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Radio Zapatista

La longue histoire de violence paramilitaire et d’impunité de l’ORCAO

15 septembre 2021

Samedi dernier, le 11 septembre 2021, comme le dénonce le Réseau Ajmaq, deux membres du Conseil de bon gouvernement « Patria Nueva », du Caracol 10 (Ocosingo), ont été séquestrés par l’Organisation régionale des caféiculteurs d’Ocosingo (ORCAO). À ce jour, les autorités zapatistes, José Antonio Sánchez Juárez et Sebastián Núñez Pérez, sont portés disparus. Du Collectif Radio zapatiste, nous lançons un appel à la solidarité nationale et internationale pour exiger leur libération immédiate.

L’ORCAO, dénoncée de manière répétée par les Conseil de bon gouvernement comme étant une organisation paramilitaire, agresse les communautés zapatistes depuis plus de 20 ans avec une violence croissante et en totale impunité.

L’ORCAO a été fondée en 1988 par 12 communautés de la municipalité d’Ocosingo, au Chiapas, comme une organisation de lutte légitime qui revendiquait de meilleurs prix pour le café et une solution aux conditions rudimentaires de l’agriculture. En peu de temps, de nombreuses communautés supplémentaires l’ont rejointe. Pendant des années, l’ORCAO a entretenu des liens avec le zapatisme. Pourtant, ces derniers ont été rompus quand, à la fin des années 90, l’organisation, comme tant d’autres, a cédé à la tentation de négocier des aides gouvernementales et des postes publics en échanges de faveurs.

La rupture s’est agravée avec l’arrivée de Pablo Salazar au poste de gouverneur du Chiapas en 2000. L’ORCAO a alors abandonné la lutte et s’est alliée avec le gouvernement, rompant avec l’EZLN pour avoir accès à l’argent public.

À partir de ce moment, les agressions sont devenues de plus en plus fréquentes et violentes.

Nous faisons ici un résumé de ce qui a marqué la trajectoire de violence de cette organisation depuis cette époque.

En juin 2002, environ 70 membres de l’ORCAO ont attaqué avec des pierres, des gourdins, des fusils, des chaînes et des machettes des bases d’appui zapatistes à Nuevo Poblado Javier López, municipialité autonome de Francisco Gómez, avec la complicité et le soutien de la police.

En juin 2002, des membres de l’ORCAO de Sibacá ont détruit deux hectares de culture de la municipalité autonome Primero de Enero, en plus de démolir des clôtures à Pomalá, de menacer les habitants de López-Chamizal, d’expulser des zapatistes de Ucumiljá y Ja’ten’chib (Ocosingo) et de les forcer à quitter leurs maisons à coups de feu à San Pedro Buena Vista (Sitalá), les dépouillant ainsi de 30 hectares de terres et leur volant leurs maisons et leurs biens.

En janvier 2009, alors que l’EZLN célébrait le Festival de la digne rage à San Cristóbal de Las Casas, des membres de l’ORCAO ont attaqué et essayé de prendre à des bases d’appui zapatistes, un terrain de 500 hectares à Bosque Bonito, municipalité autonome Che Guevara. Peu après, 220 personnes de l’ORCAO, à bord de 19 camions et camionnettes, ont essayé de pénétrer de force dans le caracol de Morelia. A peu près aux mêmes dates, l’ORCAO a aussi bloqué aussi le passage à des zapatistes qui transportaient du bois pour la construction de nouveaux espaces pour l’école autonome de Primero de Enero.

En avril de la même année, pendant que la police de secteur et le groupe paramilitaire OPDDIC attaquaient et harcelaient les zapatistes autour des cascades d’Agua Azul, des membres de l’ORCAO menaçaient de mort les zapatistes, essayaient de brûler le magasin collectif du carrefour de Cuxuljá (acte effectué en août 2020) et incendiaient 60 hectares.

A la fin de cette année, les Conseils de bon gouvernement de La Garrucha et de Morelia ont dénoncé le fait que l’ORCAO avait organisé un groupe pour se rendre maître du marché paysan d’Ocosingo, en expulsant les zapatistes.

En juillet 2011, des membres de l’ORCAO ont envahi des terres récupérées par l’EZLN dans la localité d’El Paraíso, et ce, après diverses attaques antérieures, entre mars et juin 2011, au cours desquelles ils ont détruit 4500 plants de café, un demi-hectare de canne à sucre et un demi-hectare de maïs, en plus d’avoir volé du bétail, du fil de fer, et d’avoir coupé du bois. En juin de cette même année, des membres de la ORCAO ont séquestré et torturé deux zapatistes à Ocosingo.

En août 2011, des paramilitaires de l’ORCAO ont détruit une maison destinée aux observateurs dans la communauté de l’Ejido Patria Nueva, qui appartenait alors au caracol de Morelia. Ce même mois, 12 groupes armés de la ORCAO ont agressé des bases d’appui zapatistes avec des armes à feu, des pierres et des bâtons.

En mai 2012, la JBG de Morelia a dénoncé des confiscations de terres par l’ORCAO dans les municipalités autonomes du 17 Novembre et de Lucio Cabañas. En août de la même année, l’ORCAO a réalisé plusieurs attaques armées contre des bases d’appui zapatistes, selon la JBG de Morelia.

En juillet et en août 2014, des membres de l’ORCAO ont mené une série d’attaques et ont expulsé des bases d’appui zapatistes de la municipalité autonome de San Manuel, caracol de La Garrucha, juste avant que ne se réalise le partage entre peuples originels du pays au caracol de la Realidad, en août de cette année. (voir Action urgente du Frayba.)

Le 23 février 2020, des membres du Congrès national indigène (CNI) des communautés de San Antonio Bulujib y Guaquitepec, de la municipalité de Chilón, y compris deux bébés, ont été frappés et séquestrés par des membres de l’ORCAO et du groupe paramilitaire Los Chinchulines, ainsi que des membres du parti MORENA, en représailles pour avoir participé aux Journées en défense du territoire et de la Terre Mère ” Nous sommes tous et toutes Samir” (voir dénonciation du CNI).

Le 22 août 2020, des membres de l’ORCAO ont saccagé et incendié deux entrepôts de maïs et de café appartenant à des bases d’appui zapatistes, au carrefour de Cuxuljá, entre Oxchuc y Ocosingo, dans la municipalité autonome de Lucio Cabañas, ce qui a déchenché une forte condamnation nationale et internationale.

(Voir le rapport de la Caravane solidaire des communautés zapatistes de Moisés Gandhi et de Nuevo San Gregorio. Voir aussi ce reportage de Avispa Mídia et cet autre en Pie de Página).

Le 8 novembre de cette même année, l’ORCAO a séquestré et torturé le base d’appui zapatiste Félix López Hernández, libéré grâce à la pression nationale et internationale quelques jours plus tard. Dans la même dénonciation, la JBG de Patria Nueva affirme que l’ORCAO a reçu des aides du gouvernement pour construire une école, mais qu’elle les a utilisées pour acheter des armes de gros calibre, avec la probable complicité du gouvernement de la 4T.

En janvier 2021, le Centre de droits humains Fray Bartolomé de Las Casas rapportait de nouvelles agressions armées de l’ORCAO à l’encontre de la communauté Moisés Gandhi. En avril de cette même année, alors qu’ils se rendaient à une réunion à Palenque, deux membres de ce Centre de droits humains ont été séquestrés dans le village de San Felipe, habité en majorité par des membres de l’ORCAO, ce qui fait que tout indique que c’était un acte en représailles du travail de documentation du Centre de ce Centre.

Ce n’est pas un hasard que la séquestration des deux membres du Conseil de bon gouvernement du Caracol 10 Patria Nueva se fasse dans le contexte de la Traversée pour la Vie, juste au moment où la délégation aérienne zapatiste arrive à Vienne pour commencer une série de réunions avec des collectifs et des organisations de gauche sur le territoire européen. Face à la lutte pour la vie, la violence paramilitaire impunie est incitée par le gouvernement de la soi-disant Quatrième Transformation.

Nous nous joignons à l’exigeance de la libération immédiate de José Antonio Sánchez Juárez et de Sebastián Núñez Pérez, et de la fin des agressions et de l’impunité dont jouit l’Organisation régionale des caféiculteurs d’Ocosingo (ORCAO).

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CNI–CIG–FPDTAMPT

Denuncia del CNI–CIG–FPDTAMPT por la campaña de hostigamiento y violencia en contra de las bases de apoyo zapatistas

Al Ejército Zapatista de Liberación Nacional,
A la Europa rebelde de abajo y a la izquierda,
A la Sexta Nacional e Internacional,
A los medios de comunicación,
A los pueblos de México y el mundo.

El Congreso Nacional Indígena-Concejo Indígena de Gobierno, el Frente de Pueblos en Defensa de la Tierra y el Agua Puebla-Morelos-Tlaxcala y su Delegación conjunta para la Gira por la Vida que organiza el EZLN a nivel mundial y que ha iniciado en Europa, denunciamos la violencia de los malos gobiernos en contra de nuestros hermanos y hermanas zapatistas, armando y organizando grupos paramilitares que disputan el territorio autónomo; es el caso de la desaparición de los compañeros José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez, integrantes de la Junta de Buen Gobierno Patria Nueva, del Caracol 10 «Floreciendo La Semilla Rebelde», por parte del grupo paramilitar ORCAO el pasado 11 de septiembre.

Del mismo modo condenamos el cobarde espionaje y la campaña de hostigamiento que los gobiernos han hecho en contra de compañeros y compañeras de la Comisión de Coordinación y Seguimiento del CNI-CIG, pretendiendo intimidar y amenazar al tiempo que se arrecia la guerra contrainsurgente en contra de las bases de apoyo del EZLN que defienden en colectivo a la madre tierra.

Denunciamos pues, que se trata de una campaña global para frenar la lucha y la resistencia anticapitalista, de abajo y a la izquierda en defensa de la vida.

Atentamente

Septiembre de 2021
Por la reconstitución integral de nuestros pueblos
Nunca Más un México sin Nosotros
Comisión de Coordinación y Seguimiento del Congreso Nacional Indígena- Concejo Indígena de Gobierno y Delegación del CNI-CIG y del Frente de Pueblos en Defensa del Agua y de la Tierra Puebla-Morelos-Tlaxcala.

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Red TDT

Desaparición y riesgo a la vida e integridad de autoridades autónomas en Chiapas

Ciudad de México, 18 de septiembre de 2021

Acción Urgente

El pasado 11 de septiembre, en la comunidad 7 de Febrero, municipio de Ocosingo, Chiapas, fueron desaparecidos José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez, ambos son autoridades civiles autónomas de la Junta de Buen Gobierno (JBG) “Nuevo Amanecer en Resistencia y Rebeldía por la Vida y la Humanidad” con sede en la comunidad Patria Nueva, Caracol 10 “Floreciendo la Semilla Rebelde” del Ejército Zapatista de Liberación Nacional (EZLN).

Según información recibida por la Red de Resistencia y Rebeldía Ajmaq (RRR-Ajmaq), las dos personas integrantes de la JBG desaparecidas viajaban en una camioneta con placas CW-0001-C cuando circulaban por la carretera internacional Ocosingo-San Cristóbal. Los indicios confirmados hasta ahora, indican que el vehículo se encuentra en la comunidad 7 de Febrero, sede de la Organización Regional de Cafeticultores de Ocosingo (ORCAO).

Al haber transcurrido una semana de los hechos, según información de la RRR Ajmaq, ninguna autoridad municipal, estatal o federal han podido corroborar el paradero y el estado de salud física y psicológica en la que se encuentran las autoridades autónomas por lo que la vida y la integridad de las dos personas están en grave riesgo.

Es importante mencionar que el escalamiento de los hechos de violencia en la zona ha sido ampliamente documentado por organismos defensores de derechos humanos, incluida la Red Nacional de Organismos Civiles de Derechos Humanos “Todos los Derechos para Todas y Todos” (Red TDT) la cual realizó una Misión Civil de Observación en el mes de diciembre de 2020. De igual forma periodistas y medios de comunicación han advertido la creciente conflictividad en la región, evidenciando la permisibilidad con la que actúan grupos armados bajo el amparo de la impunidad.

La desaparición y riesgo a la vida de las autoridades autónomas en Chiapas se da en el contexto del conflicto armado interno no resuelto, cuyo reconocimiento es negado sistemáticamente por las autoridades estatales y federales, genera un ambiente de ingobernabilidad en la que personas defensoras de la tierra han sido desaparecidas, asesinadas y desplazadas forzadamente en un territorio controlado por caciques del poder económico y político local.

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Radio Zapatista

La larga historia de violencia paramilitar e impunidad de la ORCAO

(En français ici | English here)

Este pasado sábado, 11 de septiembre de 2021, conforme denuncia de la Red Ajmaq,  dos miembros de la Junta de Buen Gobierno “Patria Nueva”, del Caracol 10 (Ocosingo), fueron secuestrados por la Organización Regional de Cafeticultores de Ocosingo (ORCAO). Hasta hoy, las autoridades zapatistas José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez se encuentran desaparecidos. Desde el Colectivo Radio Zapatista, hacemos un llamado a la solidaridad nacional e internacional para exigir su liberación inmediata.

La ORCAO, denunciada repetidamente por las Juntas de Buen Gobierno como organización paramilitar, ha venido agrediendo a las comunidades zapatistas durante más de 20 años con creciente violencia y completa impunidad.

La ORCAO fue fundada en 1988 por 12 comunidades del municipio de Ocosingo, Chiapas, como organización de lucha legítima que reivindicaba mejores precios para el café y solución al rezago agrario. En poco tiempo, muchas comunidades más se unieron. Durante años, la ORCAO mantuvo vínculos con el zapatismo. Sin embargo, éstos se rompieron a finales de los 1990, cuando la organización, como tantas otras, cedió a la tentación de disputar apoyos gubernamentales y cargos públicos a cambio de favores. La ruptura se agravó con la llegada de Pablo Salazar a la gubernatura de Chiapas en 2000. La ORCAO entonces abandonó la lucha y se alió al gobierno, rompiendo con el EZLN para acceder a dinero público. A partir de ese momento, las agresiones se volvieron cada vez más frecuentes y violentas.

Recopilamos aquí un resumen de la trayectoria de violencia por parte de dicha organización desde esa época.

En enero de 2002, unos 70 miembros de la ORCAO atacaron con piedras, garrotes, tiradoras, cadenas y machetes a bases de apoyo zapatistas en el Nuevo Poblado Javier López, municipio autónomo de Francisco Gómez, con la complicidad y el apoyo de la policía.

En junio de 2002, miembros de la ORCAO de Sibacá destruyeron dos hectáreas de cultivo del municipio autónomo Primero de Enero, además de derribar límites en Pomalá, amenazar a los habitantes de López-Chamizal, expulsar a zapatistas de Ucumiljá y Ja’ten’chib (Ocosingo) y desplazarlos a tiros de sus casas en San Pedro Buena Vista (Sitalá), despojándolos de 30 hectáreas de tierras y robando sus casas y todas sus pertenencias.

En enero de 2009, mientras el EZLN celebraba el Festival de la Digna Rabia en San Cristóbal de Las Casas, miembros de la ORCAO atacaron e intentaron despojar a bases de apoyo zapatistas de un predio de 500 hectáreas en Bosque Bonito, municipio autónomo Che Guevara. Poco después, 220 personas de la ORCAO a bordo de 19 camiones y camionetas intentaron ingresar por la fuerza al caracol de Morelia. Por esas fechas, la ORCAO también impidió el paso de zapatistas que transportaran madera para la construcción de nuevos espacios de la escuela autónoma de Primero de Enero.

En abril del mismo año, mientras la policía sectorial y el grupo paramilitar OPDDIC atacaban y hostigaban a los zapatistas alrededor de las cascadas de Agua Azul, miembros de la ORCAO amenazaban a los zapatistas de muerte, intentaban quemar la tienda colectiva en el crucero Cuxuljá (acto que consumaron en agosto de 2020) e incendiaron 60 hectáreas.

A finales de ese año, las Juntas de Buen Gobierno de La Garrucha y Morelia denunciaron que la ORCAO organizó un grupo para apoderarse del tianguis campesino en Ocosingo, expulsando a los zapatistas.

En julio de 2011, miembros de la ORCAO invadieron tierras recuperadas por del EZLN en el poblado El Paraíso. Esto tras diversos ataques anteriores, entre marzo y junio de 2011, en los que destruyeron 4 mil 500 matas de café, media hectárea de caña y media hectárea de milpa, además de robo de ganado, robo de alambre y corte de madera. En junio de ese año, miembros de la ORCAO secuestraron y torturaron a dos zapatistas en Ocosingo.

En agosto de 2011, paramilitares de la ORCAO destruyeron una casa para observadores en la comunidad Ejido Patria Nueva, entonces perteneciente al Caracol de Morelia. Ese mismo mes, 12 grupos armados de la ORCAO agredieron con armas de fuego, piedras y palos a bases de apoyo zapatistas.

En mayo de 2012, la JBG de Morelia denunció despojos de tierras por parte de la ORCAO en los municipios autónomos de 17 de Noviembre y Lucio Cabañas. En agosto del mismo año, la ORCAO realizó varios ataques con armas de fuego contra bases de apoyo zapatistas, según denuncia de la JBG de Morelia.

En julio y agosto de 2014, miembros de la ORCAO llevaron a cabo una serie de ataques y desplazaron a bases de apoyo zapatistas del municipio autónomo de San Manuel, caracol de La Garrucha, justo antes de que se realizara la compartición entre pueblos originarios del país en el caracol de La Realidad, en agosto de ese año. (Ver Acción urgente del Frayba.)

El 23 de febrero de 2020, miembros del Congreso Nacional Indígena (CNI) de las comunidades de San Antonio Bulujib y Guaquitepec, municipio de Chilón, incluyendo a dos bebés, fueron golpeados y secuestrados por miembros de la ORCAO y del grupo paramilitar Los Chinchulines, así como integrantes del partido MORENA, en represalia por haber participado en las Jornadas en Defensa del Territorio y la Madre Tierra “Samir Somos Todas y Todos” (ver denuncia del CNI).

El 22 de agosto de 2020, miembros de la ORCAO saquearon e incendiaron dos bodegas de maíz y café pertenecientes a bases de apoyo zapatistas, en el crucero Cuxuljá, entre Oxchuc y Ocosingo, en el municipio autónomo de Lucio Cabañas, detonando una fuerte condena nacional e internacional. (Lee/escucha el informe de la Caravana Solidaria a las comunidades zapatistas de Moisés Gandhi y Nuevo San Gregorio. Ve también este reportaje de Avispa Mídia y este otro de Pie de Página.)

El 8 de noviembre de ese mismo año, la ORCAO secuestró y torturó al base de apoyo zapatista Félix López Hernández, liberado gracias a la presión nacional e internacional unos días después. En la misma denuncia, la JBG de Patria Nueva afirma que la ORCAO recibió apoyo de gobierno para construir una escuela, pero que lo utilizó para comprar armas de alto calibre, con la presumible complicidad del gobierno de la 4T.

En enero de 2021, el Centro de Derechos Humanos Fray Bartolomé de Las Casas reportó nuevas agresiones armadas de la ORCAO a la comunidad Moisés Gandhi. En abril de este mismo año, dos integrantes de ese centro de derechos humanos fueron secuestrados mientras se dirigían a una reunión en Palenque, en el pueblo de San Felipe, habitado en su mayoría por miembros de la ORCAO, en lo que todo indica fue un acto de retaliación por el trabajo de documentación de dicho centro.

No es casual que el secuestro de los dos miembros de la Junta de Buen Gobierno del Caracol 10 Patria Nueva se dé en el contexto de la Travesía por la Vida, justo al tiempo que la delegación aérea zapatista llega a Viena para comenzar una serie de reuniones con colectivos y organizaciones de izquierda en el territorio europeo. Ante la lucha por la vida, la violencia paramilitar impune promovida desde el gobierno de la supuesta Cuarta Transformación.

Nos sumamos a la exigencia de la libertad inmediata de José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez y el fin de las agresiones y de la impunidad de la que goza la Organización Regional de Cafeticultores de Ocosingo (ORCAO).

 

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Red de Resistencia y Rebeldía Ajmaq

Desaparición de dos integrantes de la Junta de Buen Gobierno Patria Nueva, Caracol 10, por parte de la ORCAO

Fuente: Red de Resistencia y Rebeldía Ajmaq

Desaparición de dos integrantes de la Junta de Buen Gobierno Patria Nueva, del Caracol 10 “Floreciendo la semilla rebelde” por parte de la ORCAO

Jobel, Chiapas, México
a 14 de septiembre de 2021

A los pueblos del mundo
Al Congreso Nacional Indígena
Al Concejo Indígena de Gobierno
A la Sexta Nacional e Internacional
A las Redes de Resistencia y Rebeldías

Hermanas, hermanos, compañeras y compañeroas: Denunciamos el discurso hipócrita, mentiroso y chapusero del gobierno federal de Andrés Manuel López Obrador, del gobernador del estado de Chiapas Rutilio Escandón Cadenas de respetar las autonomías de los Pueblos Originarios, cuando en realidad ha implementado una serie de acciones de contrainsurgencia contra las Autonomías que caminan los pueblos del Ejército Zapatista de Liberación Nacional y sus Bases de Apoyo.

Hoy damos a conocer, con la permisibilidad de los tres niveles del mal gobierno —municipal, estatal y federal—, el secuestro de dos integrantes de la Junta de Buen Gobierno “Nuevo Amanecer en Resistencia y Rebeldía por la Vida y la Humanidad”, Caracol 10 “Floreciendo la semilla rebelde”.

Los dos integrantes de la Junta de Buen Gobierno, José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez, salieron el día 11 de septiembre de este año, como a las 8 de la mañana, de la sede de la Junta en una camioneta de redila con placas CW-0001-C a realizar una tarea de la Junta en otro lugar. Al no recibir información, la Junta inició un proceso de búsqueda, localizando la camioneta en la comunidad 7 de Febrero, municipio de Ocosingo, Chiapas. Cabe recordar que esta localidad es la sede de la Organización Regional de Cafeticultores de Ocosingo (ORCAO) —en donde, según información, fueron detenidos los dos integrantes de la Junta en lo que ha sido legítimamente territorio del EZLN y donde se sembró la tienda-cooperativa el Arco Iris como parte de la expresión de la economía autónoma zapatista. Hasta la fecha y hora, martes 14 de septiembre, la JBG no ha podido ver a los detenidos, verificar su estado de salud, ni constatar el lugar donde se encuentran, por lo que están en calidad de desaparecidos.

La ORCAO ha perpetrado una serie de acciones criminales contra las Bases de Apoyo del EZLN de la comunidad autónoma Moisés-Gandhi desde hace varios meses. Siendo los actos más despreciables, aquellos registrados desde agosto del 2020, donde se ejecutó de forma violenta el saqueo, robo, destrucción y quema de la tienda-cooperativa autónoma el Arco Iris, el secuestro del Base de Apoyo del EZLN Félix López Hernández el día 8 de noviembre de 2020 y  el secuestro de dos defensores de Derechos Humanos del Centro de Derechos Humanos Fray Bartolomé de Las Casas el 12 de abril del presente año. Nuevamente este año, en el mes de septiembre, vuelven a insistir con sus acciones delincuenciales. Esta escalada de violencia orquestada desde los altos poderes del gobierno federal se enmarca en la iniciativa del EZLN “Travesía por la Vida Capitulo Europa”. Iniciativa organizativa que busca expandir, de forma pacífica y creativa, la semilla de la resistencia-rebeldía por la humanidad y la Madre Tierra, es decir: por la Vida.

Por tales hechos exigimos la presentación con vida de los Bases de Apoyo de EZLN José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez.
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JBG “Nuevo Amanecer en Resistencia y Rebeldía por la Vida y la Humanidad”

LOS ZAPATISTAS DENUNCIAN EL SECUESTRO DE UN BASE DE APOYO POR PARAMILITARES DE LA ORCAO

DENUNCIA DE LA JUNTA DE BUEN GOBIERNO ZAPATISTA “NUEVO AMANECER EN RESISTENCIA Y REBELDÍA POR LA VIDA Y LA HUMANIDAD”,
Caracol Patria Nueva, Chiapas Zapatista.

10 DE NOVIEMBRE DEL 2020.

A LAS ORGANIZACIONES DEFENSORAS DE LOS DERECHOS HUMANOS:
A LA SEXTA NACIONAL E INTERNACIONAL:
A LAS REDES EN RESISTENCIA Y REBELDÍA:

EL DÍA DE HOY LES COMUNICAMOS EL SECUESTRO Y TORTURA DE UN COMPAÑERO BASE DE APOYO ZAPATISTA DE LA COMUNIDAD DE SAN ISIDRO, ANEXO DE MOISÉS GANDHI, POR PARTE DE LA ORGANIZACIÓN PARAMILITAR LLAMADA ORCAO, EL DIA 8 DE NOVIEMBRE DE ESTE 2020.

DESDE HACE MÁS DE UN AÑO, LOS ORCAISTAS HAN ESTADO CAUSANDO DAÑOS A NUESTRAS CASAS.  DE ESTOS MALES QUE HACEN ESTOS PARAMILITARES, SON TESTIGOS DISTINTAS ORGANIZACIONES DEFENSORAS DE LOS DERECHOS HUMANOS TALES COMO EL FRAYBA, CORECO, SERAPAZ Y OTRAS.

DE DÍA Y DE NOCHE, ESTOS ORCAISTAS ATACAN CON DISPAROS DE ARMAS DE FUEGO EN CONTRA DE LA COMUNIDAD DE MOISÉS GANDHI, Y EL MAL GOBIERNO LO SABE Y NADA HACE PARA CONTROLAR A SUS MATONES.  AL CONTRARIO, LOS PROTEGEN Y AYUDAN.

TODAS ESTAS AGRESIONES LAS CONOCEN EN LOS TRES NIVELES DE LOS MALOS GOBIERNOS.  LO SABEN SUS EMPLEADOS COMO JOSEFINA BRAVO Y RAMÓN MARTÍNEZ, Y ESTOS MANDADEROS DE LOS MALOS GOBIERNOS LO CAMBIAN LA PALABRA Y DICEN QUE LOS ZAPATISTAS SOMOS LOS PROVOCADORES Y QUE POBRECITOS PARAMILITARES DE ORCAO.

SE HA DICHO QUE INVESTIGUEN, PERO SE HACEN CÓMPLICES PORQUE ESTE GOBIERNO ES IGUAL QUE LOS ANTERIORES.  NADA CAMBIA EN LOS HECHOS Y PURO ROLLO DE CAMBIO PERO SON LOS MISMO ATAQUES.  Y SON LAS MISMAS MENTIRAS DE ANTES DE ESTOS FUNCIONARIOS MENTIROSOS QUE SÓLO ESTÁN SENTADOS EN SUS OFICINAS Y COBRANDO SU BUENA PAGA POR HACER NADA.

LO ÚLTIMO DE ESTA ALIANZA CRIMINAL ENTRE LOS PARAMILITARES DE ORCAO Y LOS GOBIERNOS FEDERAL DE LÓPEZ OBRADOR, ESTATAL DE RUTILIO ESCANDÓN Y LOS MUNICIPALES OFICIALES DE OCOSINGO Y ALTAMIRANO, ES LO QUE HICIERON ESTE DÍA 8 DE NOVIEMBRE DEL 2020,

A UNOS CUANTOS METROS DE DONDE ANTES QUEMARON Y SAQUEARON NUESTRA TIENDA COOPERATIVA EN CUXULJÁ, COMO SE PUDO VER EN SU MOMENTO Y QUE HASTA LA FECHA EL MAL GOBIERNO NO HA HECHO NADA.

ESTE 8 DE NOVIEMBRE DEL 2020, ALREDEDOR DE LAS 1530 HORAS, 20 PARAMILITARES DEL ORCAO, SECUESTRARON Y GOLPEARON A NUESTRO COMPAÑERO BASE DE APOYO FELIX LÓPEZ HERNÁNDEZ.  LOS ORCAISTAS SE LO LLEVARON CON RUMBO DESCONOCIDO Y LO MANTIENEN AMARRADO, ENCERRADO, SIN AGUA Y SIN ALIMENTOS.

ESTO FUE DENUNCIADO ESE MISMO DÍA Y EL MAL GOBIERNO, EN LUGAR DE RESOLVER ESTE CASO DE SECUESTRO, JUSTIFICA A LOS PARAMILITARES DE ORCAO DICIENDO LA MENTIRA DE QUE LOS ZAPATISTAS FUIMOS A PROVOCAR EN SU TRABAJADERO DE LOS ORCAOS.

ESO ES FALSO COMPLETAMENTE.  EL COMPAÑERO VENÍA DE REGRESO DE LA CABECERA MUNICIPAL OFICIAL DE OCOSINGO Y SE DIRIGÍA A SU CASA CON SU FAMILIA.

ENTRE LOS SECUESTRADORES ORCAISTAS FUERON IDENTIFICADOS LOS SIGUIENTES: Andrés Santis López, Nicolás Santis López, Santiago Sánchez López y Oscar Santis López, son gente de la comunidad de San Antonio.

EN LUGAR DE REPARAR SU SECUESTRO, LOS ORCAISTAS DEMANDAN QUE YA NO HAYA INUNDACIONES POR LAS LLUVIAS QUE INUTILIZAN LAS TUBERÍAS, Y QUE SE REINSTALE LA LUZ QUE ELLOS, LOS ORCAISTAS, CORTARON PARA PERJUDICAR A LA COMUNIDAD DE MOISÉS GANDHI Y PASARON A PERJUDICAR A OTRAS COMUNIDADES.

NUESTRO COMPAÑERO FELIX NO HA MALTRATADO A NADIE, NO LE DEBE NADA A NADIE, NI ESTÁ ROBANDO O BALACEANDO A GENTE Y PUEBLOS.  Y ACASO NUESTRO COMPAÑERO ES DIOS PARA QUE DÉ LA ORDEN DE QUE DEJE DE LLOVER O PARA DARLES UN POCO DE ENTEDIMIENTO A LOS BABOSOS ORCAISTAS QUE CORTARON LA LUZ Y PASARON A PERJUDICAR A OTRAS COMUNIDADES QUE NO SON ZAPATISTAS NI ORCAISTAS, Y AHORA ESOS ORCAISTAS SE HACEN LAS VÍCTIMAS PARA TAPAR SU DELITO.

TENEMOS INFORMACIÓN DE QUE LOS ORCAISTAS DE LA COMUNIDAD DE SAN ANTONIO, RECIBIERON UNA PAGA DE PROYECTO POR PARTE DEL MAL GOBIERNO QUE SE SUPONE ERA PARA CONSTRUCCIÓN DE ESCUELA PRIMARIA, PERO LOS 300 MIL PESOS FUERON USADOS PARA COMPRAR ARMAS DE ALTO CALIBRE.  ¿ESO HACE EL MAL GOBIERNO DE LA 4T, QUE INFORMA QUE CONSTRUYE ESCUELAS PERO EN REALIDAD FINANCIA EL ARMAMENTO DE PARAMILITARES?  ¿ES ASÍ SU PLAN CONTRAINSURGENTE?

POR ÚLTIMO LE DECIMOS A DON LÓPEZ, A DON ESCANDÓN Y A SUS FUNCIONARIOS, QUE LOS HACEMOS RESPONSABLE DE LO QUE LES PUEDA PASAR A LOS HOMBRES, MUJERES, NIÑOS Y ANCIANOS ZAPATISTAS DE LAS COMUNIDADES DE MOISÉS GANDHI.

SU DOLOR, SU SANGRE, SUS SUFRIMIENTOS VAN EN SU CUENTA.  Y TAMBIÉN VA EN SU CUENTA LO QUE VAYA A PASAR.

EL COMPAÑERO FELIX DEBE SER LIBERADO INMEDIATAMENTE, DEBEN SER DETENIDOS Y JUZGADOS LOS SECUESTRADORES ORCAISTAS, LA ORCAO DEBE REPONER LO QUE ROBÓ Y DESTRUYÓ EN NUESTRA TIENDA COOPERATIVA, LA ORCAO DEBE ENTENDER QUE QUIEN JUEGA CON FUEGO, TARDE O TEMPRANO SE QUEMA.  Y LOS MALOS GOBIERNOS DEBEN DEJAR DE ESTAR JUGANDO A LA CONTRAINSURGENCIA, Y RECORDAR QUE TODO ACABA, ASÍ SEAN MUY HOCICONES Y MANDONES.  SI NO, PUES PREGÚNTENLE AL TRUMP.

POR LA JUNTA DE BUEN GOBIERNO “NUEVO AMANECER EN RESISTENCIA Y REBELDÍA POR LA VIDA Y LA HUMANIDAD”

Caracol Floreciendo la semilla rebelde, Patria Nueva. Chiapas,
México, 10 de Noviembre del 2020.