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Radio Zapatista

(Español) La longue histoire de violence paramilitaire et d’impunité de l’ORCAO

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15 septembre 2021

Samedi dernier, le 11 septembre 2021, comme le dénonce le Réseau Ajmaq, deux membres du Conseil de bon gouvernement « Patria Nueva », du Caracol 10 (Ocosingo), ont été séquestrés par l’Organisation régionale des caféiculteurs d’Ocosingo (ORCAO). À ce jour, les autorités zapatistes, José Antonio Sánchez Juárez et Sebastián Núñez Pérez, sont portés disparus. Du Collectif Radio zapatiste, nous lançons un appel à la solidarité nationale et internationale pour exiger leur libération immédiate.

L’ORCAO, dénoncée de manière répétée par les Conseil de bon gouvernement comme étant une organisation paramilitaire, agresse les communautés zapatistes depuis plus de 20 ans avec une violence croissante et en totale impunité.

L’ORCAO a été fondée en 1988 par 12 communautés de la municipalité d’Ocosingo, au Chiapas, comme une organisation de lutte légitime qui revendiquait de meilleurs prix pour le café et une solution aux conditions rudimentaires de l’agriculture. En peu de temps, de nombreuses communautés supplémentaires l’ont rejointe. Pendant des années, l’ORCAO a entretenu des liens avec le zapatisme. Pourtant, ces derniers ont été rompus quand, à la fin des années 90, l’organisation, comme tant d’autres, a cédé à la tentation de négocier des aides gouvernementales et des postes publics en échanges de faveurs.

La rupture s’est agravée avec l’arrivée de Pablo Salazar au poste de gouverneur du Chiapas en 2000. L’ORCAO a alors abandonné la lutte et s’est alliée avec le gouvernement, rompant avec l’EZLN pour avoir accès à l’argent public.

À partir de ce moment, les agressions sont devenues de plus en plus fréquentes et violentes.

Nous faisons ici un résumé de ce qui a marqué la trajectoire de violence de cette organisation depuis cette époque.

En juin 2002, environ 70 membres de l’ORCAO ont attaqué avec des pierres, des gourdins, des fusils, des chaînes et des machettes des bases d’appui zapatistes à Nuevo Poblado Javier López, municipialité autonome de Francisco Gómez, avec la complicité et le soutien de la police.

En juin 2002, des membres de l’ORCAO de Sibacá ont détruit deux hectares de culture de la municipalité autonome Primero de Enero, en plus de démolir des clôtures à Pomalá, de menacer les habitants de López-Chamizal, d’expulser des zapatistes de Ucumiljá y Ja’ten’chib (Ocosingo) et de les forcer à quitter leurs maisons à coups de feu à San Pedro Buena Vista (Sitalá), les dépouillant ainsi de 30 hectares de terres et leur volant leurs maisons et leurs biens.

En janvier 2009, alors que l’EZLN célébrait le Festival de la digne rage à San Cristóbal de Las Casas, des membres de l’ORCAO ont attaqué et essayé de prendre à des bases d’appui zapatistes, un terrain de 500 hectares à Bosque Bonito, municipalité autonome Che Guevara. Peu après, 220 personnes de l’ORCAO, à bord de 19 camions et camionnettes, ont essayé de pénétrer de force dans le caracol de Morelia. A peu près aux mêmes dates, l’ORCAO a aussi bloqué aussi le passage à des zapatistes qui transportaient du bois pour la construction de nouveaux espaces pour l’école autonome de Primero de Enero.

En avril de la même année, pendant que la police de secteur et le groupe paramilitaire OPDDIC attaquaient et harcelaient les zapatistes autour des cascades d’Agua Azul, des membres de l’ORCAO menaçaient de mort les zapatistes, essayaient de brûler le magasin collectif du carrefour de Cuxuljá (acte effectué en août 2020) et incendiaient 60 hectares.

A la fin de cette année, les Conseils de bon gouvernement de La Garrucha et de Morelia ont dénoncé le fait que l’ORCAO avait organisé un groupe pour se rendre maître du marché paysan d’Ocosingo, en expulsant les zapatistes.

En juillet 2011, des membres de l’ORCAO ont envahi des terres récupérées par l’EZLN dans la localité d’El Paraíso, et ce, après diverses attaques antérieures, entre mars et juin 2011, au cours desquelles ils ont détruit 4500 plants de café, un demi-hectare de canne à sucre et un demi-hectare de maïs, en plus d’avoir volé du bétail, du fil de fer, et d’avoir coupé du bois. En juin de cette même année, des membres de la ORCAO ont séquestré et torturé deux zapatistes à Ocosingo.

En août 2011, des paramilitaires de l’ORCAO ont détruit une maison destinée aux observateurs dans la communauté de l’Ejido Patria Nueva, qui appartenait alors au caracol de Morelia. Ce même mois, 12 groupes armés de la ORCAO ont agressé des bases d’appui zapatistes avec des armes à feu, des pierres et des bâtons.

En mai 2012, la JBG de Morelia a dénoncé des confiscations de terres par l’ORCAO dans les municipalités autonomes du 17 Novembre et de Lucio Cabañas. En août de la même année, l’ORCAO a réalisé plusieurs attaques armées contre des bases d’appui zapatistes, selon la JBG de Morelia.

En juillet et en août 2014, des membres de l’ORCAO ont mené une série d’attaques et ont expulsé des bases d’appui zapatistes de la municipalité autonome de San Manuel, caracol de La Garrucha, juste avant que ne se réalise le partage entre peuples originels du pays au caracol de la Realidad, en août de cette année. (voir Action urgente du Frayba.)

Le 23 février 2020, des membres du Congrès national indigène (CNI) des communautés de San Antonio Bulujib y Guaquitepec, de la municipalité de Chilón, y compris deux bébés, ont été frappés et séquestrés par des membres de l’ORCAO et du groupe paramilitaire Los Chinchulines, ainsi que des membres du parti MORENA, en représailles pour avoir participé aux Journées en défense du territoire et de la Terre Mère ” Nous sommes tous et toutes Samir” (voir dénonciation du CNI).

Le 22 août 2020, des membres de l’ORCAO ont saccagé et incendié deux entrepôts de maïs et de café appartenant à des bases d’appui zapatistes, au carrefour de Cuxuljá, entre Oxchuc y Ocosingo, dans la municipalité autonome de Lucio Cabañas, ce qui a déchenché une forte condamnation nationale et internationale.

(Voir le rapport de la Caravane solidaire des communautés zapatistes de Moisés Gandhi et de Nuevo San Gregorio. Voir aussi ce reportage de Avispa Mídia et cet autre en Pie de Página).

Le 8 novembre de cette même année, l’ORCAO a séquestré et torturé le base d’appui zapatiste Félix López Hernández, libéré grâce à la pression nationale et internationale quelques jours plus tard. Dans la même dénonciation, la JBG de Patria Nueva affirme que l’ORCAO a reçu des aides du gouvernement pour construire une école, mais qu’elle les a utilisées pour acheter des armes de gros calibre, avec la probable complicité du gouvernement de la 4T.

En janvier 2021, le Centre de droits humains Fray Bartolomé de Las Casas rapportait de nouvelles agressions armées de l’ORCAO à l’encontre de la communauté Moisés Gandhi. En avril de cette même année, alors qu’ils se rendaient à une réunion à Palenque, deux membres de ce Centre de droits humains ont été séquestrés dans le village de San Felipe, habité en majorité par des membres de l’ORCAO, ce qui fait que tout indique que c’était un acte en représailles du travail de documentation du Centre de ce Centre.

Ce n’est pas un hasard que la séquestration des deux membres du Conseil de bon gouvernement du Caracol 10 Patria Nueva se fasse dans le contexte de la Traversée pour la Vie, juste au moment où la délégation aérienne zapatiste arrive à Vienne pour commencer une série de réunions avec des collectifs et des organisations de gauche sur le territoire européen. Face à la lutte pour la vie, la violence paramilitaire impunie est incitée par le gouvernement de la soi-disant Quatrième Transformation.

Nous nous joignons à l’exigeance de la libération immédiate de José Antonio Sánchez Juárez et de Sebastián Núñez Pérez, et de la fin des agressions et de l’impunité dont jouit l’Organisation régionale des caféiculteurs d’Ocosingo (ORCAO).

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Enlace Zapatista

THERE IS A WOMAN. Against the destruction of nature. Vienna, Austria

WORDS OF THE ZAPATISTA COMMUNITIES AT THE MARCH AGAINST THE DESTRUCTION OF NATURE
Vienna, Austria. In the voice of compañera Libertad, September 24, 2021.

Good afternoon.

These are our brief words in the form of a short story:

There is a woman.

The color of her skin does not matter, because she has all colors.

Her language does not matter, because she understands all languages.

Neither her race nor her culture matter, because all ways of being live in her.

Her size does not matter, because she is huge and nevertheless fits in one hand.

Every day and at all moments that woman is assaulted, beaten, wounded, raped, mocked and despised.

A male exerts his power over her.

Every day and every hour, she comes to us [nosotras, nosotros, nosotroas].

She shows us her wounds, her pain, her grief.

And we only give her words of consolation and pity.

Or we ignore her.

Perhaps as alms we give her something with which to treat her wounds.

But the man continues his violence.

We all know how this ends.

She will be murdered and with her death everything will die.

We can continue to give her only words of encouragement and medicine for her wounds.

Or we can tell her the truth: the only medicine that can cure her and heal her completely is for her to confront and destroy the one who is hurting her.

Knowing this, we too can unite with her and fight by her side.

We Zapatistas call that woman, “Mother Earth.”

As for the man who oppresses and humiliates her, give him whatever name, face, or shape you want.

We, the Zapatista peoples, call that murderous man capitalism.

And we have arrived at these geographies to ask, to ask of you:

Are we going to go on thinking that we can treat today’s blows with salve and painkillers, even though we know the wound will be bigger and deeper tomorrow?

Or are we going to fight alongside her?

We the Zapatista communities have decided to fight together with her and for her.

That is all we can say.

Thank you for listening to us.
Vienna, Austria, Europe, Planet Earth.
September 24, 2021.

 

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Regeneraciòn Radio

(Español) Lo que el zapatismo cosechó

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Por Sandra Suaste y Luis Suaste
Ciudad de México, 24 de septiembre.

Entre la gente se escuchan algunos murmullos anecdóticos sobre el zapatismo. Dentro de esta manifestación de centenares de personas surgen muchas respuestas. Aunque nadie hizo ninguna pregunta específica, pero las historias de vida suenan, como un murmullo alterno al mitin frente a la Secretaría de Gobernación. En colectivo, las voces bajitas dan respuesta a esto: ¿Qué significa estar ahí?

Todas las personas llevan en su memoria algún acontecimiento: el levantamiento armado de 1994; las caravanas de ayuda humanitaria de 1998; la marcha de los 1111 zapatistas; la marcha del color de la tierra; La otra campaña, el festival de La digna rabia, el estruendoso silencio de 2012 con la marcha en San Cristóbal de las Casas, Chiapas; la Escuelita Zapatista, los festivales de ConCiencia y CompArte; el Encuentro de mujeres y ahora, la Gira en Europa.

¿Y tú cuál llevas en tu corazón? Es algo que -si eres simpatizante- seguramente ya te respondiste.

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Avispa Midia

Administración Biden inyecta 800 millones de dólares a la Iniciativa Mérida en México

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Por Santiago Navarro F

La Administración de Joe Biden solicitó al Congreso de los Estados Unidos que se aprobaran más de 116 millones de dólares del año fiscal 2022 para continuar con la Iniciativa Mérida en México. Al final, le fue aprobado por la Ley de Asignaciones de Ayuda Exterior un total de 158.9 millones, la misma cantidad asignada para el año fiscal 2021. Desde 2019 hasta el año 2022 se estarían suministrando poco más de 800 millones de dólares para el gobierno mexicano, presidido por Andrés Manuel López Obrador (AMLO), para atender temas de drogas, crimen organizado y migración.

Te puede interesar → Continuidad de la Iniciativa Mérida en el gobierno de López Obrador

Desde 2008 que inició este programa, hasta el año 2021, el gobierno estadounidense ha asignado más de 3,300 millones de dólares para México. Según el Departamento de Estado, la Iniciativa Mérida ha dado lugar a: (1) Intercambio de inteligencia y cooperación policial que ha permitido la captura y extradición de delincuentes de alto perfil; (2) la creación de estándares nacionales de capacitación para policías, fiscales y jueces mexicanos; y (3) la acreditación internacional de las cárceles, laboratorios e institutos de formación policial de México.

Este programa se implementó desde que el gobierno de Felipe Calderón declaro la supuesta “guerra contra el narco” en México, la cual terminó en un baño de sangre y con resultados casi nulos. “En marzo de 2007, el entonces presidente mexicano Felipe Calderón pidió más cooperación de Estados Unidos (EEUU) para combatir a las organizaciones criminales y sus operaciones de tráfico transfronterizo. En respuesta, comenzó la Iniciativa Mérida, un paquete de asistencia antidrogas y del estado de derecho de Estados Unidos para México (y Centroamérica)”, puntualiza el Servicio de Investigación del Congreso de los Estados Unidos (CRS, por sus siglas en inglés).

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Taller Ahuehuete

(Español) ¿Qué cosecha un país que siembra cuerpos? | 7 años después #Ayotzinapa

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Por el dolor y la rabia.
Por la verdad y la justicia.
Por eso:
No claudicar.
No venderse.
No rendirse.
Por eso:
¡Verdad y Justicia!”
En solidaridad con las familias y comunidades de #Ayotzinapa.
Su rabia es nuestra rabia.
Su dolor es nuestro dolor.
Fotografía adaptada para la ilustración. La original le pertenece a Daliri Oropeza. Música por Dee Yan-Key, titulada “Gloomy Sky”. Audios por RadioZapatista y PetrohsW. Muchísimas gracias.
ahuehuete.org
Frente al gran capital, ¡una milpa en común!
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Colectivo Grieta

(Español) Acciones dislocadas para exigir el alto a la guerra paramilitar en diversas ciudades del país

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Colectivo Grieta

Ayer, 24 de septiembre del 2021, colectivos, organizaciones e individuos de abajo y a la izquierda salieron a las calles a exigir se detenga la guerra paramilitar en contra de las comunidades zapatistas.

En un comunicado del 19 de septiembre, a nombre del CCRI-CG del EZLN, el Subcomandante Insurgente Galeano informó del secuestro de dos compañeros autoridades autónomas de la Junta de Buen Gobierno Patria Nueva, a manos de la organización paramilitar ORCAO, que actúa bajo la protección del desgobierno de Rutilio Escandón. Después de 8 días de secuestro, los compañeros Sebastián Núñez Pérez y Jose Antonio Sánchez Juárez fueron liberados gracias a la intervención de los párrocos de San Cristóbal de las Casas y Oxchuc, quienes evitaron que el conflicto escalara hasta llegar a una tragedia, según informó el Subcomandante Galeano en dicho comunicado. El grupo paramilitar también dispara armas de fuego todas las noches en contra de la comunidad Moisés y Gandhi.

En respuesta al llamado realizado hacia el final del comunicado para manifestarse en embajadas, consulados y en las casas del gobierno de Chiapas, diversas organizaciones, colectivos e individuos se movilizaron para repudiar los ataques paramilitares de la ORCAO y exigir que se abandone el culto a la muerte que profesan el gobierno, sus funcionarios y criminales a sueldo.

Morelia, Michoacán.

En punto de las 11 am colectivos simpatizantes al  Ejercicio Zapatista de Liberación Nacional y los pueblos zapatistas en lucha, se manifestaron en contra de la guerra paramilitar hacia las  comunidades zapatistas en Chiapas.

Miembros de la Red de Rebeldía y Resistencia de Morelia,  realizaron una manifestación frente a palacio de gobierno del estado de Michoacán con carteles y mantas  para manifestar su solidaridad con las comunidades zapatistas, y su repudio a las agresiones del grupo paramilitar ORCAO.

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Radio Zapatista

Acción global de apoyo al EZLN en la CDMX.

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El pasado 19 de septiembre, el Comité Clandestino Revolucionario Indígena-Comandancia General del EZLN denunció el secuestro de 2 miembros de la Junta de Buen Gobierno Patria Nueva, por parte de miembros de la ORCAO, una organización paramilitar al servicio del Estado. Ésta fue la más reciente agresión, sin embargo, no ha sido la única, pues desde hace más de 20 años, la ORCAO ha perpetrado distintos ataques en contra de las comunidades zapatistas. Ante la complicidad y omisión del gobierno estatal y federal, el EZLN hizo un llamado a la Sexta nacional e internacional a manifestarse en las distintas latidudes para exigir, una vez más, ¡alto a la guerra en Chiapas!

El llamado del EZLN a la movilización tuvo respuesta en más de 40 ciudades alrededor del mundo. En la Ciudad de México, diversos colectivos, organizaciones, redes de resistencia y rebeldía, adherentes a la Sexta Declaración y padres y madres de Ayotzinapa, marcharon sobre Av. Reforma y realizaron un mitin en las oficinas de la Secretaria de Gobernación (SEGOB).

Registro fotográfico:

 

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Medios Libres

(Español) Movilizaciones alrededor del mundo en defensa de las comunidades zapatistas

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El día de ayer, 24 de septiembre de 2021, tuvo lugar una acción global de apoyo al EZLN, ante la escalada de violencia paramilitar contra las comunidades zapatistas, así como la violencia generalizada en el estado suroriental mexicano de Chiapas, provocada por el narcoparamilitarismo de la mano de los tres niveles de gobierno.

Las movilizaciones responden al llamado del EZLN en su comunicado CHIAPAS AL BORDE DE LA GUERRA CIVIL, tras el secuestro de las autoridades civiles zapatistas Sebastián Núñez Pérez y José Antonio Sánchez Juárez, miembros de la Junta de Buen Gobierno del Caracol 10, Patria Nueva, quienes estuvieron privados de la libertad durante 8 días por la organización paramilitar ORCAO, que desde hace 20 años, y en particular en los dos últimos años, ha agredido y violentado a las comunidades zapatistas, con la connivencia de los gobiernos estatales y federales.

Compartimos aquí imágenes de las movilizaciones realizadas en casi un centenar de países alrededor del mundo, proporcionadas por diversos medios libres, organizaciones y colectivos de las distintas geografías, así como los carteles de dichas movilizaciones.

Fotos:

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Guilhotina Info y Medios Libres

(Español) EZLN, CNI y FPDTA se unen a la protesta de la huelga climática en Viena, Austria

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Viena, 24 de Septiembre. Veinte mil personas tomaron hoy las calles de la capital austríaca para exigir un cambio urgente ante los cambios climáticos. En el medio de la multitud, caminó media centena de zapatistas y otros pueblos originarios de México, presentes a través de las delegaciones del Congreso Nacional Indígena y de la Frente de Pueblos en Defensa de la Tierra y el Agua.

La manifestación salió sobre las 13h de Praterstern y recorrió las anchas avenidas de Viena en un trayecto de 4km lleno de consignas en inglés y alemán exigiendo justicia climática, acciones urgentes para combatir el calentamiento global, un cambio de sistema y en apoyo a la resistencia en Lobau, en las afueras de la ciudad, en contra la construcción de una autopista en su más importante reserva natural. Terminó en el parlamento austriaco, donde los últimos manifestantes llegaron ya dos horas y media después del inicio de la marcha.

Después de las intervenciones de la organización y la actuación de un grupo musical, subieron al escenario dos compañeras que hicieron resonar el mensaje de los pueblos indígenas de México a millares de personas, frente al majestoso balcón desde donde Hitler discursó en 1938, consumando la anexión de este territorio a la Alemania Nazi y aplaudido por centenas de millares de personas.

Ahora el mensaje fue bien diferente. Primero habló Libertad, una compañera zapatista, que contó la historia de una mujer.

«No importa el color de la piel, porque tiene todos los colores. No importa su idioma, porque escucha todas las lenguas. No importa su raza y su cultura, porque en ella habitan todos los modos. No importa su tamaño porque es grande y, sin embargo, cabe en una mano. Todos los días y a todas horas, esa mujer es violentada, golpeada, herida, violada, burlada, despreciada. Un macho ejerce sobre ella su poder, todos los días y a todas horas. Ella viene a nosotras, nosotros, nosotroas, nos muestra sus heridas, sus dolores, sus penas, y solo le damos palabras de consuelo, de lástima, o la ignoramos. Talvez, como limosna, le damos algo para que cure sus heridas, pero el macho sigue su violencia.

Nosotras y ustedes sabemos en qué termina eso. Ella será asesinada y con su muerte, morirá todo. Podemos seguir dándole solo palabras de aliento y medicina para sus males. O podemos decirle la verdad: la única medicina que puede curarla y sanarla por completo es que enfrente y destruya a quien la violenta. Y podemos también, en consecuencia, unirnos a ella y pelear a su lado.

A esa mujer, nosotras, pueblos zapatistas, la llamamos “Madre Tierra”. Al macho que la oprime y la humilla, pónganle el nombre, el rostro y la figura que ustedes quieran. Nosotros, los pueblos zapatistas, llamamos a ese macho asesino con un nombre: capitalismo.

Y hemos llegado a esta geografía para preguntarles: ¿Vamos a seguir pensando que con pomadas y calmantes se solucionan los golpes de hoy, aunque sabemos que mañana será mas grande y profunda la herida? ¿O vamos a pelear juntos con ella?

Nosotros, las comunidades zapatistas, hemos decidimos luchar junto a ella, por ella y para ella.”

Libertad termina la intervención entre aplausos y gritos de “Ah, Anti, Anticapitalistas”. Es entonces la vez de Isabel, una mujer otomí del Congreso Nacional Indígena, que toma la palabra primero en otomí y luego en castellano:

“Hoy estamos viendo que los que vivimos en la ciudad no tenemos derecho a ella y los que estamos en nuestros pueblos nos despojan. Tenemos ahí muchas empresas que nos vienen engañando que es progreso. Tenemos a la termoeléctrica, al tren maya, parques eólicos, los padres de Ayotzinapa, y agroquímicos que aquí en países desarrollados ya no los venden y los llevan a nuestros pueblos para matarnos a todas y a todos.

Hoy estamos aquí todos los pueblos, del otro lado del mundo, para caminar juntas y juntos. Por eso nosotros, como Consejo Indígena del Gobierno, estamos caminando junto con nuestras hermanas y hermanos zapatistas. Esta es una Gira por la Vida porque, si se acaba la Madre Tierra, si la matamos entre todas y entre todos, vamos a acabar junto con ella, vamos a morir junto con ella. Y desde aquí les decimos, al capitalismo y al patriarcado, que lo único que queremos es nuestra autonomía, nuestros pueblos, nuestras aguas libres de contaminación (…) No queremos más capitalismo, no queremos más empresas. ¡Y también les decimos que no olvidamos, no claudicamos y hasta la victoria… Zapata vive!”

Y la multitud contesta: “¡La lucha sigue!”

Contrario al discurso de Hitler, talvez estos dos discursos no sean noticiados por los grandes medios de comunicación, talvez no vayan a entrar en los libros de historia, pero cumplen el papel de sembrar, a través de la escucha y la palabra, esa resistencia y esa rebeldía que es el principal objetivo de este Viaje por la Vida.

Estas dos mujeres indígenas, con su palabra, tocaron a millares de personas, la mayoría de ellas jóvenes y niña/os. Muchas de ellas conscientes de los problemas del mundo, criticas del sistema capitalista y deseosas de un cambio que saben que es urgente y necesario pero que, aun en estas tierras europeas, no sabemos cómo construir. En el corazón de la bestia, estas dos mujeres indígenas sembraron en la nueva generación la esperanza y la certidumbre de que la única manera de evitar el colapso colectivo hacia donde camina la humanidad y el planeta es organizarnos y construir esas solidaridades entre pueblos que no miran fronteras ni distancias.

Poco después del final de las intervenciones, cuando empezaba otra actuación musical, las compañeras zapatistas, el CNI y el FPDTA, junto a otras personas y colectivos solidarios, caminaron hacia la Embajada de México. Como parte de una acción convocada por el EZLN en su ultimo comunicado “Chiapas al borde de la guerra civil”, y que tuvo lugar hoy en más de media centena de ciudades en todo el mundo, exigieron que paren de una vez por todas los ataques a las comunidades zapatistas en Chiapas, que han sido objeto de reiteradas agresiones y provocaciones por parte de grupos paramilitares con la connivencia, si no la colaboración directa, de los gobiernos federales y de Chiapas.

Fotos:

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Teia dos Povos do Ceará | FOB

(Español) Organizaciones brasileñas en solidaridad con lxs zapatistas

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Este 24 de septiembre, día internacional de protestas contra la violencia narcoparamilitar y contrainsurgente en el estado de Chiapas, organizaciones de lucha brasileñas se unen a la exigencia de que el Estado mexicano detenga las agresiones contras los pueblos zapatistas y la violencia en general en el estado.

Teia dos Povos (Tejido de los Pueblos) de Ceará

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Nosotrxs, como Teia dos Povos (Tejido de los Pueblos) de Ceará, expresamos nuestra solidaridad con el Ejército Zapatista de Liberación Nacional (EZLN), frente al avance de la violencia perpetrado por el gobierno mexicano.

El pasado 11 de septiembre, el gobierno mexicano fue responsable por el sequestro durante ocho días de las autoridades civiles zapatistas Sebastién Núñez Pérez y José Antonio Sánchez, que sólo fueron liberados después de la fuerte presión de movimientos sociales zapatistas y mexicanos. Además de ese acto criminal, también destacamos la reciente represión policial contra estudiantes de la Escuela Normal Rural de Mactumactzá y las alianzas del gobernador chiapaneco Rutilio Escandón con grupos paramilitares vinculados a la agroindustria local, que se oponen no sólo a los zapatistas, sino a cualquier comunidad autónoma que se posicione contra los intereses del capital en el país.

En su comunicado oficial, el EZLN pide que se realicen manifestaciones de solidaridad frente a embajadas y consulados de México en el mundo este viernes 24 de septiembre. La reivindicación es que todas las instancias de gobierno de México detengan “las provocaciones y abandonden el culto de muerte que profesan”. Nosotrxs, como Teia dos Povos de Ceará, apoyamos las acciones del EZLN, pues la lucha de liberacion pasa por el corazón de todos los pueblos y nuestro enemigo es común.

Ilustración: @bvrity

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Federación de las Organizaciones Sindicalistas Revolucionarias de Brasil (FOB)

Basta de violencia del Estado mexicano contra las comunidades zapatistas

En el estado de Chiapas, México, comunidades autónomas zapatistas están teniendo a sus líderes secuestrados, sus comercios incendiados, además de otros atentados. Son indígenas, campesinos pobres que se rehúsan a sujetarse a un Estado que los maltrata, por eso son perseguidos.

Ésta es una campaña internacional contra esa injusticia.

Tómale una foto a este cartel y márcanos en Instragram @lutafobce

Federación de las Organizaciones Sindicalistas Revolucionarias de Brasil (FOB)