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Radio Zapatista

La longue histoire de violence paramilitaire et d’impunité de l’ORCAO

15 septembre 2021

Samedi dernier, le 11 septembre 2021, comme le dénonce le Réseau Ajmaq, deux membres du Conseil de bon gouvernement « Patria Nueva », du Caracol 10 (Ocosingo), ont été séquestrés par l’Organisation régionale des caféiculteurs d’Ocosingo (ORCAO). À ce jour, les autorités zapatistes, José Antonio Sánchez Juárez et Sebastián Núñez Pérez, sont portés disparus. Du Collectif Radio zapatiste, nous lançons un appel à la solidarité nationale et internationale pour exiger leur libération immédiate.

L’ORCAO, dénoncée de manière répétée par les Conseil de bon gouvernement comme étant une organisation paramilitaire, agresse les communautés zapatistes depuis plus de 20 ans avec une violence croissante et en totale impunité.

L’ORCAO a été fondée en 1988 par 12 communautés de la municipalité d’Ocosingo, au Chiapas, comme une organisation de lutte légitime qui revendiquait de meilleurs prix pour le café et une solution aux conditions rudimentaires de l’agriculture. En peu de temps, de nombreuses communautés supplémentaires l’ont rejointe. Pendant des années, l’ORCAO a entretenu des liens avec le zapatisme. Pourtant, ces derniers ont été rompus quand, à la fin des années 90, l’organisation, comme tant d’autres, a cédé à la tentation de négocier des aides gouvernementales et des postes publics en échanges de faveurs.

La rupture s’est agravée avec l’arrivée de Pablo Salazar au poste de gouverneur du Chiapas en 2000. L’ORCAO a alors abandonné la lutte et s’est alliée avec le gouvernement, rompant avec l’EZLN pour avoir accès à l’argent public.

À partir de ce moment, les agressions sont devenues de plus en plus fréquentes et violentes.

Nous faisons ici un résumé de ce qui a marqué la trajectoire de violence de cette organisation depuis cette époque.

En juin 2002, environ 70 membres de l’ORCAO ont attaqué avec des pierres, des gourdins, des fusils, des chaînes et des machettes des bases d’appui zapatistes à Nuevo Poblado Javier López, municipialité autonome de Francisco Gómez, avec la complicité et le soutien de la police.

En juin 2002, des membres de l’ORCAO de Sibacá ont détruit deux hectares de culture de la municipalité autonome Primero de Enero, en plus de démolir des clôtures à Pomalá, de menacer les habitants de López-Chamizal, d’expulser des zapatistes de Ucumiljá y Ja’ten’chib (Ocosingo) et de les forcer à quitter leurs maisons à coups de feu à San Pedro Buena Vista (Sitalá), les dépouillant ainsi de 30 hectares de terres et leur volant leurs maisons et leurs biens.

En janvier 2009, alors que l’EZLN célébrait le Festival de la digne rage à San Cristóbal de Las Casas, des membres de l’ORCAO ont attaqué et essayé de prendre à des bases d’appui zapatistes, un terrain de 500 hectares à Bosque Bonito, municipalité autonome Che Guevara. Peu après, 220 personnes de l’ORCAO, à bord de 19 camions et camionnettes, ont essayé de pénétrer de force dans le caracol de Morelia. A peu près aux mêmes dates, l’ORCAO a aussi bloqué aussi le passage à des zapatistes qui transportaient du bois pour la construction de nouveaux espaces pour l’école autonome de Primero de Enero.

En avril de la même année, pendant que la police de secteur et le groupe paramilitaire OPDDIC attaquaient et harcelaient les zapatistes autour des cascades d’Agua Azul, des membres de l’ORCAO menaçaient de mort les zapatistes, essayaient de brûler le magasin collectif du carrefour de Cuxuljá (acte effectué en août 2020) et incendiaient 60 hectares.

A la fin de cette année, les Conseils de bon gouvernement de La Garrucha et de Morelia ont dénoncé le fait que l’ORCAO avait organisé un groupe pour se rendre maître du marché paysan d’Ocosingo, en expulsant les zapatistes.

En juillet 2011, des membres de l’ORCAO ont envahi des terres récupérées par l’EZLN dans la localité d’El Paraíso, et ce, après diverses attaques antérieures, entre mars et juin 2011, au cours desquelles ils ont détruit 4500 plants de café, un demi-hectare de canne à sucre et un demi-hectare de maïs, en plus d’avoir volé du bétail, du fil de fer, et d’avoir coupé du bois. En juin de cette même année, des membres de la ORCAO ont séquestré et torturé deux zapatistes à Ocosingo.

En août 2011, des paramilitaires de l’ORCAO ont détruit une maison destinée aux observateurs dans la communauté de l’Ejido Patria Nueva, qui appartenait alors au caracol de Morelia. Ce même mois, 12 groupes armés de la ORCAO ont agressé des bases d’appui zapatistes avec des armes à feu, des pierres et des bâtons.

En mai 2012, la JBG de Morelia a dénoncé des confiscations de terres par l’ORCAO dans les municipalités autonomes du 17 Novembre et de Lucio Cabañas. En août de la même année, l’ORCAO a réalisé plusieurs attaques armées contre des bases d’appui zapatistes, selon la JBG de Morelia.

En juillet et en août 2014, des membres de l’ORCAO ont mené une série d’attaques et ont expulsé des bases d’appui zapatistes de la municipalité autonome de San Manuel, caracol de La Garrucha, juste avant que ne se réalise le partage entre peuples originels du pays au caracol de la Realidad, en août de cette année. (voir Action urgente du Frayba.)

Le 23 février 2020, des membres du Congrès national indigène (CNI) des communautés de San Antonio Bulujib y Guaquitepec, de la municipalité de Chilón, y compris deux bébés, ont été frappés et séquestrés par des membres de l’ORCAO et du groupe paramilitaire Los Chinchulines, ainsi que des membres du parti MORENA, en représailles pour avoir participé aux Journées en défense du territoire et de la Terre Mère ” Nous sommes tous et toutes Samir” (voir dénonciation du CNI).

Le 22 août 2020, des membres de l’ORCAO ont saccagé et incendié deux entrepôts de maïs et de café appartenant à des bases d’appui zapatistes, au carrefour de Cuxuljá, entre Oxchuc y Ocosingo, dans la municipalité autonome de Lucio Cabañas, ce qui a déchenché une forte condamnation nationale et internationale.

(Voir le rapport de la Caravane solidaire des communautés zapatistes de Moisés Gandhi et de Nuevo San Gregorio. Voir aussi ce reportage de Avispa Mídia et cet autre en Pie de Página).

Le 8 novembre de cette même année, l’ORCAO a séquestré et torturé le base d’appui zapatiste Félix López Hernández, libéré grâce à la pression nationale et internationale quelques jours plus tard. Dans la même dénonciation, la JBG de Patria Nueva affirme que l’ORCAO a reçu des aides du gouvernement pour construire une école, mais qu’elle les a utilisées pour acheter des armes de gros calibre, avec la probable complicité du gouvernement de la 4T.

En janvier 2021, le Centre de droits humains Fray Bartolomé de Las Casas rapportait de nouvelles agressions armées de l’ORCAO à l’encontre de la communauté Moisés Gandhi. En avril de cette même année, alors qu’ils se rendaient à une réunion à Palenque, deux membres de ce Centre de droits humains ont été séquestrés dans le village de San Felipe, habité en majorité par des membres de l’ORCAO, ce qui fait que tout indique que c’était un acte en représailles du travail de documentation du Centre de ce Centre.

Ce n’est pas un hasard que la séquestration des deux membres du Conseil de bon gouvernement du Caracol 10 Patria Nueva se fasse dans le contexte de la Traversée pour la Vie, juste au moment où la délégation aérienne zapatiste arrive à Vienne pour commencer une série de réunions avec des collectifs et des organisations de gauche sur le territoire européen. Face à la lutte pour la vie, la violence paramilitaire impunie est incitée par le gouvernement de la soi-disant Quatrième Transformation.

Nous nous joignons à l’exigeance de la libération immédiate de José Antonio Sánchez Juárez et de Sebastián Núñez Pérez, et de la fin des agressions et de l’impunité dont jouit l’Organisation régionale des caféiculteurs d’Ocosingo (ORCAO).

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Radio Zapatista

Acción global de apoyo al EZLN en la CDMX.

El pasado 19 de septiembre, el Comité Clandestino Revolucionario Indígena-Comandancia General del EZLN denunció el secuestro de 2 miembros de la Junta de Buen Gobierno Patria Nueva, por parte de miembros de la ORCAO, una organización paramilitar al servicio del Estado. Ésta fue la más reciente agresión, sin embargo, no ha sido la única, pues desde hace más de 20 años, la ORCAO ha perpetrado distintos ataques en contra de las comunidades zapatistas. Ante la complicidad y omisión del gobierno estatal y federal, el EZLN hizo un llamado a la Sexta nacional e internacional a manifestarse en las distintas latidudes para exigir, una vez más, ¡alto a la guerra en Chiapas!

El llamado del EZLN a la movilización tuvo respuesta en más de 40 ciudades alrededor del mundo. En la Ciudad de México, diversos colectivos, organizaciones, redes de resistencia y rebeldía, adherentes a la Sexta Declaración y padres y madres de Ayotzinapa, marcharon sobre Av. Reforma y realizaron un mitin en las oficinas de la Secretaria de Gobernación (SEGOB).

Registro fotográfico:

 

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Medios Libres

Movilizaciones alrededor del mundo en defensa de las comunidades zapatistas

El día de ayer, 24 de septiembre de 2021, tuvo lugar una acción global de apoyo al EZLN, ante la escalada de violencia paramilitar contra las comunidades zapatistas, así como la violencia generalizada en el estado suroriental mexicano de Chiapas, provocada por el narcoparamilitarismo de la mano de los tres niveles de gobierno.

Las movilizaciones responden al llamado del EZLN en su comunicado CHIAPAS AL BORDE DE LA GUERRA CIVIL, tras el secuestro de las autoridades civiles zapatistas Sebastián Núñez Pérez y José Antonio Sánchez Juárez, miembros de la Junta de Buen Gobierno del Caracol 10, Patria Nueva, quienes estuvieron privados de la libertad durante 8 días por la organización paramilitar ORCAO, que desde hace 20 años, y en particular en los dos últimos años, ha agredido y violentado a las comunidades zapatistas, con la connivencia de los gobiernos estatales y federales.

Compartimos aquí imágenes de las movilizaciones realizadas en casi un centenar de países alrededor del mundo, proporcionadas por diversos medios libres, organizaciones y colectivos de las distintas geografías, así como los carteles de dichas movilizaciones.

Fotos:

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Guilhotina Info y Medios Libres

EZLN, CNI y FPDTA se unen a la protesta de la huelga climática en Viena, Austria

Viena, 24 de Septiembre. Veinte mil personas tomaron hoy las calles de la capital austríaca para exigir un cambio urgente ante los cambios climáticos. En el medio de la multitud, caminó media centena de zapatistas y otros pueblos originarios de México, presentes a través de las delegaciones del Congreso Nacional Indígena y de la Frente de Pueblos en Defensa de la Tierra y el Agua.

La manifestación salió sobre las 13h de Praterstern y recorrió las anchas avenidas de Viena en un trayecto de 4km lleno de consignas en inglés y alemán exigiendo justicia climática, acciones urgentes para combatir el calentamiento global, un cambio de sistema y en apoyo a la resistencia en Lobau, en las afueras de la ciudad, en contra la construcción de una autopista en su más importante reserva natural. Terminó en el parlamento austriaco, donde los últimos manifestantes llegaron ya dos horas y media después del inicio de la marcha.

Después de las intervenciones de la organización y la actuación de un grupo musical, subieron al escenario dos compañeras que hicieron resonar el mensaje de los pueblos indígenas de México a millares de personas, frente al majestoso balcón desde donde Hitler discursó en 1938, consumando la anexión de este territorio a la Alemania Nazi y aplaudido por centenas de millares de personas.

Ahora el mensaje fue bien diferente. Primero habló Libertad, una compañera zapatista, que contó la historia de una mujer.

«No importa el color de la piel, porque tiene todos los colores. No importa su idioma, porque escucha todas las lenguas. No importa su raza y su cultura, porque en ella habitan todos los modos. No importa su tamaño porque es grande y, sin embargo, cabe en una mano. Todos los días y a todas horas, esa mujer es violentada, golpeada, herida, violada, burlada, despreciada. Un macho ejerce sobre ella su poder, todos los días y a todas horas. Ella viene a nosotras, nosotros, nosotroas, nos muestra sus heridas, sus dolores, sus penas, y solo le damos palabras de consuelo, de lástima, o la ignoramos. Talvez, como limosna, le damos algo para que cure sus heridas, pero el macho sigue su violencia.

Nosotras y ustedes sabemos en qué termina eso. Ella será asesinada y con su muerte, morirá todo. Podemos seguir dándole solo palabras de aliento y medicina para sus males. O podemos decirle la verdad: la única medicina que puede curarla y sanarla por completo es que enfrente y destruya a quien la violenta. Y podemos también, en consecuencia, unirnos a ella y pelear a su lado.

A esa mujer, nosotras, pueblos zapatistas, la llamamos “Madre Tierra”. Al macho que la oprime y la humilla, pónganle el nombre, el rostro y la figura que ustedes quieran. Nosotros, los pueblos zapatistas, llamamos a ese macho asesino con un nombre: capitalismo.

Y hemos llegado a esta geografía para preguntarles: ¿Vamos a seguir pensando que con pomadas y calmantes se solucionan los golpes de hoy, aunque sabemos que mañana será mas grande y profunda la herida? ¿O vamos a pelear juntos con ella?

Nosotros, las comunidades zapatistas, hemos decidimos luchar junto a ella, por ella y para ella.”

Libertad termina la intervención entre aplausos y gritos de “Ah, Anti, Anticapitalistas”. Es entonces la vez de Isabel, una mujer otomí del Congreso Nacional Indígena, que toma la palabra primero en otomí y luego en castellano:

“Hoy estamos viendo que los que vivimos en la ciudad no tenemos derecho a ella y los que estamos en nuestros pueblos nos despojan. Tenemos ahí muchas empresas que nos vienen engañando que es progreso. Tenemos a la termoeléctrica, al tren maya, parques eólicos, los padres de Ayotzinapa, y agroquímicos que aquí en países desarrollados ya no los venden y los llevan a nuestros pueblos para matarnos a todas y a todos.

Hoy estamos aquí todos los pueblos, del otro lado del mundo, para caminar juntas y juntos. Por eso nosotros, como Consejo Indígena del Gobierno, estamos caminando junto con nuestras hermanas y hermanos zapatistas. Esta es una Gira por la Vida porque, si se acaba la Madre Tierra, si la matamos entre todas y entre todos, vamos a acabar junto con ella, vamos a morir junto con ella. Y desde aquí les decimos, al capitalismo y al patriarcado, que lo único que queremos es nuestra autonomía, nuestros pueblos, nuestras aguas libres de contaminación (…) No queremos más capitalismo, no queremos más empresas. ¡Y también les decimos que no olvidamos, no claudicamos y hasta la victoria… Zapata vive!”

Y la multitud contesta: “¡La lucha sigue!”

Contrario al discurso de Hitler, talvez estos dos discursos no sean noticiados por los grandes medios de comunicación, talvez no vayan a entrar en los libros de historia, pero cumplen el papel de sembrar, a través de la escucha y la palabra, esa resistencia y esa rebeldía que es el principal objetivo de este Viaje por la Vida.

Estas dos mujeres indígenas, con su palabra, tocaron a millares de personas, la mayoría de ellas jóvenes y niña/os. Muchas de ellas conscientes de los problemas del mundo, criticas del sistema capitalista y deseosas de un cambio que saben que es urgente y necesario pero que, aun en estas tierras europeas, no sabemos cómo construir. En el corazón de la bestia, estas dos mujeres indígenas sembraron en la nueva generación la esperanza y la certidumbre de que la única manera de evitar el colapso colectivo hacia donde camina la humanidad y el planeta es organizarnos y construir esas solidaridades entre pueblos que no miran fronteras ni distancias.

Poco después del final de las intervenciones, cuando empezaba otra actuación musical, las compañeras zapatistas, el CNI y el FPDTA, junto a otras personas y colectivos solidarios, caminaron hacia la Embajada de México. Como parte de una acción convocada por el EZLN en su ultimo comunicado “Chiapas al borde de la guerra civil”, y que tuvo lugar hoy en más de media centena de ciudades en todo el mundo, exigieron que paren de una vez por todas los ataques a las comunidades zapatistas en Chiapas, que han sido objeto de reiteradas agresiones y provocaciones por parte de grupos paramilitares con la connivencia, si no la colaboración directa, de los gobiernos federales y de Chiapas.

Fotos:

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Teia dos Povos do Ceará | FOB

Organizaciones brasileñas en solidaridad con lxs zapatistas

Este 24 de septiembre, día internacional de protestas contra la violencia narcoparamilitar y contrainsurgente en el estado de Chiapas, organizaciones de lucha brasileñas se unen a la exigencia de que el Estado mexicano detenga las agresiones contras los pueblos zapatistas y la violencia en general en el estado.

Teia dos Povos (Tejido de los Pueblos) de Ceará

Nosotrxs, como Teia dos Povos (Tejido de los Pueblos) de Ceará, expresamos nuestra solidaridad con el Ejército Zapatista de Liberación Nacional (EZLN), frente al avance de la violencia perpetrado por el gobierno mexicano.

El pasado 11 de septiembre, el gobierno mexicano fue responsable por el sequestro durante ocho días de las autoridades civiles zapatistas Sebastién Núñez Pérez y José Antonio Sánchez, que sólo fueron liberados después de la fuerte presión de movimientos sociales zapatistas y mexicanos. Además de ese acto criminal, también destacamos la reciente represión policial contra estudiantes de la Escuela Normal Rural de Mactumactzá y las alianzas del gobernador chiapaneco Rutilio Escandón con grupos paramilitares vinculados a la agroindustria local, que se oponen no sólo a los zapatistas, sino a cualquier comunidad autónoma que se posicione contra los intereses del capital en el país.

En su comunicado oficial, el EZLN pide que se realicen manifestaciones de solidaridad frente a embajadas y consulados de México en el mundo este viernes 24 de septiembre. La reivindicación es que todas las instancias de gobierno de México detengan “las provocaciones y abandonden el culto de muerte que profesan”. Nosotrxs, como Teia dos Povos de Ceará, apoyamos las acciones del EZLN, pues la lucha de liberacion pasa por el corazón de todos los pueblos y nuestro enemigo es común.

Ilustración: @bvrity

 


Federación de las Organizaciones Sindicalistas Revolucionarias de Brasil (FOB)

Basta de violencia del Estado mexicano contra las comunidades zapatistas

En el estado de Chiapas, México, comunidades autónomas zapatistas están teniendo a sus líderes secuestrados, sus comercios incendiados, además de otros atentados. Son indígenas, campesinos pobres que se rehúsan a sujetarse a un Estado que los maltrata, por eso son perseguidos.

Ésta es una campaña internacional contra esa injusticia.

Tómale una foto a este cartel y márcanos en Instragram @lutafobce

Federación de las Organizaciones Sindicalistas Revolucionarias de Brasil (FOB)

 

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Colectivos, organizaciones e individuos

Individuos y organizaciones alrededor del mundo manifiestan solidaridad con Chiapas

POR LA VIDA

A LOS GOBIERNOS DE MÉXICO
A LOS PUEBLOS DE MÉXICO Y DEL MUNDO
A TODAS LAS PERSONAS DISPUESTAS A VIVIR, ES DECIR, A LUCHAR

Las recientes agresiones a autoridades zapatistas son la culminación de una escalada de ataques y provocaciones contra comunidades – zapatistas y no zapatistas – de Chiapas por manos paramilitares cuyo carácter todo mundo conoce: los malos gobiernos buscan la rendición de quienes resisten el despojo que promueven, o peor aún, quieren provocar una trágica confrontación violenta que sería pretexto para una gran represión, a fin de remover obstáculos de su camino destructor, que arrasa por igual la Madre Tierra y el tejido social.

¡No lo permitiremos!

Deben saber esos malos gobiernos, igual que sus personeros o lacayos, que no sólo enfrentan la bien organizada fuerza de los pueblos zapatistas, claramente decididxs a ejercer su legítimo derecho a la autodefensa. Han puesto a prueba todos los medios pacíficos de acuerdo y conciliación y sólo han encontrado indiferencia e irresponsabilidad. Se agota ya su paciencia. Junto a ellos, junto a las comunidades y los pueblos zapatistas, junto a los cientos de comunidades agredidas por el actual régimen, estamos decididxs a frenar este impulso criminal que no parece tener otra salida que la violencia.

Demostraremos este día 24 que estamos decididxs a reaccionar. En silencio o a gritos, en calles y plazas, ante las embajadas o los edificios públicos, en espacios de trabajo, en donde quiera que estemos y por todos los medios a nuestro alcance, mostraremos nuestra resistencia solidaria a los atropellos absolutamente ilegales que se realizan con la abierta complicidad de quienes tienen la obligación legal y política de impedirlos.

No nos engaña la máscara paramilitar. Es el Estado. No aceptaremos su culto a la muerte. Saldremos este viernes 24 a defender la vida.

Si deseas adherirte a este llamado, envía un correo con tu nombre y los datos que desees compartir a contactounitierra@gmail.com

Firman:

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Mujeres de Medios Libres

¡Alto a la guerra en Chiapas!

(En Français ici.)

“DEJEN YA DE JUGAR CON LA VIDA, LIBERTAD Y BIENES DE LOS CHIAPANECOS.”
Fragmento del Comunicado del CCRI-CG del EZLN. 19 de septiembre de 2021.


Autodefensas del Pueblo El Machete

22 de septiembre. Viena. La situación de violencia en Chiapas continua y el EZLN alerta hoy sobre un estado “al borde de la guerra civil”.  Para entender lo que está pasando en Chiapas, hay que mirar desde varios ángulos la raíz y la sistematización de las violencias. Este texto, no exhaustivo, trata de dar una mirada general a lo que está sucediendo en el estado del sureste mexicano, puntualizando unos temas y conflictos.

El viernes pasado, 17 de septiembre de 2021, en Viena, Austria, alrededor de 20 mujeres y 30 hombres zapatistas de la delegación aérea, “La Extemporánea”, recién llegada a la ciudad, reforzaron el contingente que se concentró frente a la embajada de México.

Este acto de protesta inauguró una gran campaña para denunciar el paramilitarismo y la violencia en Chiapas y exigir la aparición con vida de José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez, zapatistas integrantes de la Junta de Buen Gobierno (JBG) “Nuevo Amanecer en Resistencia y Rebeldía por la Vida y la Humanidad” del Caracol 10 “Floreciendo la Semilla Rebelde” situado en Patria Nueva, cerca de Ocosingo, Chiapas.

Los dos compañeros fueron secuestrados el 11 de septiembre por miembros de la Organización Regional de Cafeticultores de Ocosingo (ORCAO) –la cual tiene una larga historia de violencia paramilitar e impunidad en la región– mientras la delegación zapatista aerotransportada iniciaba su viaje. Según el comunicado del Comité Clandestino Revolucionario Indígena-Comandancia General (CCRI-CG) del EZLN, fueron liberados el 19 de septiembre, gracias a la intervención de los párrocos de San Cristóbal de Las Casas y de Oxchuc, pertenecientes a la Diócesis de San Cristóbal.

Frente al edificio de la diplomacia mexicana en Viena, la solidaridad internacional se manifestó con decenas de activistas de toda Europa que denunciaron por micrófono, mantas y pancartas al gobierno de México por su respuesta ante la reactivación de las violencias contrainsurgentes. Las tomas de palabra en español, alemán, griego, francés, portugués y gallego, así como el reciente comunicado firmado por numerosos organizaciones, colectivos e individuos de Europa responsabilizan tanto al gobierno federal de Andrés Manuel López Obrador (AMLO) como al gobierno estatal de Rutilio Escandón Cadenas, debido a su complicidad con los ataques paramilitares perpetrados no solamente contra campesinos mayas zapatistas, sino también contra compañeras y compañeros defensores de derechos humanos y comunidades de Chiapas.

De acuerdo con la denuncia de la Red AJMAQ, firmada por organizaciones sociales y colectivos del mundo,  este mes de septiembre el paramilitarismo de Chiapas se recrudece en acciones delincuenciales.

 “Esta escala de violencia orquestada desde los altos poderes del gobierno federal se enmarca en la iniciativa del EZLN ‘Travesía por la Vida Capitulo Europa’. Iniciativa organizativa que busca expandir, de forma pacífica y creativa, la semilla de la resistencia-rebeldía por la humanidad y la Madre Tierra, es decir; por la Vida.”

Recordamos que la primera delegación zapatista, el Escuadron 421, salió de México hacia Europa en barco el 2 de mayo. El 14 de septiembre, es la Extemporánea, delegación aérea del EZLN, que llegó a las tierras de Slumil K’ajxemk’op/Tierra Insumisa (antes Europa) y que fue alcanzada el 22 de septiembre por una delegación del Congreso Nacional Indígena (CNI) y del Frente de Pueblos en Defensa de la Tierra y el Agua-Morelos, Puebla, Tlaxcala (FPDTA-MPT) con el propósito de escuchar y dialogar con las luchas abajo y a la izquierda. Desde el 1 de enero 2021, el EZLN dió a conocer su Declaración por la Vida, firmada por centenas de colectivos de la otra Europa.

“Aquí estamos, y seguiremos aquí, hasta la presentación con vida de los compañeros. Este viaje ya empezó y nadie lo va a parar”, dijo en alemán y en español una compañera activista frente al edificio de la diplomacia mexicana.

¿Quién es el  grupo paramilitar que denuncia el EZLN ?

Radio Zapatista, en ¨La larga historia de violencia paramilitar e impunidad de la ORCAO¨, recuerda que la Organización Regional de Cafeticultores de Ocosingo, denunciada repetidamente por las Juntas de Buen Gobierno como organización paramilitar, ha venido agrediendo a las comunidades zapatistas durante más de 20 años con creciente violencia y completa impunidad.

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Radio Zapatista

Zapatistas en Austria se unen a protestas ante la embajada mexicana de Viena

Viena, 17 de septiembre 2021.

Alrededor de 20 mujeres zapatistas y 30 hombres vinieron a reforzar el contingente internacionalista que se concentró frente a la embajada de México entre las 10 y las 12 horas en el lujoso centro histórico de la ex capital del imperio de los Habsburgo. Este acto de protesta inauguró una gran campaña internacional para denunciar el paramilitarismo y exigir la aparición con vida de José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez, bases de apoyo zapatistas, integrantes de la Junta de Buen Gobierno “Nuevo Amanecer en Resistencia y Rebeldía por la Vida y la Humanidad” del Caracol 10 “Floreciendo la Semilla Rebelde” situado en Patria Nueva, cerca de Ocosingo, Chiapas. Los dos compañeros se encuentran secuestrados desde el 11 de septiembre por miembros de la organización oficialista conocida como ORCAO, la cual tiene una larga historia de violencia paramilitar e impunidad (leer artículo y llamado a acciones del Colectivo Radio Zapatista).

Frente al edificio monumental de la diplomacia mexicana, decenas de activistas de toda Europa denunciaron por micrófono, mantas y pancartas la implicación del gobierno de México en la reactivación de las violencias antizapatistas. Las tomas de palabra en español, alemán, griego, francés, portugués y gallego, así como el reciente comunicado de las organizaciones anfitrionas del EZLN y del Congreso Nacional Indígena durante el próximo otoño responsabilizan tanto al gobierno federal de López Obrador como al gobierno estatal de Escandón, debido a su complicidad en los ataques paramilitares perpetrados no solamente contra campesinos mayas zapatistas, sino también contra compañeros defensores de derechos humanos, como ocurrió en abril pasado.

De acuerdo con la denuncia de la Red AJMAQ, firmada por organizaciones sociales y colectivos de medios libres,  este mes de septiembre el paramilitarismo vuelve a insistir con sus acciones delincuenciales. “Esta escala de violencia orquestada desde los altos poderes del gobierno federal se enmarca en la iniciativa del EZLN ‘Travesía por la Vida Capitulo Europa’. Iniciativa organizativa que busca expandir, de forma pacífica y creativa, la semilla de la resistencia-rebeldía por la humanidad y la Madre Tierra, es decir; por la Vida.”

“Aquí estamos y seguiremos aquí hasta la presentación con vida de los compañeros. Este viaje ya empezó y nadie lo va a parar”, dijo en alemán y en español una compañera activista por el micrófono. Estas palabras sin duda fueron escuchadas por el personal diplomático mexicano presente al interior del edificio, después de haber disfrutado ayer un descanso laboral por motivo del Día de la Independencia. La imagen de una nación mexicana supuestamente progresista se ve aún más afectada por las muchas denuncias y demandas de justicia que se multiplican en muchas geografías. ¿Acaso los zapatistas asustan más al mal gobierno cuando caminan fuera de México?

Cabe destacar que la polizei austriaca estuvo resguardando la entrada de la embajada mexicana y cuidó que los activistas no taparan la puerta del banco situado a un costado de las filas de mujeres y hombres zapatistas que asistieron en silencio, sin parar de filmar, fotografiar, ni de aplaudir y levantar el puño: “¡Vivos se los llevaron, vivos los queremos!”. Antes de marcharse rumbo al metro de StefansPlatz, al pie de la catedral vienesa, alrededor de edificios históricos y tiendas de lujo, las y los activistas entonaron el Himno zapatista y El pueblo unido, mientras el Subcomandante Moisés, vestido de negro, al cerrar la fila zapatista, se volteó hacia el edificio diplomático y, a manera de saludo, levantó dos veces su dedo más largo, el cual fue captado por medios libres, cuya imagen se publica aquí con su consentimiento.

 

 

Fotos: Compas Arriba y Colectivo de Acción Solidaria

#AparicionConVidaZapatistas #DondeEstaJoseAntonio #DondeEstaSebastian
#TravesiaPorLaVida

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Radio Pozol

Mujeres zapatistas participan en concentración y marcha nocturna contra feminicidios en Austria

Viena, 16 de septiembre 2021.

Un gran contingente de mujeres mayas zapatistas que llegaron a Europa Central hace dos días y medio se unió a las 18 hrs. a una concentración de protesta para exigir justicia para Shukri y Fadumo, dos mujeres de origen somalí, asesinadas hace dos días en Viena, pidiendo que no quede impune este doble feminicidio. Esta concentración fue convocada por la colectiva Ni una menos-Austria, la cual agradeció «a las compañeras zapatistas por su apoyo en nuestra reunión y marcha en este día tan triste».

Adelante de la iglesia monumental de Karlsplatz, las compañeras escucharon, aplaudieron y filmaron diferentes tomas de palabra de mujeres somalíes y de otros países de Europa y África que se expresaron en sus diferentes lenguas, en especial el somalí, el árabe, el español y el alemán austriaco. Cientos de jóvenes mujeres feministas e internacionalistas llevaban pancartas y mantas contra el patriarcado y el racismo. Estuvieron gritando consignas y cantaron una versión alemana de Vivir sin miedo de Vivir Quintana, antes de prender en silencio las luces de sus teléfonos celulares cuando cayó la noche. Después de escuchar los dolores en lenguas que tampoco medios libres de Slumil K’ajxemk’op pudieron entender, las compañeras de la Extemporánea siguieron el recorrido de la marcha de mujeres austriacas y migrantas que recorrieron calles anchas rodeadas de edificios imponentes que remontan al imperio austro-húngaro siglos atrás.

El campanazo de la iglesia de Karlsplatz no pudo callar a las voces altas ni los silencios de las mujeres expresando dolores que tal vez lograron captar los celulares de las compañeras zapatistas, así como la videocámara del compañero Tercio, encargado del registro audiovisual de la delegación aerotransportada del EZLN, quien fue el único varón zapatista presente en la concentración y la marcha nocturna. A lo mejor, la vibra antipatriarcal, antirracista e internacionalista de la primera marcha europea de la Sección Miliciana Ixchel-Ramona se nota en el llamado streaming (video en vivo) de medios libres desde Karslplatz en Viena, con comentarios en español de anfitriones de Zapalotta, en especial, el Comité de Solidaridad Mexiko-Salzburg, quienes explican el contexto y el sentido de las acciones de protesta contra los 21 feminicidios que lleva Austria en 2021.

Mucha emoción marcará sin duda la memoria de las compañeras milicianas, vestidas de playera rosa, pantalón de mezclilla y botas de piel, listas para caminar escuchando, intercambiar y aprender de las luchas de cientos de colectivas europeas insumisas que las invitan y exigen sin descanso “¡Ni una menos!”, “¡Alerta feminista!” y “¡ Stoppt den femizid !”.

#LaGiraZapatistaVa #Travesiaporlavida #EZLN
#niunamenos #vivasnosqueremos #stopptfemizide

Fotos:

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Radio Zapatista

La larga historia de violencia paramilitar e impunidad de la ORCAO

(En français ici | English here)

Este pasado sábado, 11 de septiembre de 2021, conforme denuncia de la Red Ajmaq,  dos miembros de la Junta de Buen Gobierno “Patria Nueva”, del Caracol 10 (Ocosingo), fueron secuestrados por la Organización Regional de Cafeticultores de Ocosingo (ORCAO). Hasta hoy, las autoridades zapatistas José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez se encuentran desaparecidos. Desde el Colectivo Radio Zapatista, hacemos un llamado a la solidaridad nacional e internacional para exigir su liberación inmediata.

La ORCAO, denunciada repetidamente por las Juntas de Buen Gobierno como organización paramilitar, ha venido agrediendo a las comunidades zapatistas durante más de 20 años con creciente violencia y completa impunidad.

La ORCAO fue fundada en 1988 por 12 comunidades del municipio de Ocosingo, Chiapas, como organización de lucha legítima que reivindicaba mejores precios para el café y solución al rezago agrario. En poco tiempo, muchas comunidades más se unieron. Durante años, la ORCAO mantuvo vínculos con el zapatismo. Sin embargo, éstos se rompieron a finales de los 1990, cuando la organización, como tantas otras, cedió a la tentación de disputar apoyos gubernamentales y cargos públicos a cambio de favores. La ruptura se agravó con la llegada de Pablo Salazar a la gubernatura de Chiapas en 2000. La ORCAO entonces abandonó la lucha y se alió al gobierno, rompiendo con el EZLN para acceder a dinero público. A partir de ese momento, las agresiones se volvieron cada vez más frecuentes y violentas.

Recopilamos aquí un resumen de la trayectoria de violencia por parte de dicha organización desde esa época.

En enero de 2002, unos 70 miembros de la ORCAO atacaron con piedras, garrotes, tiradoras, cadenas y machetes a bases de apoyo zapatistas en el Nuevo Poblado Javier López, municipio autónomo de Francisco Gómez, con la complicidad y el apoyo de la policía.

En junio de 2002, miembros de la ORCAO de Sibacá destruyeron dos hectáreas de cultivo del municipio autónomo Primero de Enero, además de derribar límites en Pomalá, amenazar a los habitantes de López-Chamizal, expulsar a zapatistas de Ucumiljá y Ja’ten’chib (Ocosingo) y desplazarlos a tiros de sus casas en San Pedro Buena Vista (Sitalá), despojándolos de 30 hectáreas de tierras y robando sus casas y todas sus pertenencias.

En enero de 2009, mientras el EZLN celebraba el Festival de la Digna Rabia en San Cristóbal de Las Casas, miembros de la ORCAO atacaron e intentaron despojar a bases de apoyo zapatistas de un predio de 500 hectáreas en Bosque Bonito, municipio autónomo Che Guevara. Poco después, 220 personas de la ORCAO a bordo de 19 camiones y camionetas intentaron ingresar por la fuerza al caracol de Morelia. Por esas fechas, la ORCAO también impidió el paso de zapatistas que transportaran madera para la construcción de nuevos espacios de la escuela autónoma de Primero de Enero.

En abril del mismo año, mientras la policía sectorial y el grupo paramilitar OPDDIC atacaban y hostigaban a los zapatistas alrededor de las cascadas de Agua Azul, miembros de la ORCAO amenazaban a los zapatistas de muerte, intentaban quemar la tienda colectiva en el crucero Cuxuljá (acto que consumaron en agosto de 2020) e incendiaron 60 hectáreas.

A finales de ese año, las Juntas de Buen Gobierno de La Garrucha y Morelia denunciaron que la ORCAO organizó un grupo para apoderarse del tianguis campesino en Ocosingo, expulsando a los zapatistas.

En julio de 2011, miembros de la ORCAO invadieron tierras recuperadas por del EZLN en el poblado El Paraíso. Esto tras diversos ataques anteriores, entre marzo y junio de 2011, en los que destruyeron 4 mil 500 matas de café, media hectárea de caña y media hectárea de milpa, además de robo de ganado, robo de alambre y corte de madera. En junio de ese año, miembros de la ORCAO secuestraron y torturaron a dos zapatistas en Ocosingo.

En agosto de 2011, paramilitares de la ORCAO destruyeron una casa para observadores en la comunidad Ejido Patria Nueva, entonces perteneciente al Caracol de Morelia. Ese mismo mes, 12 grupos armados de la ORCAO agredieron con armas de fuego, piedras y palos a bases de apoyo zapatistas.

En mayo de 2012, la JBG de Morelia denunció despojos de tierras por parte de la ORCAO en los municipios autónomos de 17 de Noviembre y Lucio Cabañas. En agosto del mismo año, la ORCAO realizó varios ataques con armas de fuego contra bases de apoyo zapatistas, según denuncia de la JBG de Morelia.

En julio y agosto de 2014, miembros de la ORCAO llevaron a cabo una serie de ataques y desplazaron a bases de apoyo zapatistas del municipio autónomo de San Manuel, caracol de La Garrucha, justo antes de que se realizara la compartición entre pueblos originarios del país en el caracol de La Realidad, en agosto de ese año. (Ver Acción urgente del Frayba.)

El 23 de febrero de 2020, miembros del Congreso Nacional Indígena (CNI) de las comunidades de San Antonio Bulujib y Guaquitepec, municipio de Chilón, incluyendo a dos bebés, fueron golpeados y secuestrados por miembros de la ORCAO y del grupo paramilitar Los Chinchulines, así como integrantes del partido MORENA, en represalia por haber participado en las Jornadas en Defensa del Territorio y la Madre Tierra “Samir Somos Todas y Todos” (ver denuncia del CNI).

El 22 de agosto de 2020, miembros de la ORCAO saquearon e incendiaron dos bodegas de maíz y café pertenecientes a bases de apoyo zapatistas, en el crucero Cuxuljá, entre Oxchuc y Ocosingo, en el municipio autónomo de Lucio Cabañas, detonando una fuerte condena nacional e internacional. (Lee/escucha el informe de la Caravana Solidaria a las comunidades zapatistas de Moisés Gandhi y Nuevo San Gregorio. Ve también este reportaje de Avispa Mídia y este otro de Pie de Página.)

El 8 de noviembre de ese mismo año, la ORCAO secuestró y torturó al base de apoyo zapatista Félix López Hernández, liberado gracias a la presión nacional e internacional unos días después. En la misma denuncia, la JBG de Patria Nueva afirma que la ORCAO recibió apoyo de gobierno para construir una escuela, pero que lo utilizó para comprar armas de alto calibre, con la presumible complicidad del gobierno de la 4T.

En enero de 2021, el Centro de Derechos Humanos Fray Bartolomé de Las Casas reportó nuevas agresiones armadas de la ORCAO a la comunidad Moisés Gandhi. En abril de este mismo año, dos integrantes de ese centro de derechos humanos fueron secuestrados mientras se dirigían a una reunión en Palenque, en el pueblo de San Felipe, habitado en su mayoría por miembros de la ORCAO, en lo que todo indica fue un acto de retaliación por el trabajo de documentación de dicho centro.

No es casual que el secuestro de los dos miembros de la Junta de Buen Gobierno del Caracol 10 Patria Nueva se dé en el contexto de la Travesía por la Vida, justo al tiempo que la delegación aérea zapatista llega a Viena para comenzar una serie de reuniones con colectivos y organizaciones de izquierda en el territorio europeo. Ante la lucha por la vida, la violencia paramilitar impune promovida desde el gobierno de la supuesta Cuarta Transformación.

Nos sumamos a la exigencia de la libertad inmediata de José Antonio Sánchez Juárez y Sebastián Núñez Pérez y el fin de las agresiones y de la impunidad de la que goza la Organización Regional de Cafeticultores de Ocosingo (ORCAO).

 

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