzan en conjunto para ingresar a las salas de espera y abordaje.

Moisés va hasta delante de lo que parece una sabia serpiente colorida que sabe desplazarse en medio del gris plano seco del aeropuerto. En silencio y completo orden, llegaron las zapatistas al amanecer, para viajar a Viena, Austria, donde ya las esperan.

Permanecen con calma, formadas en el oscuro rincón de la sala F1 de salidas internacionales. Sostienen sus papeles y los pasaportes en sus manos. Resaltan las gorras violetas de la Sección Miliciana Ixchel-Ramona, equipo femenil de fútbol, con sus faldas y uno que otro balón de fútbol que desinflan para llevarlo con ellas. Resaltan también porque nadie porta su tradicional paliacate rojo. Es uno de los signos de identidad zapatista. Aunque son las mismos, sin ese pedazo de tela parecen ser otras.

(Continuar leyendo…)